Au Nom d'une Voix [RÉÉCRIT & CORRIGÉ]

Chapitre 9

Agoraphobie : Peur des lieux avec beaucoup de monde où il serait difficile de s'échapper.
Phobie social : Peur psychologique du regard et de la présence d'autrui.
Timidité : Manque d'assurance ou d'audace dans la réalisation d'une action ou dans l'interaction avec d'autres personnes.

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Correction par Kama-chan59

Réécriture par moi-même

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— T'as craqué, avoue ! s'amusa Lovers, un large sourire plaqué sur ses lèvres brillantes du gloss que la maquilleuse venait de lui appliquer.

Shi Ji était assis dans la loge qu'ils partageaient, pendant que plusieurs maquilleuses et stylistes s'occupaient d'eux avant qu'ils ne montent sur scène pour présenter « Back to Night », leur nouvelle chanson.

Fixé sur son téléphone, le chanteur ignora la réflexion de l'aîné. Pourtant ce dernier avait raison.

Il avait décidé de garder un œil sur ce pseudonyme jusqu'à ce que cette fameuse soirée, où il avait senti cette étrange impuissance et cette colère vive qu'il n'avait pas su maîtriser, se produise et ne lui fasse connaître une sorte de détresse émotionnelle.

Ce ne fut que quand Mika lui avait montré une photo d'elles en lui indiquant qui était Nyla qu'il n'avait pu empêcher les réactions de son corps et les battements effrénés de son cœur face à la beauté négligée de la trentenaire.

Elle ne correspondait certes pas aux critères de beauté de la société, surtout pour son monde à lui, mais il s'en fichait pas mal.

Même si l'opinion publique était importante pour son groupe, ce que les gens pouvaient dire d'elle lui était bien plus important que tout le reste.

Elle était belle à ses yeux et Mika n'avait eu de cesse de le prévenir sur son état.

Après avoir passé des jours à se renseigner sur sa maladie et sur les moyens de lui venir en aide, il avait dû, aujourd'hui, se confronter à la réalité.

Quand il l'avait vue à l'aéroport, il l'avait trouvée encore plus belle qu'en photo, bien que fatiguée, et il regrettait à présent de lui en faire subir tant en une journée.

Quand elle avait été dans ses bras, ça avait sonné comme une révélation pour lui. C'était Elle. Ça ne pouvait et ne devait être qu'Elle.

Quand il l'avait eue au téléphone et qu'il avait compris dans quel état elle était, seule dans une chambre d'hôtel vide, dans un pays qu'elle ne connaissait pas, il avait senti quelque chose se déclipser en lui et il s'était précipité jusqu'à elle pour découvrir cette réalité déchirante.

L'avoir dans ses bras, pleurant sa peur et sa frustration de devoir dépendre de lui, sans se plaindre de son enfer, lui avait montré qu'elle était courageuse et forte. Mais il avait bien pu voir que dans ses yeux à elle, la pensée n'était pas la même.

Yüna se mettait de côté pour ne rien montrer de ses blessures. La peur que le monde ne les découvre lui donnait des sueurs froides. Il pouvait voir dans son regard que la moindre bonne pensée n'y avait pas sa place.

Qui avait bien pu lui apprendre à se dénigrer autant ? Qui lui avait appris à avoir peur à ce point ? Il s'était promis de l'aider à aller mieux dès l'instant où Mika les avait appelés, mais avait dû faire marche arrière quand la panique avait pris possession de lui à mesure qu'il se renseignait sur sa pathologie.