one

253 6 0
                                    

Je le déteste.

Assise au bar, elle repensait à lui.
Son petit-ami venait de la plaquer, prétextant un désintéressement certain envers elle. Les messages qu'il envoyait à sa "collègue" cependant eux, lui disaient qu'il mentait, et ça elle ne le supportait pas. Elle aurait préféré savoir qu'il se tapait cette fille plutôt qu'un mensonge.

Degueulasse.

Les gens dansaient et buvaient autour d'elle, l'odeur d'alcool et de sueur se mêlaient aux parfums des femmes et hommes présents ce soir. Le flash des lumières tournoyaient, éclairant son visage à quelques moments. Elle désespérait, buvant son verre de tequila, seule.
Sa peau était pâle, ses yeux rouges d'avoir tant pleuré la nuit dernière. Ses longs cheveux bruns se superoposaient parfaitement avec les courbes du haut de son corps, glissant le long de son décolleté, elle les mettaient en arrière de temps à autre. Elle était là pour une seule chose, et elle savait qu'elle l'obtiendrait.

Elle cherchait sa victime, sa proie. Un homme avec qui oublier ses problèmes le temps d'un coup de rein, et peut-être que l'Homme viendrait de lui-même à elle. Alors elle restait là, repensant à son ex, regrettant de ne jamais lui avoir dit à quel point c'était un connard égoïste.

Un shot.

Puis elle se lance. La jeune fille se lève, révélant ainsi le bas de son corps, qu'on disait modelé par le diable tant il attirait aux pechés. Sa robe echancré laissait appercevoir un bout de sa cuisse, fantasme des uns. Elle était belle ce soir, et les lumières fumantes la rendait étonnamment plus jolie encore qu'elle ne pouvait paraître.

D'un geste doux de la main, elle replaçait ses cheveux en arrière tout en se dirigeant vers la piste.

Elle n'aimait pas danser.

Nombreux sont ceux qui l'a regardait, la bouffant des yeux. Mais lequel d'entre eux serait le premier à la gouter? Essayant de se frayer un chemin parmis les danseurs du vendredi soir, quelque chose la heurta de face.

Un homme, l'Homme.

Cheveux bruns, yeux noirs, un léger scintillement près de son oreille indiquait la présence d'un bijoux. C'était lui. C'était lui qu'elle voulait.

Et c'est comme si il avait accepté son choix. Ils se regardèrent un instant, tandis que le néant régnait autour et que la musique s'était tue, il ne restait qu'eux au milieu de rien. Ils n'étaient même plus homme et femme, ils étaient devenus en l'espace d'un regard la convoitise l'un de l'autre, des amants pour un soir seulement.

Et sans un mot, l'homme arracha la jeune fille de ses pensées explicites en l'a trainant par le bras jusqu'aux toilettes. Elle le suivit, son corps bouillonnait, et donc suivait son bas ventre. L'homme sentait bon. Ce genre de parfum, vous ne l'oubliez pas, il reste gravé dans votre esprit comme la première fois que l'on découvre le plaisir charnel.

Sans un mot, il referma la porte derrière eux en prenant soin de la plaquer contre celle-ci, plongeant son regard noir comme du charbon dans les yeux de sa complice.

Baise-moi.

Ces mots résonnèrent alors dans l'esprit de la femme, s'entechoquant contre ses nombreuses idées pervertis. Elle en avait envie. Lui aussi. C'était un inconnu, ils n'avaient guère échangés de mots et pourtant, la soif de plaisir brûlait leurs corps qui se consummaient dans toute cette excitation.

Et leurs lèvres fusionnèrent.

La passion enflamma leur étreinte et l'homme la serra tout contre elle, passant sa main sous la robe de sa convoitise, la remontant le long du corps de la jeune femme. Il la caressait délicatement, attrapant de sa main droite la fesse gauche de celle-ci. Elle étouffa un bruit de surprise tandis que la langue de l'homme s'engoufra dans sa cavité buccale, se frottant contre la sienne.

