Jeno, Jisung, Jaemin, Renjun, Chenle et Mark, six amis inséparables, sont fan de Laser Game.
Ils le sont tellement, qu'ils en créent un dans leur lycée.
Personne à part eux ne connaît l'existence de cette attraction, hormis le proviseur.
Pourtant...
Jaemin regardait à travers ses écrans moisis son ami Jeno, ou plutôt son ennemi dans cette partie, passer dans l'un de ses couloirs préférés, remplis de fleurs sous lesquelles se cachaient ses plus splendides pièges.
« ...Dans les méandres de la nuit se fourre l'impolis, que les tombes de ces lis le ramène à son nid... Et si par un quelconque hasard l'incompris s'enfuit, il lui faudra revivre pour que revanche soit entamée. »
Jaemin ricanait avec une certaine hystérie, ce son si peu pure dévoilé par ses lèvres sacrées. Puis il se mit à rire aux éclats, une lueur de folie se logeant dans ses iris assombris.
Sur le terrain de guerre il devenait lui-même. Il aimait tout ce qui touchait à l'horreur. Cette sensation de peur dont il était le maître, mais aussi l'obsédé.
Et quel délicieux festin que de voir son amant prit au piège.
Ce fut en chantonnant qu'il se leva de sa chaise détruite pour aller rejoindre celui qu'il aimait.
Jeno était peut-être idiot, certes. Mais il connaissait bien le fou, maintenant.
Jaemin ne savait pas tuer Jeno.
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Chenle n'avait pas du tout accepté l'idée de mixer les équipes. Il adorait la sienne, et le fait qu'il se retrouve dans la même que celui qui avait voulu le trucider à la dernière partie, aka Jaemin, le rendait fou furieux.
Jisung : Dis, Chenle, on fait quoi dans mon étage ? Y'a rien à voir ici.
Chenle et Jisung, les meilleurs amis du monde. Mais le plus petit était si insupportable lorsqu'ils se retrouvaient alliés que le chinois avait toujours préféré l'avoir comme ennemi. Mais avec ces nouvelles équipes, il se retrouvait talonné de celui-ci durant toute la partie.
Chenle : Jiji, tu veux pas aller faire un tour tout seul ? J'suis safe ici, d'accord ? S'il te plaît.
Le coréen, tête baissé dans la pénombre, finit par se diriger vers la sortie de son propre domaine.
Enfin libre, le chinois soupira de bohneur, assis contre un lavabo. Il songeait au sourire de Jisung, à la manière dont il l'épiait de ces yeux d'un bleu plus profond que l'océan, de ce bleu qu'il aimait peut-être un peu trop fort. Du rire grave mais enfantin que ce garçon aux cheveux châtains et ébouriffés qu'il lançait lorsqu'il en avait l'envie, des grands bras de son meilleur ami qui l'enlaçait tendrement.
Chenle avait de la chance d'avoir un si grand ami que Jisung.
Mais il ne savait pour quelle raison, il avait l'impression d'être plus triste que jamais.
« Attends...je sens...je sens une odeur mais qui pue. Ouais, ça pue le seum par ici. »
Le petit chinois sursautait, affolé par cette voix qui lui était inconnu, la main crispée sur son arme. Il regardait dans tous les recoins de la salle de bain, illuminé de son plastron. =
« Ça sert à rien, j'suis dans le lavabo. »
Et la voix éclata de rire. Chenle regrettait soudain de ne pas être avec son ami coréen. A présent, il était prit au piège par l'intrus...seul.
Mais après tout, aujourd'hui n'était pas son jour. Il l'avait constaté le matin même lorsqu'il avait rapidement lu son horoscope sur sa brique de lait à la vanille.
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(ptn les vacances, la mer, la plage, la crème solaire...MAIS IL EST PARTIT OU LE SOLEIL ???!!! heureux de faire autre chose que réviser dans ma chambre -quoique jvais juste faire 4 h de violon au lieu de bosser ya pas de différence au fond- ; bref fermons notre gueule une bonne fois pour toute, jme casse c bon.
