Chapitre 1 Le Dépravé de Pittsburough

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Qu'est ce qui fait que nous somme ce que l'on est ? Est on ce que l'on est ou ce que l'on veut être ? Voilà bien des questions auxquelles Andrew Key n'a toujours pas répondu. Cet homme de 46 ans a une silhouette maigre bien qu'il boit beaucoup. Ses cheveux sont noirs comme du charbon et le plus souvent, entremêlés de mégots de cigarettes et de déchets en tous genre que ce soit un sac plastique ou des morceaux de nourriture de la veille. De toute évidence ce n'est pas un homme propre sur lui, ses yeux gris éteints depuis longtemps nous le disaient très bien. Car ce qui est le plus frappant chez cet Andrew c'est que depuis vingt ans il a perdu la volonté de vivre vingts ans de désespoir, vingts ans d'inactivité professionnelle. Contrairement à ce que l'on on pourrait penser Andrew ne vit pas chez ses parents mais dans une maison bien à lui. Et que cela se ressent la maison est dans un état aussi pitoyable que son propriétaire. Mr Key vit dans une petite bourgade du nom de Pittsburugh et la bas il est  l'attraction de tous ! A n'en point compter le week-end du nombre d'enfants, de parents murmurant de crainte de se faire entendre : " Maman pourquoi le monsieur il a une maison aussi sale ?

Car c'est l'alcoolique du village tout le monde le sait". 

Cela atterrirait inévitablement dans les oreilles d'Andrew qui sont sur développées. Il est vrai qu'a part boire Andrew ne faisait rien de ses journées dans sa petite maison plein pied, grise, ternie par le temps avec un garage réaménagé séparé du reste de la maison. Car ce que les visiteurs viennent voir chez lui ce n'est pas l'état déplorable de la maison c'est cette pièce qui depuis vingt-ans mise à part les coupures électriques est toujours restée allumée. Personne ne vient voir ce qu'il y a dans cette maison tout le monde la regarde de loin en se gaussant de l'état déplorable de la maison. Le dernier à avoir tenté de sonner à la porte s'était fait tabasser, si bien même que les facteurs, livreurs (Andrew ne se déplace jamais) déposez tout devant le portail de la clôture.

Pour être ainsi les uns disent qu'Andrew avait eu une enfance difficile, d'autre qu'il avait eu une séparation violente, d'autre encore que ce n'était qu'un pov' con qui devrait se bouger. Mais il n'en est rien Andrew le sait , il sait qu'il n'a juste qu'un poignet cassé pour la vie. Andrew s'en veut terriblement à chaque fois qu'il se dit qu'il devrait se déplacer il ne contemple que sa propre souffrance. Et à chaque fois qu'il décide de se mettre enfin à quelque chose les autres lui rappelle sa condition de moins que rien aux yeux de la société. On sait juste que Andrew Key est riche et avec certitude toutefois on ne sait pas comment. En fait le village ne sait rien sur lui mais à l'instar d'une classe d'école est trop content d'avoir un vilain petit canard,

Ce samedi 24 janvier n'allait être qu'un jour comme les autres de moqueries de souffrances encore plus vives pour Mr Key. Lorsqu'il ramassa le contenu du jour sur le seuil du portail une étrange lettre était déposée avec. Celle-ci est comme un vieux parchemin jaunie, cendrée. 

Dedans un étrange contenu :

"Toi qui est ci désespérément je sais qui tu es, peut être qu'avec mon aide a ton chemin pour rallumer ta flamme est briller comme l'étoile. Il faudra te briser pour briser ton masque de désespoir .Il faudra te comprendre pour te soigner par la compassion.

Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmants masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.

Tout en chantant sur le mode mineur
L'amour vainqueur et la vie opportune,
Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,

Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres. 

Je te souhaite Bonne Chance Andrew Key et te murmurerait bientôt à nouveau.

Le Gaspard.

PS: Ne t'imagine pas que c'est moi qui a écrit ce poème"

Après avoir lu la lettre le visage de l'homme se décompose et il hurla si fort que les gens au dehors étaient pétrifiés, même les corneilles et les corbeaux partaient de leurs branches sans croasser. Prit d'une rage soudaine et d'un grand rejet il jeta la lettre dans le salon en la piétinant si fort que cela laissa des traces dans son salon. Il la jeta au feu tout de suite après mais ce pauvre homme n'était pas au bout de ces surprises très vite des écritures étranges signalées place sur les murs de son salon...

FIN DU CHAPITRE 1


Les envolésWhere stories live. Discover now