𝐋𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬

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« Ça recommence »

Le poing s'approchait dangereusement de son visage.

"Il va me frapper. Plus fort encore."
"Je devrais esquiver."

Mais l'écart entre le moment où elle formula mentalement ces deux pensées et celui où son corps entra en action était trop grand.
Les phalanges du jeune homme entrèrent en contact direct avec son nez.

Ce dernier coup, beaucoup plus violent que les précédents la fit tituber. Elle vacilla, recula de quelques mètres et se pencha soudainement en avant, son nez saignant abondamment.

« — J'ai rien sentis... connard. »

La grimace qui tordait son visage et la voix courte et nasillarde qu'elle employait prouvaient visiblement le contraire. Son attaquant la toisa avec dédain en faisant craquer les os de ses mains, déjà prêt à frapper une nouvelle fois.

« — Ouais et tu pisses pas le sang non plus c'est ça ?

— O-oui c'est ça. »

Toujours pliée en deux, elle recula jusqu'au mur de l'entrepôt contre lequel elle s'adossa.
Une goutte de sueur glissa le long de sa tempe.
Dans quelle merde s'était elle encore fourrée ?

Sous le regards de ses gars riants comme des idiots, Dai l'avait trainée de force jusqu'à cet endroit pourri afin de « régler des comptes » disait il.

Elle se repassa mentalement les événements récents qui auraient lui causer du tord et la mener à cette situation car Dai était ce qu'on appelait communément une brute.
Il avait recours à la violence avant même d'essayer de comprendre une situation.
Il frappait d'abord, s'expliquait après.

Le collège, les élèves, les bagarres, l'argent.

L'argent, les bagarres, les élèves, le collège.

L'argent !

Elle se souvenait à présent des 1000 yens qu'elle lui avait piqué directement de son porte feuille la veille, pendant moment où il regardait ailleurs.

— C'est pas la première fois que tu me voles du fric hein ? »

Non ce n'était pas la première fois.
Hanabi avait une réputation de voleuse. Tous le monde le savait mais personne ne l'avait jamais pris sur le fait. Et Dai n'était pas sa premier victime, ni la dernière.

« — Je te les rendrais t'inquiète pas »

C'était évidemment faux. Il avait toutes les raisons de s'inquiéter puisqu'elle n'avait absolument aucune intention de lui rendre son argent.

Et Haruoni semblait l'avoir bien compris. Il leva son poing, près à l'abattre une nouvelle fois sur elle.
Ses gars formant un demi cercle autour d'eux, riaient de façon hystérique. Il était clair qu'ils assistaient là à un spectacle des plus hilarants.

Malgré une force physique médiocre, Hanabi était assez résistante, comme si chaque coup qu'elle avait encaissé au cours de sa vie l'avait endurcie. De ce fait elle supportait tant bien que mal les coups emplis de frustration qui lui étaient portés.

Le mur contre lequel elle était ne lui était d'aucun secours. Cependant, à force de tâtonner ses doigts avaient finis par entrer en contact avec un objet dur qui s'était avéré être une barre métallique. Une issue était toute proche et elle avait désormais une arme.

𝐋𝐞𝐬 𝐟𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 | 𝐭𝐨𝐤𝐲𝐨 𝐫𝐞𝐯𝐞𝐧𝐠𝐞𝐫𝐬 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant