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Chère Jenny

Ne sois pas stupide. Je suis là, je vais parfaitement bien et je vais aller nulle part. Tu n'as pas besoin de t'inquiéter, maman.

En plus qui est là pour me distraire, Charles peut-être ?

Et si les choses commencent à s'estomper pour toi, je commencerai à te rappeler des souvenirs, les bons comme les mauvais, là tu n'oublieras pas.

Te souviens-tu de la Saint Valentin l'an passé ? Tu avais reçu une rose envoyée par anonymat, ton admirateur secret. Nous avons joué les détectives toute la journée pour découvrir qui était l'admirateur secret.

Je ris tellement fort en ce moment. T'avais aucune idée que c'était moi.

Xo, Chloé.

En un claquement de doigt, tout mon plan s'écroula comme un château de cartes bousillé par le vent

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En un claquement de doigt, tout mon plan s'écroula comme un château de cartes bousillé par le vent.

- Je dois dire, ça m'a surpris, il continua. Mais ton envie de la popularité prend tout son sens. Tu veux te venger.

J'étais rigide et tendue, j'avais du mal à respirer. Mais je ne pouvais pas lui montrer à quel point ça m'affectait.

- Tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour ce que je veux, dis-je avec un ton dur.

Les tables se sont subitement retournées contre moi. Il pouvait facilement détruire ma réputation. Il était le prédateur et moi, la proie.

- Tu veux nous détruire, à cause de ce qui est arrivé à Jenny.

Mon pouls battait à son plein. Malgré le mode panique en moi, je le regardais droit dans les yeux. Mon corps ne devait en aucun cas me trahir.

- Tu ne sais pas ce que tu dis, Cal. Je laissa échapper un rire pour couvrir mon état nerveux.

- Peut-être, j'ai pas encore tout deviner. Mais je le ferai.

- Ça, c'est ton problème. Mais je te conseille de te taire si tu veux que ton père ne parte pas en prison.

Malgré le ton dur que j'avais employé, son sourire mesquin ne quitta pas son visage.

- Tu crois que je vais abandonner si facilement ?

- Tu n'as pas de choix.

Ses yeux se plissèrent un instant, montrant qu'il était en pleine réflexion. Puis son expression devînt neutre. Il m'offrit un sourire qui faisait ressortir son charme. Caleb était beau, très beau et il pouvait utiliser cet atout à sa guise. Afin, c'était la spécialité des élites. Mais ça ne marcherait pas avec moi.

- Si j'en ai un. Mais je préfère t'aider.

- Qu'as tu dit ?, demandai-je suprise. Je m'en foutais de paraître désespérée. J'avais besoin de lui et il le savait.

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