De part sa carrure imposante, d'ailleurs plus grande que la plupart de ses camarades et son timbre de voix pouvant descendre bas, Aliénor avait réussi à tromper tous ses cadres et avait réussi a intégrer la formation pour devenir Garde Royale, qu'elle avait réussi avec brio terminant deuxième de sa promotion.Elle attendait qu'on lui donne ses consignes pour sa première journée officielle en tant que Garde royale. On lui tandis un billet cacheté, Aile royale, elle allait devoir garder la porte de la chambre de la reine. Elle se raidit, déjà des responsabilités importantes, il était nécessaire qu'elle ne fasse pas d'erreur, là il était question de la vie de sa majesté la reine de France. Elle inspira un grand coup, récupéra son casque posé sur le bureau de son général, le salua avant de quitter son bureau et de se diriger d'un pas visiblement décidé mais intérieurement fragile vers les logement royaux.
Elle y rejoignit le garde qu'elle devait relever, ils se saluèrent dans les règles et elle pris place au même endroit où se trouvait son camarade avant, à gauche de la porte.
Elle ne bougea pas de cette position des heures durant, la seule compagnie qu'elle ai eu durant ce laps de temps était certains de ses collègues qui patrouillaient dans les couloirs et qui lui demandait de lui rendre compte de tout éléments pouvant attirés leur attention.
Le silence s'était installait de nouveau dans ce grand couloir qui lui faisait face quand elle entendit des voix se rapprocher de la porte dont elle avait la charge. Les portes doubles s'ouvrirent et laissèrent apparaitre deux gardes tenant la poignet des portes et laissant passer sa majesté la reine. Le coeur d'Aliénor accéléra quand la reine passa à son niveau et qu'elle pouvait enfin l'apercevoir. Ce moment était la première fois que la jeune garde voyait la reine autre que sur des peintures qu'elle avait pus apercevoir auparavant. Elle était plus grande que ce qu'elle pensait, sa prestance illuminait la pièce mais ses traits tirés et son expression froide mettaient tout le monde d'accord, il ne fallait pas faire un seul pas de travers sous peine d'être écrasé sous sa semelle et de disparaitre de la surface de la terre comme un quelconque cafard.
Le parfum qui suivait cette dernière était boisé, et une légère touche fleuri arrivait sur la fin, sans raison Aliénor inspira profondément pour profiter au maximum de ces senteurs, la reine se retourna à ce moment là, était-ce de sa faute ?
- Je ne vous ai jamais vus ici vous. Finit par dire Catherine
- J'ai pris mes fonctions ce matin votre majesté, c'est un honneur que d'être chargé de votre sécurité.
- Une bien douce voix dans un corps si imposant. Bienvenue au château.
- Merci votre majesté.
Aliénor se remit au garde à vous le temps que la reine était encore visible en face d'elle, puis quand elle pris à droite la garde pus se détendre et respirer un coup.
La journée suivait son court, la reine ne cessa de faire des allés retours, la seule action qui pouvait égayer la journée de la jeune femme jusqu'à ce qu'il soit arrivé l'heure de 20h, ce fut à ce moment là que son camarade vint la relever. Elle repartit dans ses quartiers qu'elle partageait avec 3 autres gardes et y déposa son uniforme ainsi que son armure et prit quelques affaires et descendit jusqu'aux berges de la Loire afin de se laver avant de s'arrêter par la cuisine pour prendre son repas en compagnie des valets de la famille royale.
- Alors ta première journée Edouard ? Demanda un des valet en s'adressant à la jeune femme.
- Longue mais c'est le travail, il n'y a pas le choix, peut être que demain mon poste sera un peu plus mouvementé ou peut être même pire, rigola gravement la jeune femme pour entretenir l'illusion de sa masculinité.
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L'AMANTE MEDICIS
Romance1557, le roi Henri II met de coté son épouse, la reine Catherine de Médicis en invitant sa favorite, Diane de Poitiers, à la cour et allant jusqu'à porter ouvertement les couleurs de cette dernière, forçant Catherine à vivre avec cette trahison. C...