Union si parfaite pour une vie parfaite. C’est ce que croyait au début une jeune fille d’Afrique. Elle pensait que seules les princesses des contes pouvaient trouver l’amour véritable, mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que toute personne avait une union déjà préétablie dans ce vaste monde.
Que ce soit un amour fraternel, maternel ou bien un amour avec un grand A ; nous avons tous eu l’occasion de le rencontrer. C’est ce qu’on nommait « Alchimie ».
Soit, l’alchimie définissait une union fusionnelle entre deux êtres soit, un potentiel magique. Mais qui croit en la magie à notre époque ? Et si je vous disais que cette magie existait belle est bien et que l’alchimie n’avait qu’une seule et unique définition, me croiriez-vous ?
Sans-doute pas, mais une personne en ce bas monde en était persuadée, bien avant que je n’écrive ces lignes.
L’alchimie n’est ni amour ni magie, elle n’a pas de définition propre, ce n’est qu’un mot, un terme qui définit des sentiments, des sensations. Ce mot peut très bien être définit comme quelque chose de scientifique ; quelque chose de sentimentale tel que le grand amour ; quelque chose qui relève du surnaturel, de magique pour ceux qui y croient ou qui possèdent des ancêtres chamans ; cela peut être une union entre deux êtres : on peut dire qu’il y a une alchimie entre un homme et son chien.
Chaque personne est capable de donner sa propre définition à l’alchimie en fonction de son vécu et de son expérience.Pour Terabel tout était nouveau, elle croyait en certaines choses que personne ne croit, elle croyait en la magie, la magie des rêves et de l’espoir.
Terabel aimait se poser là, dehors, couchée dans l’herbe entourée de belles fleurs. Le pollen flottant dans le vent, chatouillant ses cils d’une longueur sans pareille.
Dans ses pensées elle continuait à rêver et à imaginer des histoires des plus belles qu’elle pouvait créer. Même en réfléchissant bien ses propres pensées n’étaient pas bien organisées, dès qu’elle pensait à une chose, la seconde d’après cette pensée s’envolait pour laisser place à une autre ; elle avait l’esprit très fugace.
Des larmes perlaient sur ces joues rosies par le froid, elle n’était pas faite pour le monde du travail, c’était une rêveuse, elle n’aimait pas ce qu‘elle faisait, son nouveau travail en tant que secrétaire dans une entreprise d’aspirateur. Tous les jours elle prenait les appels incessants de la clientèle.
Elle préférerait imaginer un monde rempli de féerie et de magie, un monde sans notion d’argent et le souci des échéanciers, des prêts et des banquiers.
Elle voulait créer des histoires, des histoires pour ses frères et sœurs, pour qu’ils continuent de rêver et espérer, elle contait des histoires d’amour et de princesses pour elles et pour eux, de la fantaisie et des chevaliers courageux.Chaque matin avant d’emmener ses frères et sœurs à l’école elle leur disait de boire leur nectar d’étoile ; elle imaginait que c’était une potion remplie de rêves et d’espoirs ; alors qu’en réalité il ne s’agissait que d’eau, l’or bleu de l’humanité.
Non loin de là, dans un café de Paris, avant de commencer ses interminables heures de travail, en tant que secrétaire, elle noircissait les pages Word de son écran d’ordinateur avec des histoires. Elle s’imaginait l’héroïne de chacune d’entre elles.
A ce café cette jeune fille fit une rencontre un charmant serveur lui demandant ce qu’elle voulait prendre ce matin, une rencontre des plus ordinaires.
Il portait une chemise bleu clair avec les manches retroussées, et un pantalon marron, il s’agissait sans doute d’un uniforme de travail. On pouvait apercevoir sur son bras gauche un tatouage en forme de Sylphe et sur son bras droit le symbole d’un des signes astrologiques. Il avait beaucoup de boucles d’oreille à l’oreille droite et seulement une seule à l’oreille gauche. Un sourire charmeur se dessinait sur ses lèvres et ses yeux persans bleu saphir la scrutaient, ses sourcils épais accentuaient son regard.
Sur le côté gauche de sa chemise, il y avait une étiquette où l’on pouvait lire le prénom « Célyo ».
Chaque jour, Terabel le croisait sans lui adresser un seul mot, ils partagèrent seulement quelques regards intenses. Il y avait une atmosphère étrange entre ses deux êtres.
Un collier en raccord avec ses yeux était posé délicatement sur le col de sa chemise, il ressemblait étrangement à un des colliers de cette demoiselle.
En voyant ce collier si semblable au sien, elle se souvint d'une ancienne légende que lui contait sa grand-mère : « il y a bien longtemps, à l’époque des guerriers et des grands sages ; précédant les grandes guerres, quatre pierres avaient été trouvées dans les souterrains de la terre.
Chacune d’entre elles avaient été reparti dans chacun des clans qui régissait le monde.
Il avait été constaté que ces pierres avaient une influence sur le comportement humain, les grands sages, les chamans, mediums et autres spirituelles voulaient les conserver pour accroître leurs capacités de divination.
Mais malheureusement, l’un des quatre clans fut corrompu par la soif de pouvoirs, le chef de ce clan trahit le pacte qui avait été préétablie par les quatre clans, en volant les trois autres pierres. Les trois autres clans offusqués par cette trahison, prirent une grande décision qui allait changer le monde à tout jamais. »
La jeune fille, n’as jamais vraiment su ce qu’il s’était passé ensuite. Tout ce dont elle se souvenait c’est que chaque clan avaient réussis à récupérer les pierres volées et que par la suite les chefs de ces clans avaient transmis leur pierre à chacun de leur descendant; pour que la prospérité de ce monde continue de se diffuser.
Au début elle ne croyait pas aux légendes de sa grand-mère, elle pensait qu’il ne s’agissait que de fabulations, d’histoires pour s’endormir ; et si ce n’était pas le cas ? Et si depuis toutes ces années les légendes existaient belle et bien. Qui a dit que les légendes n’étaient pas réelles ? Le monstre de Loch-Ness peut très bien existé, peut-être qu’il préfère rester caché ? Le Choupacabra, le Yeti, le Cerbère, le Griffon, la Harpie, le Satyre, le Titan, la Sirène, l’Achlis, l’Agogwe, les Aziza, l’Emela-ntouka, la Chipique, l’Esprit de brousse, les Kachinas, le Mokélé-mbembé, l’Ours Nandi, le Serpent arc-en-ciel, les Mimi, le Uchchaihshravas et même la Salamandre ; sont dites créatures légendaires mais pourtant elles pourraient exister… la science n’explique pas tout.Elle prit conscience qu’elle faisait partie de l’un de ses clans. Toutes les légendes qu’elle avait entendues lui semblaient réelles. Les fameux chef de clans avaient fait en sorte d’effacer dans la conscience humaine l’existence de ces créatures légendaires. Ils avaient supprimé de l’esprit des Hommes la manière d’utiliser la magie, jusqu’à son existence même.
Son esprit était submergé par les vagues du chagrin ; des larmes se formèrent dans le creux de ces jolis yeux vert émeraude, quel triste désarroi, ne plus connaître cette aspect merveilleux de la vie, de ne plus utiliser cette magie. Elle voulait que tout le monde se rende compte de l’existence de cette magie. A elle seule et même avec beaucoup de foi, elle ne pouvait dévoiler la face cachée de ce monde. Les gens ne changent pas ce en quoi ils croient et ce qu’ils sont.
Dans son élan rempli d’émerveillement et d’engouement , elle fit plusieurs recherches sur les clans. Chaque clan était nommé par le nom d’une pierre ainsi qu’un être élémentaire.
La salamandre était l’être élémentaire du clan Rubis. Pour le clan Cristal, le symbole était les ondines ; le sylphe était associé au clan Saphir et pour ceux qui possédaient la pierre émeraude comme la jolie jeune fille, l’être élémentaire était le Gnome.
Elle voulait retrouver les descendants pour qu’à eux tous ils puissent dévoiler ce secret. Méricles, descendant du clan Cristal ; Fiama, descendante du clan Rubis et Célyo est le descendant du clan Saphir.
Tout devenait plus clair maintenant, toutes ces personnes elle les avait déjà rencontrées au moins une fois dans sa vie, et à chaque fois elle avait ressenti ce lien si puissant.
Elle prit une grande décision après avoir longuement réfléchit... Les réunir en un seul endroit. Mais, comment pourrait-elle le faire ? Elle avait si peu de temps devant elle.
Le temps passe si vite et si lentement à la fois ; les pages de son existence ce noircissaient, et le temps s’était déréglé de sa pendule.
La pendule sonna 8h, c’était l’heure.
VOUS LISEZ
La nuit, Les étoiles brillent
KurzgeschichtenSuivez l'histoire farfelu d'une jeune demoiselle à la recherche d'histoires à raconter et de réponses.