Rêve de FEU qui tire plus sur le Cauchemar

Je monte un escalier en colimaçon. Les marches de marbre gris défilent, encore et encore. Une voix résonne dans l'espace étroit. Elle me dit de monter, de venir.

Je grimpe encore et toujours plus. J'entends du bruit derrière moi. Je me retourne pour voir ce que c'est. Je ne peux plus faire demi-tour, de l'eau à réussi à s'infiltrer jusqu'ici, bien que j'ai monté cet escalier des heures durant. L'escalier est inondé. Et l'eau continu de monter. Elle lèche maintenant mes pieds. Je ne réagis pas, et elle atteint très vite mes épaules. Alors que je vais me noyer, j'entends la voix qui me dit de continuer, de venir.

Je me débat pour continuer, je cours sur les marches. Quand je débouche sur une vaste pièce, je sèche instantanément.

La pièce est joliment décorée de paravent orientaux et de tableaux anciens. Au centre trône une petite table ronde. Un pépé et une mémé sont assis face à face, la mémé dos à moi. Derrière le pépé, un faucon se tient sur un perchoir qui ressemble à un porte manteau.

Le rapace me dit de m'assoir. C'est la voix de l'escalier !

Une chaise apparait à la droite de la mémé. Un jeu de carte est posé sur la nappe blanche aux bords de dentelles. Je suis assise. Je saisi le paquet de carte et commence à les distribuées.

Je ne sais même pas à quoi nous jouons, mais apparemment, moi et la mémé avons gagner.

Le faucon s'envole et se pose sur l'épaule du pépé. Il l'incite à prendre une allumette. Je n'ai aucune idée de comment elles sont arrivées sur la table.

Le pépé ouvre la boite et craque une allumette. Elle se brise sans s'allumer. Il en reprend une sous la voix insistante du faucon. Une petite flamme prend vie. Le faucon presse le pépé de bruler la mémé.

Cette dernière ne doit pas réaliser ce qu'il se passe, car elle ne réagit pas.

Le pépé fait un mouvement circulaire avec l'allumette dans la main en direction de la mémé. Je la tire en arrière et il ne nous touche pas.

Ses yeux ont viré dans le même rouge carmin que ceux du volatile.

La nappe s'enflamme. Je lève la mémé de sa chaise, et elle manque s'écrouler sous son propre poids. Je la retiens. Le pépé se lève également, l'oiseau toujours sur son épaule. Il me sourit bizarrement, l'allumette en main. Il s'approche. Je prends le bras de la mémé et m'engage dans les escalier.

Ce ne sont plus les mêmes. Ils sont en métal et plein de petits trous. Je ne sais pas pourquoi, mais je monte entrainant la mémé derrière moi. Je ne sais comment, je me retrouve à la pousser en avant pour qu'elle aille plus vite. Le pépé et le faucon nous rattrapent !!!!!

Les escaliers s'arrêtent abruptement. J me retourne lentement. Le pépé est juste derrière moi. L'allumette est sur le point de s'éteindre. Mais il ne la lâche pas. Les flammes lèchent ses doigts, le brûle. Il ne s'en rend même pas compte.

Le pépé prend feu et l'oiseau s'envole. Le faucon ricane d'un air narquois. 

Le pépé garde son visage de fou et continue à se rapprocher de nous. On recule. La mémé glisse et tombe dans le vide.

Je regarde sa chute, désespérée. Je m'assois. Le pépé me surplombe. La terreur s'accroit, le feu commence à me bruler et je manque d'air.

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Je m'éveille en sursaut. Je suis en train de m'étouffer en plaquant ma couette sur mon visage et en m'auto-étranglant, une main autour de mon propre cou.

Je tente de me rendormir pendant plusieurs heures, mais chaque fois que je regarde quelque part ou que je ferme les yeux, je revois le visage du pépé et la couleur des flammes. Je revois chaque scène avec une précision effrayante. Chaque détail est gravé dans ma mémoire à jamais.

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Ça fait 2 ans maintenant, mais cette nuit là m'effrayera toujours autant et je ne suis pas prête de l'oubliée.

J'espère que vous avez apprécier, cette histoire est vraiment l'un de mes rêves (cauchemars) et ce qui s'est passer après est réel.

P. S. : Pour le concours de fosti21 et LunaStars_06