La main gauche de l'homme elle, s'était placée sur le cou de la jeune femme. Ni trop ferme, ni trop molle, il l'a maintenait à sa merci. Les mains de la femme se promenaient sous le haut de son amant, glissants de temps à autre vers l'objet tant rêvé. Après quelques secondes comme ça, il l'a souleva de ses deux mains et entreprit de l'asseoir près du robinet, où un meuble juste assez grand ferait l'affaire. Il remontait sa robe, plaçant les jambes de la jeune femme sur ses épaules, il descendit lentement vers l'entre-jambe de celle-ci.

Il embrassait ses cuisses, remontant peu à peu vers son entre. Elle se retint quelques gémissements de plaisir, c'était si doux et pourtant si excitant. Attrapant délicatement la culotte de la jeune femme, il l'abaissa sur ses chevilles. Elle ne voulait que lui en cet instant. C'est comme si plus rien ne comptait au monde que cet étranger, amant d'une nuit.

Oh oui, elle revait que sa langue caresse enfin sa chair, divaguant sur son bouton rose. Mais l'Homme en décida autrement. Il s'arrêtait net. Il ne pouvait plus attendre. La jeune fille était déjà trempée. En un regard elle comprit son message et alors, s'empressa de déboutonner le jean de son amant, jusqu'à laisser apparaître son membre brulant, tout droit tendu en sa direction.

L'amant en question la repoussa, plaquant ses mains contre le meuble, l'empêchant ainsi de bouger. Il voulait la voir se languir de lui. Il voulait la voir bruler de plaisir. Elle se mordait la lèvre, un tic qu'elle avait et qui, était si simplement excitant. Il approcha son membre de son entrée et, la caressant légèrement au début provoquant des frémissements de la part de la femme, s'engouffra délicatement.

Et c'est une course effrénée qui s'en suivit, le bruit de claquement mélangés au gémissement de la femme, ne pouvant se retenir, ce qui avait le don d'exciter le garçon encore plus. Qu'est-ce qu'elle était belle, haletante de plaisir, dans la sueur d'un rapport animé par la musique en fond d'une boite de nuit. Ils aimaient ça, et se sentaient puissants.

Jamais un homme ne s'était aussi bien occupé d'elle, c'est comme si l'inconnu lisait dans ses pensées les plus sombres. Il donnait de puissants coup de reins, et chacun de ces coups les rapprochaient tous deux du paradis. Il glissa ses lèvres dans le cou de sa proie, y laissant des marques, comme un souvenir de cette soirée endiablée. À l'aide de ses deux mains, il tenait maintenue les mains de la jeune fille au dessus de sa tête, ainsi incapable de bouger dans cette position, c'était devenue son jouet, sa chose. Mais la sienne et celle de personne d'autre l'espace d'un instant.

Ils se rapprochaient de la fin, l'homme respirant, haletant dans l'oreille de sa partenaire, ils finirent par atteindre le paradis - ou bien l'enfer - dans un bruit de plaisir sans pareil. L'amant se retira, et l'amante restait sans voix. Elle ne pouvait même pas décrire ce qu'il venait de se passer, ça avait été tellement bon qu'elle avait l'impression que son esprit s'était assoupi pour ne laisser place qu'à un corps.

Elle vit son partenaire se rhabiller, elle fit de meme en remettant son sous vêtement, humide et froid. Il sortirent tous deux, encore transpirants.

Il se regardèrent une dernière fois, se souriant.
Elle lui souffla un inaudible merci, qu'il parvint à déchiffrer sur ses lèvres malgré tout le brouhaha autour. Il deposa une main délicate sur sa joue, puis ils prirent tous deux des chemins différents dans le club.

Ils ne s'étaient pas échangés de mots, mais ils s'étaient compris.

Elle obtint ce qu'elle voulait, ils ne se reverraient surement jamais.







----------
NDA : c'est la première fois que j'écris ce genre de... chose :) alors j'espère que ça vous a plus, merci aux lecteurs, vous êtes incroyable <3

devil's kiss [one shot]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant