"𝗜 𝗪𝗜𝗦𝗛"

PROLOGUE

Je ne pourrais pas décrire avec le brio que vous attendez de moi, ce lieu ayant accueilli d'innombrables rencontres. Mais sachez que je ferais de mon mieux.

Nous nous trouvons actuellement au "Tsubaki cafee". Les tsubakis, ou camélias en francais, symbolisent le divin au Japon. Elles suggèrent une ambiance accueillante et calme, le café, créé deux ans plus tôt est géré par Sato Miyachima, un veuf aux manières rudes cachant une bienveillance extrême. Très jeune, sa femme à appris être stérile et atteinte d'un grave cancer. Elle désirait ouvrir un café où les cafés et les éclats de voix résonait. Malheureusement chaque seconde est un pas de plus vers le mort, et elle décéda dans un accident liés à une attaque de supers-vilains, avant que sa maladie ne l'achève.
Après avoir réalisé le désir de feu sa femme, le quotidien calme et monotone de Miyachima se vit brusquement changer lorsqu'il embaucha Maki Sutzuki, adolescente extravagante et maladroite.
Maki Sutzuki était née d'un malheureux accident, d'une jeune femme qui avait tendance à faire la tapin et de légers penchants pour la drogue et les boîtes de nuit mal famées. Vous devinerez la suite.

Maki, fille de bâtarde qu'elle était, n'était ni désirée ni aimée.
Sa mère supplia sa soeur, stérile aisée de l'adopter.
Après de longues disputes au téléphone, Maki se retrouva, couverte de bleus et âgée de 7 ans à peine, confrontée à un couple de riches, qui avaient des attentes particulières pour elle.

Après une énième baffe un peu trop forte et 9 années de souffrance, elle se créa un compte bancaire à son nom, et partit dans la ville d'à côté -pendant l'un des nombreux déplacements de ses tuteurs- pour pouvoir se débrouiller seule et vivre réellement. Ne serais-ce que quelques mois.

C'est en cherchant un abri un soir de tempête qu'elle tomba, au quart de rue, le Tsubaki Cafee, dont un petit post-it rose affichait "cherche serveur-serveuse à horaires négociables." que l'histoire commença.