Mon cœur s'affole de te voir,
À mes côtés quand vient le soir,
Même s'il fait noir,
Dans mes bras je peux te voir,Nous noyons notre malheur,
Dans le corps de l'autre,
Couvert de baisers et de sueur,
Et de ton Église je serai l'apôtre,Pendant la nuit nous nous mélangeons,
Pour enfin nous sentir complets,
Car sans toi je n'ai pas de raison
Et sans moi, qui te comblerait ?Alors on fait la bête à deux dos,
Avant de dormir le visage dans le cou de l'autre,
Etanchant une soif qui ne demande pas d'eau,
Et une faim qui ne veut pas d'épeautre,Nous pansons nos cœurs meurtris,
Et chaque jour de toi je suis plus épris,
Pourtant un jour viendra la fin,
Mais qui de nous deux supportera de changer de chemin ?Bêtes sauvages en quête d'amour,
Qui malheureusement ne dure pas pour toujours,
Qui retournent dans la forêt,
Blessées par l'espoir de vivre en paix.