Recueil OS: Anime x reader

Chifuyu (Tokyo revengers)

ATTENTION! SPOIL DES SCANS!

Pour lire cet OS, il faut avoir lu jusqu'au scan 195 je crois.

Tes yeux te piquaient, ton crâne te lançait, tes paupières papillonnaient chaque seconde. Mais tu ne pouvais pas arrêter, non. Ce livre était bien trop passionnant pour tu puisses le fermer et mettre ta lecture sur pause.
Ça faisait des heures que tu te disais sans conviction « Allez, un dernier chapitre et après j'arrête! » dès que tu arrivais sur une page blanche, signe d'une fin de chapitre. Et ça faisait des heures que tu n'avais pas levais les yeux de ton livre. Mais un bâillement particulièrement insistant te fis lever les yeux de ton livre. Tu en profitas pour regarder l'heure au plafond. 4h20. Il était peut-être un peu tard. Reprenant ton livre, tu te mis à compter combien de chapitre il te restait. Trois, il t'en restait trois. Tu fis un rapide calcul dans ta tête et conclus que ça te prendrait environ trente minutes. Tu hésitas deux secondes, imaginant très bien ta tête au réveil le lendemain matin et le caractère de cochon que tu auras toute la journée sans tes neuf heures de sommeil hebdomadaire. Mais tu secouas finalement la tête pour chasser l'idée d'arrêter ta lecture. Foutu pour foutu, tu n'aurais déjà pas assez d'heure de sommeil. Et puis ce n'est pas toi qui allait te supporter le matin, et pour une fois, tu t'autorisas à être un peu égoïste.
Alors que tu venais te remettre à ta lecture, ton pied bougea légèrement et fut soudainement pris de fourmillements désagréables. Tu grognas légèrement et du lâcher ton livre pour essayer de masser un peu ton pied afin de disperser les fourmillements, en vain. Par contre, le livre qui était posé contre ta jambe, se renversa après un mouvement trop brusque et de referma, perdant ainsi ta page. Tu grognas un peu plus fort et du lâcher ta jambe pour ramasser ton livre, qui était maintenant dans au sol à cause de ton dernier mouvement. Alors que tu essayais de retrouver ta page en jurant doucement, une voix ensoleillée surgit a côté de toi:

- Qu'est-ce que tu fais?

- J'ai perdu ma page.

- Tu as lu combien de temps?

Tu restas sans réponse, sachant très bien qu'il connaissait la réponse. Tu l'entendis soupirer.

- Tu exagères. Tu ruines ton sommeil pour un livre que tu pourrais lire le lendemain.

Tu te retournas finalement vers lui après avoir trouvé ta page. Tu pouvais voir que son visage était à la fois dans l'ombre et dans la lumière, lui donnant un côté mystérieux. Les paupières qui recouvraient ses yeux ensommeillés semblaient lourdes, encore plus lourdes que les tiennes. Ses sourcils étaient froncés, signe de sa réprobation. Il était appuyé sur son coude, pour relever légèrement son torse. Ses cheveux coupés en uppercut, retombaient légèrement sur son front. Sur son oreille gauche, sa boucle d'oreille brillait grâce à la lumière qui se reflétait à l'intérieur.
Il te fixait, attendant un geste ou une réplique de ta part.

- Oui mais non. C'est pas la même chose. Tu vois il y a une différence entre lire la nuit et lire le jour. En plus, ce livre il est beaucoup trop bien donc je peux pas le laisser deux secondes. Et puis, je n'aurais pas dormi de la nuit, car j'aurais été trop intriguée.

Chifuyu eut un sourire amusé en entendant tes excuses un peu pourries (et tu en avais conscience).

- Mais tu as assez lu là. En plus tu commences à faire l'enfant, signe que tu dois dormir.

- Mais il ne me reste que trois chapitres!

- Non.

- Mais...

- Non.

- T'es pas sympa.

- Je sais.

Son ton était à la fois exaspéré et amusé à cause de ton obsession et à cause de la tête que tu tirais en boudant. Il se pencha vers toi pour t'arracher brusquement le livre des mains. En le voyant faire, tu poussais un cri d'effroi:

- Fais attention! Tu vas l'abîmer ! Il est fragile tu sais!

Chifuyu soupira puis te répondis:

- Mais non, arrête il est comme neuf.

- Hum... J'en doute. Tu l'as pris trop brusquement pour qu'il aille bien.

L'ancien membre du Toman posa le livre sur sa table de chevet puis se pencha à nouveau vers toi, et, avec le plat de sa main qu'il aplatit sur ton torse, te força à t'allonger. Il te demande ensuite d'éteindre ta lampe de chevet, ce que tu fis avec mauvaise grâce. Tu l'entendis ensuite soupirer d'aise quand il se recoucha, ce à quoi tu répondis avec un grognement agacé, pour ainsi à bien lui faire comprendre que tu étais en colère contre lui.
Tu voulus ensuite te tourner vers le côté, mais tu te sentis attiré par son bras et sans même tant rendre vraiment compte, tu étais contre son torse.

- Arrête de faire l'enfant T/P.

Tu grognas encore une fois, ayant conscience que ton comportement était ridicule.

- Je te déteste.

- Ca tombe mal, moi je t'aime.

Tu esquissas un petit sourire, sentant que tu aimais de plus en plus cet homme.