Chapitre 7

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Nous avons passer plusieurs heures à la police afin de signaler Tony. L'avantage est que j'ai déjà un ordonnance d'éloignement contre lui ou il est stipulé qu'il ne peut pas s'approcher de moi ou même être dans la même ville que moi. Cependant le policier a été clair. Ils ne peuvent rien faire de plus sans preuve qu'il soit bien ici.
J'ai l'impression d'être un mouton dans la bergerie sur le point de se faire attaquer par le loup.
Nous rentrons très tard et la nuit est très courte.

Le lendemain je reçoit un nouveau message de tom.

« Je pense beaucoup à toi. »

Je m'en veux terriblement de l'ignorer mais je n'ai vraiment pas le choix. Je me prépare pour aller travailler mais au moment de sortir une vague d'anxiété me submerge.

- Je ne peut pas !
- Fiona tu voie pas que c'est exactement ce qu'il veux ? Que tu t'enferme comme avant ! Il sait que si tu te retrouve seule il pourra plus facilement d'atteindre que si tu es entourée !
- D'accord.
- Je t'accompagne et je viendrai te rechercher. Reste avec du monde un maximum et si jamais tu le voie tu appel les flics tout de suite !!

Nous partons pour l'opéra. Sur le chemin je n'ai de cesse de regarder derrière moi. Deux pauvres jours c'est ce qu'aura durer ma liberté. Mais comment a t'il su ? Comment a t'il fait pour me retrouver ? Ou pour retrouver mon numéro ?
La matinée passe très vite je n'ai pas le temps de penser à Tony. Je me sens en sécurité entourée de tous ce monde et les répétitions s'enchaîne. Pour le déjeuner une de mes collègue me propose de me joindre à elle et d'autre filles pour aller manger ce que j'accepte pour ne pas me retrouver seule.
Nous allons dans un petit resto pas très loin et commandons à manger. Je ne suis pas très à l'aise et regarde encore une fois partout autour de moi.
On m'a conseiller de changer encore de numéro. Svetlana a dit qu'elle s'en occuperai.
J'essaye de me détendre et de parler avec mes collègues.
L'après midi est semblable à la matinée. Les répétitions finis le chef d'orchestre nous annonce la date du prochain récital.
J'attend sagement Svetlana a l'intérieur du bâtiment.

Retour à la maison. Aucune trace de Tony. Tous la semaine se passe de la même façon. Je ne l'ai pas revue. Ni reçue d'autre message. Mais je sais qu'il est là. Il attend le bon moment comme un prédateur attend le bon moment pour attaquer sa proie.
Aujourd'hui c'est le retour de Tom. Nous sommes dimanche. Je le sais car il m'a envoyer des messages toutes là semaines sans jamais recevoir de réponse. Oui j'ai changer de numéro et bien sûr Svetlana a envoyer le nouveau à Tom.

Je suis dans le jardin. Profitant de l'air doux du soir quand Svetlana m'appel. Je me lève et me dirige vers l'intérieur ou je tombe nez à nez avec Tom.
Il me regarde d'un si triste.

- Il me semble que nous n'avions pas fini notre dessert la dernière fois. Accepte tu de venir en prendre un avec moi ?
- bien sur qu'elle accepte !!

Je lance un regard noir à Svetlana qui me fait de grand yeux.

- Excuse nous un instant.

Je l'a traine dehors.

- Je peut savoir ce que te prend ?
- Je te sort de ta léthargie ! Ce mec te plaît ça ne fait aucun doute !
- La n'est pas là question
- Libre à toi de lui dire ou pas mais à mon avis il ne s'accrocherait pas comme ça si tu ne lui plaisait pas non plus !
- svet et si
- Avec des si on pourrai mettre paris en bouteille ma belle.

Je souffle un bon cou. Et repart vers tom. Je lui sourie et prend son bras.
Il m'entraîne vers l'extérieur. J'ai un mouvement de recul en voyant sa voiture mais tom me fait un clin d'œil et nous dirige chez lui.
Nous entrons et nous installons dans la cuisine où se trouve une ribambelle de dessert.

- Tu n'aurai pas dû acheter tous ça.
- Je ne savais pas ce que tu aimais alors j'ai tous pris

Il me sourie et je sens les larmes montée. Tom le remarque et pose délicatement sa main sur mon visage. J'ai un léger mouvement de recul mais je le laisse faire.

- Tu m'as manqué tu sais.

S'en ai trop les larmes coulent je n'arrive plus à les retenir.

- Parle moi fiona s'il te plaît.
- Je ne peut pas
- Pourquoi ?
- Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose
- Je ne comprend pas ! S'il te plaît explique moi je suis complètement perdu.

Je regarde Tom qui a l'air vraiment inquiet j'attrape une mousse au chocolat qui se trouve devant moi et commence à manger. Je commence mon récit la bouche pleine.

- Lorsque j'avais 18 ans. J'ai rencontrer un homme. Mon premier amour. Il était merveilleux au début puis au fils du temps il a changer. Il était plus méchant dans ses paroles, plus agressif, plus violent. La première fois qu'il m'a frapper s'était après un de mes récital. Il trouvait que j'avais mis trop longtemps à sortir de scene. Il m'a éloignée de ma famille. M'a séquestrée pendant des jours. Devant les autres il était parfait. Une fois la porte fermer il se transformée. Il m'a forcée à avoir des rapports avec lui alors que je ne voulais pas. J'ai fait une dépression et j'ai arrêter le violon pendant des semaines. C'est quand je me suis retrouvée à l'hôpital parce qu'il était aller trop loin que j'ai décider de partir. J'ai changer de ville avec l'aide de Svetlana. J'ai portée plainte et obtenue une ordonnance d'éloignement. Mais il a continuer à me harceler. A me suivre dans les rues. A me menacer. Il dit que si je ne peut pas être à lui alors je ne serai à personne. Il est fou et dangereux. Et ... quand je suis venue à Londres je pensait en être enfin débarrasser qu'il ne me suivrai pas jusqu'ici. Mais quand nous sommes aller dîner. Je l'ai vu.

Tom me regarde mais ne répond pas.

- Dit quelque chose s'il te plaît ...

Tom ne dit toujours rien mais s'approche de moi. Il prend mon visage dans ses mains et me regarde droit dans les yeux.

- Je suis là ...

Mon regard va de ses yeux à sa bouche. Je me mord les lèvres. Nos visages se rapproche de plus en plus. A présent je peut sentir le souffle chaud de Tom sur mes lèvres. Mes yeux se ferment automatiquement et je lache un soupire.

- Est ce que je peut ?

Pour toute réponse je colle mes lèvres au sienne scellant notre premier baisé.
Mes mains glissent dans ses cheveux les siennes descendant sur ma taille pour me rapprocher plus de lui. Je finie par me détacher à bout de souffle.

- Toi aussi tu m'a manqué. 

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