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                    Épisode 34

<<< Jamil>>>

Le docteur Jules me trouve angoissé à la salle d'attente pour me dire que c'était terminé, j'ai fondu directement en larme, Fatima... Ma petite Fatima est à présent une infirme.

Oumou- papa ne pleure pas, tout va bien se passer

Je la serre dans mes bras tellement fort.

Jules - si vous voulez je peux vous amener voir votre fils, il est très mignon

Je souris tristement et me lève salama à mes bras, devant la vitrine je regarde mon bébé, il est si minuscule que je pense même le regarder trop le brisera, je rigole les larmes aux yeux tellement que je suis heureux, oustaz Abdallah demande à docteur Jules s'il peut aller toucher le bébé, il me regarde pour savoir si j'approuve, ce que je fais immédiatement. Je le vois à l'intérieur lire quelques choses et toucher le front de mon fils et après lui murmurer quelques choses dans l'oreille, il ressort et nous sourit tous et demande à voir Zahra, qu'il devait rentrer aujourd'hui, j'accepte qu'il me devance déjà qu'elle dormait toujours...

                      <<< Zahra>>>

J'ouvre les yeux faiblement et la lumière l'aveugle je referme aussi avant de cligner plusieurs fois et de pouvoir m'adapter à cette lumière, je vois en premier oustaz Abdallah me souriant

Oustaz - félicitation mon enfant

Je soupire de soulagement, s'il me Félicite ça veut dire que j'ai réussi, ma famille est débarrassée de ses choses mystiques et que mon bébé... Mon bébé ?

Fatima - où est mon bébé ? Je panique

Oustaz - il se porte très bien, comment vas-tu ?

Fatima - alhamdoulilah...

J'essaie de bouger mon pieds pour me redresser mais je ne sens pas ma jambe droite

Oustaz - qu'est ce qu'il se passe Zahra ?

Fatima - ma jambe ? Pourquoi je n'arrive pas à la sentir ? Je suis paralysée? Oh mon Dieu...

Oustaz- calme toi Zahra, tu sais qu'Allah n'éprouve que ceux qu'il aime non?

Mes larmes coulent directement

Fatima - ou.i je bredouille

Oustaz - alors récite avec moi

Fatima - Ô Seigneur ! Je renifle et me mouche tant mes pleurs redoublent d'intensité. Il n'est de chose facile que celle que Tu as rendu facile et c'est Toi qui facilites les peines lorsque Tu le veux. Ô Seigneur ! Il n'est de chose facile que celle que Tu as rendu facile et c'est Toi qui facilites les peines lorsque Tu le veux. 139 dis-je

Lorsqu'il ferme les yeux sans doute pour trouver les mots justes pour me dire ce qui se passe, je soulève le drap qui me couvre et trouve que ma jambe n'est plus...

Fatima - m.aa j..ambee

Je reste fige à cette vue, l'information n'est toujours pas arrivée à mon cerveau alors je regarde sans pouvoir sciller

Derrière Le MasqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant