C'est comme la confiance. J'en ai tellement donner pour qu'à la fin, je me fasse trahir. A force de me faire trahir, j'ai perdu confiance en moi. Et pas qu'un peu. Je me suis sentie tellement conne, tellement seule. Au moins j'ai pu comprendre que pour finir la solitude est la seule option pour ne pas souffrir ou du moins, me protéger pour éviter toute souffrance venu de l'extérieur. Je ne dis pas que je ne souffre pas, mais moins qu'avant.
Le plus blessant c'est quand je me sens mal et qu'il y a du monde autour de moi. Et que c'est comme si ma douleur était transparente, mais que moi je suis là. C'est comme si j'étais entouré d'aveugles.
Il y a des moments où j'ai envie qu'on voit à quel point je vais mal sans même en parler.
Quand je rencontre de nouvelles personnes, je me montre froide ou gentil en fonction de la personne. Lorsque j'arrive à avoir un minimum confiance en certaines personnes. C'est que la personne vaut le coup. Mais je n'oublie pas le fait que toute confiance peut être rompue à tout moment. Alors je vie avec cette crainte qui est et restera toujours en moi peut importe avec qui je suis.
Pourtant il y avais des moments où j'avais envie de faire confiance, de me dire que se n'est pas si grave si je me retrouve encore une fois seule, de toute façon je ne pourrai pas l'éviter toute ma vie.
C'est fou comme la confiance est l'une des base de toute relation. Mais c'est souvent la confiance qui crée des relations. Les deux vont ensembles comme elles peuvent être ennemis.
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Dans ma tête
Non-FictionDans ma tête, toutes mes pensées se bousculent aux bouts de mes doigts pour être écrite. Écrire ses pensées permet de faire place à d'autres et de se sentir mieux. Alors j'ai décidé de le faire. D'une phrase est né un paragraphe.