ᴘᴀʀᴛ.ɪɪ

100 18 5
                                    


Il se tenait face à elle,
Un sourire espiègle sur le visage,
Alors qu'elle l'observait avec merveille,
Comme si elle observait un sage.

Une lueur de défiance dans le regard,
Ils se croyaient malins,
Alors qu'ils devaient paraître ringards,
À se donner des surnoms enfantins.

La rue était pleine à craquer,
De gens qui utilisaient leurs regards pour les critiquer,
Laissant les bruits de l'environnement les bercer,
Alors qu'ils pensaient être seuls tant ils étaient concentrés.

Un éclat de rire se fit entendre parmi la foule,
Alors que la brunette le dévisageait,
À cause d'un surnom trop négligé,
Qui lui fit faire une triste moue.

Étant faussement blessée,
Elle lui a tournée le dos,
Avant de ne continuer à marcher,
Suivit de très près par cet ado.

Lui attrapant délicatement le bras,
Afin de la faire se retourner vers lui,
Et il se baissa,
Tandis qu'elle retourna la tête vers un passant aigri.

Face au rire moqueur de celui-ci,
Elle lui tira la langue,
Telle une petite fille,
Affichant désormais une mine marrante.

Déviant par la suite son regard vers le jeune homme aux cheveux en pagaille,
Elle fronça durement ses sourcils parfaitement taillés,
Avant de ne laisser un rire enfantin prendre place,
Face à l'aire confus que son copain affichait.

Entraînant un nouveau rire de la part de ce dernier,
Il se releva lentement,
Avant de ne placer ses mains sur ses hanches,
Et de lui déposer pleins de légers baisés sur le bout du nez.

Leurs rires résonnaient dans les rues de cette grande ville,
En une parfaite harmonie symbolique,
Alors que leur amour l'un pour l'autre était bel et bien visible,
Propageant ainsi de la gaité dans ce monde qui semblait vide.

La joie semble faire partie de leurs quotidien,
Il est clair que tout paraît parfait,
Et même si ça l'est,
Je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi ce bonheur n'est pas mien.

ᴄᴀʟᴠᴀʀʏ - 𝒑𝒐𝒆𝒎𝒔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant