Chapitre 1 (Black Out)

643 28 1
                                    

Ce matin je me réveille dans une chambre inconnue avec un mal de tête affreux.
Je me rends vite compte qu'il n'y a personne d'autre dans le lit je n'ai aucune idée de l'endroit dans lequel je me trouve je me trouve. J'essaie alors de me remémorer la veille. La seule chose dont je suis sûr est que j'ai eu des clients hier, 3 pour être exact.

~
Hier à 19 heure un client m'appelle et fixe le lieu de la rencontré. Ce dernier n'a pas été brutal contrairement à d'habitude. Il devait sûrement être sobre pour une fois. C'est certainement pour cette raison qu'il ne m'a presque rien donné.
Après avoir tiré son coup il m'a deposé sur mon trottoir. Le trottoir, mon principal lieu de rencontres. C'est sur ce trottoir que je me fais des contacts, sur ce trottoir que je perds ma fierté, le peu de fierté qui me reste.
Enfin bref , je me suis installé à mon point de rendez-vous habituel et j'ai attendu pendant peut être une heure pas plus. Je commencais a fatiguer mais c'est lorsqu'une très belle voiture noir s'est arreté devant moi et que j'ai vu un homme dans la quarentaine à travers
la vitre que j'ai sorti mon sourire aguicheur. Il avait l'air riche et était sûrement désespéré pour venir jusqu'a moi.

C'est en sortant de son appartement que j'ai rencontré le dernier client. Il était là à m'attendre, il avait certainement entendu des gémissements chez son voisin et avait en tête d'être le prochain.
Avant même qu'il ne dise quelque chose j'ai su qu'il voulait que je le suive.
A vrai dire en un an j'ai appris à reconnaître les clients potentiels. Tout ce joue dans le regard, ce regard pervers et méprisant qui te fait te sentir comme un objet. Le truc est de rentrer dans le jeu et de foncer. Que je le veuille ou non, je dois y aller, je dois me vendre, je dois elargir ma clientele.
En passant la porte j'ai eu l'impression de déjà vu: l'agenssement des pièces etaiet le même.
Je me suis alors directement dirigé vers le salon et m'allongeant sur le canapé en cuir. J'essayais de parraitre sexy. Je commença alors par enlever le surplus de vêtement que j'avais, et c'est une fois caleçon que je le vis réapparaître. Il étaiy sans doute aller dans la cuisine puisqu'il déposa sur la table une bouteille de champagne. Il s'asseya a côté de moi et posa sa main en haut de ma cuisse près de mon entrejambe. L'homme approcha son visage du mien et me sussura a l'oreille d'une voix qui se voulait bandante :

- J'ai envie de te prendre, là tout de suite sur la table, te baiser jusqu'à ce que t'en oubli ton nom, mais je veux porter un toast avant.

Un toast? Je ne répondis rien malgré ma surprise et le regarda dans les yeux. Ils étaient injecté de sang et son regard etait durs et pervers. L'odeur de whisky qu'il dégageait me déstabilisa. C'est à ce moment que je revint à la réalité. Il avait déjà détourné les yeux et ouvrit la bouteille de champagne. C'était exactement ce qu'il me fallait,un remontant. Je devais reprendre confiance je devais boire pour supporter les prochaines heures qui prometaient d'être longues.

- Porter un toast à quoi? Demandais-je au d'un moment.

-On va fêter ma liberté.

-Vous sortez de prison? Je commencais à m'inquiéter..

-Non. La pute qui me servait de femme. Elle s'est barré.

Je ne savais pas quoi répondre à ça.
Après quelques verres et je me suis senti bizarre, je n'étais pas dans mon état normal. Je fis comme si de rien était.
~
23h. Une heure déjà était passé. Je n'avais pas de temps à perdre. Je me sentais lourd et ne pouvais plus bouger. Je senti sa main remonter le haut de cuisse, il se mit à califourchon sur moi et posa ses lèvres sur mon cou. Je me laissa faire et commença à malaxer ses fesses. Et il commença à se mouver contre moi . Je le sentais déjà dure au niveau son entrejambe. Après quelques secondes il me pris par les poignets et me repoussa pour échanger nos places. La pression de ses mains autour de mes poignets commençai à me faire mal . J'avais envie de me débattre mais je ne pouvais pas. J'avais l'impression que je ne m'appartenais plus, comme si...
Putain ! Ce connard m'avait sûrement drogué!
Alors que je le tentais de le repousser il me cracha dessus.

- Laisse toi faire petite pute. Je te paie pour ça , c'est ton job.

Il se deshabilla et c'est une fois nu qu'il me colla contre lui et m'embrassa. J'avais envie de vomir, il puait le tabac et l'alcool. Il se recula et appuya sur mes épaules de manière à me faire me mettre à genou devant lui.
J'insera son sexe dure dans ma bouche et commença à faire des va et vient. Il faisait des mouvements brusques avec son bassin pour que son sexe bute au fond ma gorge.
Je déteste ça, j'ai même plus le souvenir d'avoir pu aimer ça un jour. Il pris mes cheveux en main et appuya sur ma tête pour que je le prenne entièrement en bouche et nous restames immobile quelques secondes.
J'utilisa alors le peu de force que j'avais et inséra mon majeur dans son entrée, puis l'index. J'avais pris cette inniciative pour le faire venir plus facilement. Il ne réagi pas de suite mais, alors que je commençai à mouver mes doigts en lui il des gémissements sortaient de sa bouche à gémir. Il vint dans ma bouche quelques instants après.
Après ce moment c'esto le trou noir. Je n'ai aucune idée de ce ce qui s'est passé ensuite.

~
N'ayant aucune idée de l'endroit où je me trouve je décide de me lever. J'ai mal aux fesses et mon crâne me faisait un mal de chien.

Je me dirige alors difficilement vers la porte et y trouve un mot accroché :

"700 balles pour toi et surtout pour ton cul. J'espère que ce dernier ce souviendra de moi. 30£ pour le taxi."

700 £ ?! En un an c'est la première fois que je gagne autant avec un client.

Après mettre habillé en vitesse je décide donc de rentrer chez moi sans même prendre le temps de me regarder dans un miroir.

Une fois arrivé chez moi je prends aspirine et m'allonge sur mon canapé miteux. Le trajet en taxi était horrible, il est 9h et une nouvelle journée commence.

Le trottoir d'en face  (larry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant