Mon rantbook, tout simplement

L'amitié

J'ai beau avoir toute la motivation du monde les gens ne veulent pas de moi. Les gens ne m'aiment, pas les gens auxquels je tiens, les gens qui me paraissent sympa ne font spontanément aucun effort. Je me demande si un jour je trouve quelqu'un qui qui fera les choses comme moi qui me rendre la pareille. Être seule à écrire, à parler et à faire tous les efforts ; une relation à sens unique c'est pas intéressant. Comment rencontrer des gens si nous rencontrer pour me rencontrer ? Pourquoi les gens bien en ont rien à faire de moi ? Après je m'étonne que j'ai pas confiance en moi et que je me trouve nulle mais les gens n'en ont rien à faire de moi. Faut-il que je trouve quelqu'un qui apprécie, que j'essaie de changer pour qu'on s'intéresse pas moi ? J'en ai marre d'attendre la bonne personne je pense pas qu'il y ait d'âme sœur, je crois pas coup de foudre d'amitié peut-être que ça existe mais j'en ai marre d'essayer de trouver. J'ai pas envie de changer parce que c' est trop dur et c'est inutile. Chaque personne cherche une différente personnes et je ne peux pas être toutes ces personnes à la fois, je peux pas savoir à l'avance qui cherche la personne qui est devant moi. Quand je rencontre quelqu'un et qu' il y a un bon feeling je veux tout de suite améliorer les choses, faire ce qu'il y a de mieux et j'en fais trop. Peut-être que c'est pas possible une semaine de devenir ami avec quelqu'un mais au lycée j'ai l'impression que la routine ça tue, qu'il est impossible faire des amis parce que c'est toujours le même refrain : métro boulot dodo et jamais de nouveauté. Cette lassitude est insupportable, j'attends et vénére chaque exception à cette routine. Mais les exceptions doivent partir, rester occasionnelles, sinon ça deviendrai la routine, n'est-ce pas ? Chaque départ renforce mon sentiment de solitude. Alors à quoi bon ? On ne sent la fatigue que lorsqu'on a pu se reposer. On voit la vie en noir lorsqu'on vit des choses difficiles. Autrement, dans le feu de l'action, on ne sent pas la douleur. Mais quelle est la vraie vision du monde ? Le vie est-elle celle qu'on voit lorsque qu'on est heureux ou lorsln qu'on broie du noir ? Mes visions de la vie me semblent si réalistes à chaque fois... C'est ça de voir le verre plein ou vide ?
Joie ou tristesse, bon ou mauvais jour.
Je ne sais pas si ce que je ressens est réel et ça le fait peur. Je suis comme un caméléon qui a oublié sa réelle couleur à force de se fondre dans le paysage pour échapper aux prédateurs. Mes prédateurs sont les autres. Depuis toujours j'ai fait semblant pour pas que les autres se moquent de moi, ce qui ne marchait pas forcément. À mon entrée au collège j'ai perdu la vraie part de moi. Maintenant je ne sais plus qui je suis, qui j'aurais été si je n'avais pas été influencée. Je ne sais pas si je ressens réellement des choses pour certaines personnes ou si c'est juste du fake poussé jusqu'au bout. J'ai tellement pris l'habitude de mentir que je suis incapable de détecter mes propres mensonges. Qui suis-je au fond de moi ? Je suis incapable de le dire. Je suis influençable, terriblement. La vérité est que je ne sais plus agir seule. Je ne sais plus penser seule. Toutes les musiques que j'écoute en boucle ont été influencées, conseillées par des ami.es. Ces mêmes musiques que je considèrent comme forgeant mon identité entière tellement je les écoutent. Elles sont capables de changer mon humeur.

Ce texte est vraiment parti n'importe où, j'ai l'habitude d'écrire en me laissant guider par mes pensées mais j'avoue que là c'est parti loin... De toute façon ce rantbook n'a plus aucun sens, c'est passé d'un livre où je mettais toute ma bonne humeur à un livre pour passer ma colère ou ma tristesse ou encore mon incompréhension. C'est étrange. Mais c'est là que j'écris ce que je veux dire à des gens. Je m'en fiche que tout le monde puisse le lire. Parce sur personne ne va lire ça. Et aussi parce que, même si je l'assume pas, je n'ai aucun secret pour personne. Je n'aime pas cacher des choses, je veux tout raconter à tout le monde

Zut je me suis encore perdue, j'ai continué à parler. Je suis vraiment incorrigible. (J'avais absolument envie de mettre un smiley à la fin de cette phrase, je n'en ai pas mis mais faites comme si il y en avait un, sinon ça paraît trop sec)