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L'air froid me réveilla. Mon mal de tête a disparu mais mon épaule, je ne peux pas en dire autant. Rien que d'y penser, la douleur revient.

Je ne sais pas combien de temps j'ai "dormi", où est passé Calamité et si quelqu'un me cherche.

Faut que j'évite de me poser trop de question, mon mal de tête risquerai de revenir et je n'en ai aucunement envie.

J'essaie tant bien que mal de me mettre au moins assise, mais je n'y arrive pas. J'ai besoin de mes deux bras pour le lever mais mon épaule gauche ne me le permet pas.

Je recommence à pleurer, ne sachant que faire. Si personne ne me trouve aujourd'hui, qu'est ce que je fais ? Cela se pourrait que mon épaule soit cassée donc je ne peux pas me lever seule, ou du moins, sans aide.

-Putain... J'aurais bien crié, mais je ne veux pas alerter des pédophiles. On sait jamais.. Oh, c'est pas le moment de penser à ça, crie bordel de merde ! Depuis quand ma conscience me parle ? Ok, pas grave..

-Aidez-moi ! J'ai pas trouvé mieux... C'est con de dire "au secours".. Continue au lieu de dire ça ! Encore toi ? Bon..

-He ! MARY ! Son nom me vînt comme ça. Au moins on sait que je suis là, même si c'est pas Mary.

Je rassemble mes forces, j'envoie chier ma putain d'épaule et me met assise malgré la douleur qui me transperse. Cette douleur est si forte que je ne pus m'empêcher de pousser un cri de douleur. Les larmes coulent encore plus. Pourquoi j'ai eu l'idée de m'asseoir, j'aurais du rester couchée.

Vous me diriez "T'es assise alors lève toi maintenant." Ouè je veux bien sauf que j'ai plus 13ans et j'ai besoin de mes deux bras pour me lever.

Je suis maline en plus, ya presque personne qui prend se chemin appart moi. Si Mary me cherche, elle a peut être pas eu l'idée de venir ici. Je me remet à l'appeler, on sait jamais.

-Mary ! Je suis là ! Je m'arrêtais. J'écoutais. J'entendais. Oui, j'entendais des bruit de sabot ou je ne sais quoi, mais il y avait quelqu'un sûre et certaine.
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Point de vue Mary.

J'avais appelé les deux, mais aucune ne pouvait venir. Je suis dans une de ces merde ! Mais alors là, j'y suis complètement dedans.

Je m'arrêtais un instant, afin de réfléchir. Ew, calme, ça m'arrive pas souvent, je sais. Mais quand je réfléchis, c'est pour de bon.

Pendant mon silence, je pus entendre un appel.

-Mary ! Je suis là ! C'est elle ! Je lançais Pom's au galop.

Après une vingtaines de mètres parcourus, je distinguai un tâche rouge au milieu de cette herbe verte pâle. Oui, vert pâle. C'est Max, obligé. C'est la seule personne que je connaisse qui porte H24 son pul rouge "Enjoy Coca-Cola Trad-mark®" je descendais et courais vers elle.

Elle était assise, se tenant l'épaule gauche. Quand elle me vit, la première chose qu'elle fit, c'est me prendre dans ses bras comme elle pu.

Je l'aidai à se lever et elle me demanda où était Calamité.

-Je l'ai ramener à l'écurie. Yoko était resté à côté de Pom's.

Pendant le chemin jusqu'à l'écurie, elle me raconta ce qu'il s'était passé, en mentionnant les "trou du cul" qui avaient effrayé Calamité.
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Point de vue Maxine.

J'étais vraiment contente que Mary m'ai trouvée. Je lui avait tout raconter. La prochaine fois que je croise Kyle ou Josh, je vais leur dire 2 mots moi ! Bande de trou du cul !

Actuellement je suis dans la salle d'attente d'un médecin. Nan en fait je sais pas où je suis, mais je suis dans un hôpital. Mon épaule est cassée, j'attends pour faire le plâtre. Apres le coccyx, la dernière fois, me revoilà avec un plâtre cette fois ci ! Les médecins ne m'ont pas manqué même l'infirmière qui m'avait agressée. D'ailleurs, quand on parle du loup...

-Encore vous ? Vous avez quoi cette fois-ci ?
-L'épaule cassée. Et si vous continuez, il n'y aura pas que moi qui a quelque chose de cassé, c'est clair ? Répondis-je sèchement.

-Comment vous me parlez ?
-Je vous retourne la question madame "j'aime pas mon boulot alors j'agresse les patients"
-Heu... On va y aller hein... Fit Mary pour calmer le jeu.

-Oui cassez vous. C'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je me retournais et lui sautais dessus.

-Maintenant tu fermes ta gueule sale infirmière de merde ! Comme c'était insuffisant pour moi, en accompagnement de cette phrase mon poing droit parti dans sa joli gueule de pute, avec un peu plus de force que le jour où Jules a eu sa fête.

Elle était perdue, le creux de sa bouche saignait.

-Mais t'es malade ? Me cria Mary.

-Ouè. Maintenant on s'en va. Il devait y avoir une dizaine de personne qui avaient assister à ce "spectacle".

On sortais de l'hôpital et en cherchais un autre car à mon avis, je ne serai plus acceptée dans celui-ci pour un bon moment... Mais elle l'a mérité. Si on la fait chier, elle à qu'à changé de travail, écoute.

Pétasse.

Who are you ? ×TOME I×Où les histoires vivent. Découvrez maintenant