Chapitre 1

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"Votre sœur a été retrouvé morte hier dans son appartement. Nous pensons qu'elle a été assassinée."

Voilà ce qui tourne dans ma tête depuis un an. Ma grande sœur était partie à Madrid avec l'argent qu'on lui avait offert pour ses 22 ans. Ça faisait un mois qu'on avait pas eu de nouvelles jusqu'à ce jour -là. Mes parents n'arrivent pas à s'en remettre. Moi, il faut que je reste forte pour eux.

J'attends et je souhaite qu'un jour en ouvrant la porte, je trouve ma sœur et que ce soit qu'une put*in d'erreur. Depuis une semaine, la police a décidé d'arrêter les recherches. En ayant était diplômée que récemment pour avoir réussi mes études pour être policière, je ne peux donc pas encore accéder à tous les fichiers.

L'envie de devenir policière met venue à la suite de l'assassinat de ma sœur. Pour savoir ce qu'il s'est vraiment passé.

Ce matin en me levant j'ai reçu un appel d'une unité spécial travaillant à Madrid. Ils m'ont demandé si je voulais venir travailler avec eux car ils ont besoin d'aide. En plus, j'aurai libre accès aux fichiers concernant l'accident de ma sœur. Alors j'ai de suite accepté leur offre. Le plus compliqué, maintenant est de l'annoncer à mes parents.

Je dois partir demain à 6h pour y être à 20h. Je viens tous juste d'arriver chez mes parents. Je frappe à la porte et ma mère vient m'ouvrir. Elle n'est pas étonnée ne me voir vu que chaque samedi midi je viens manger chez eux. Quand j'arrive à la cuisine je trouve mon père et le salue. On se met tous à table, comme d'habitude personne ne parle. Avant ma sœur parlait tout le temps c'est elle qui engageait les discutions mais depuis qu'elle est partie c'est silence plat et ça ne s'est pas arrangé depuis sa disparition. Je ne sais pas pourquoi je persiste à venir si c'est pour ne rien dire. Je pense que c'est pour ne pas les laisser seuls. Je décide de commencer à parler lors du plat principal.

-Papa, Maman on m'a fait une offre d'emploi très intéressante.

Mes parents lèvent la tête et me sourient. Ils me félicitent.

-Et où se trouve ce job, me demande mon père ?

-Le job est à Madrid.

Quand je réponds à sa question, j'ai l'impression que j'ai lancé une bombe. Je savais qu'il risquait de mal le prendre. Ma mère est la première à parler.

-Chéri, c'est une blague ?! Tu ne peux pas y aller ! Je ne veux pas perdre une autre de mes filles ! Quand tu as décidé d'être policière, je ne t'ai rien dit mais là je ne peux pas te laisser faire. Je ne veux pas que t'y aille !

Je suis étonnée par ce que ma mère vient de dire. Jamais, ma mère ne m'a parlé de cette manière. Je regarde mon père, en attendant qu'il résonne ma mère comme à son habitude, mais non là rien. Il est d'accord avec elle.

-Je suis d'accord avec ta mère, dit mon père, si tu t'en vas ne reviens pas à la maison.

Je les regarde tous les deux en me disant que c'est une blague. Il faut que je choisisse entre mes parents et la seule chance de savoir ce qui est arrivée à ma sœur. J'ai besoin de le savoir pour faire mon deuil. Alors mon choix est fait et réfléchi. Je lève, prend mes affaires et me dirige devant la porte. Avant de partir, je dis :

-Je suis désolée mais j'ai besoin de savoir ce qu'il lui est arrivée pour pouvoir faire mon deuil. Si vous ne vouliez pas perdre votre dernier enfant c'est trop tard.

A la fin de ma phrase, je sors de la maison et rentre chez moi pour finir mes affaires. Quand j'ai fini, je pars me coucher et met mon réveil à cinq heures pour être prête à partir à six heures.

A coup de balleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant