Mes paupières s'ouvraient à nouveau, découvrant la lumière éblouissante des néons suspendu au plafond. Prise au dépourvu, je sursauta, me redressant très rapidement et jetant sur le sol le drap qui me recouvrait le corps ainsi que le masque d'oxygène qui habillé mon visage. Le souffle court j'essayais de respirer à plein poumons afin de garder mon calme. Je ressentais soudainement une énorme douleur au crâne ; me touchant la tête instinctivement. Fatiguée et mal en point, j'avais néanmoins l'impression d'avoir dormi cent ans et pourtant... cela ne faisait qu'un mois depuis l'accident. Peu à peu d'autres douleurs se réveillerènt sur la quasi totalité de mon corps, me procurant une irrépressible envie de crier ma souffrance. Me mordant la lèvre, je devais me convaincre de lever à nouveau la tête. Je ne savais pas où je me trouvais c'est ainsi que j'avais décidé de parcourir la pièce du regard. Je vis que j'étais redressé sur un lit, des fils en provenance d'une machine calculant mon rythme cardiaque étaient reliés à ma poitrine et à mon index tandis qu'une sonde me servait d'urinoir. Je n'en revenais pas. Cependant l'endroit en lui-même n'avait rien à voir avec une chambre d'hôpital, disons plutôt que la pièce était dans un état précaire, la peinture jaune sur les murs s'effriter tandis que le sol recouvert d'un carrelage, laisser pensé que la femme de ménage n'était pas venu nettoyer ici depuis longtemps. Une porte fermée se situa sur ma gauche, intriguée par celle-ci, je ne pouvais plus attendre, posant ainsi un pied l'un devant l'autre sur le sol répugnant. Chancelante après tout ce temps passait allongée, je décida de m'aider du mur pour m'y appuyer et simplifier ma démarche. - Quelle horreur d'essayer de marcher avec une sonde logée dans la vessie ! Pensais-je
Inspirant profondément, je pris alors l'initiative de lever ma blouse afin de retirer la sonde, m'écriant cette fois-ci de douleur. Une fois le plastique de la sonde en main, je pris conscience que je saignais. - Mais qu'elle barbare Andréa !
Baissant le regard vers le sol, je vis avec effroi quelques gouttes de mon propre sang coloré le carrelage déjà souillé de saleté. - Je suis dans un véritable cauchemar cette fois-ci !Jetant plus loin la poche de la sonde à moitié rempli d'urine, je cherchais désespérément de quoi stopper momentanément l'hémorragie, lorsque je trouva derrière moi sur la table de chevet joliment recouverte de fleurs, une boîte à mouchoir, m'emparant de ceux-ci. Après avoir replacé correctement ma blouse, je me dirigea vers ce qu'il me semblait être la porte de sortie. Du moins de cette pièce...
Ouvrant la porte avec délicatesse, je m'étais résigné à laisser seulement ma tête dépasser de l'encadrement pour analyser les lieux. J'y découvris un couloir vide, éclairé par de faibles ampoules. Cependant de la musique résonna dans l'étroit couloir, d'un style latino je dirais. Rassemblant tout mon courage je déambula sur le parquet, débouchant sur une autre porte dès que n'atteignis la fin de celui-ci. Poussant avec le peu de force que j'avais retrouvé après ma reprise de connaissance je vis le spectacle qui se déroula face à moi : une multitude de filles dansantes à moitié nues sur des bars de pooldance dont une en particulier qui attira mon attention. Tatouée d'un paon aux couleurs vives sur la cuisse droite cette femme chantait tout en agitant les fesses, en bas de la scène, le public dont la majorité étaient constitué d'hommes brandissaient leurs verres tout en jetant des billets vers elle. Celle-ci passa la langue sur ses lèvres avant de crier : - MONEY !!!
Néanmoins les hommes autour de moi ne parlait aucun mot de français et encore moins d'anglais... en les écoutant de plus près je dirais que c'était du portugais ou bien du brésilien. Sous le choc, je me remémora mes derniers souvenirs : l'accident, rayane assit à mes côtés qui m'assura qu'on allait s'en sortir avant qu'il ne se fasse tirer dessus et ne meurt sur le coup... aussitôt des larmes ruissellèrent sur mes joues. Rayane ne méritait pas de mourir, pas de cette façon, pas des mains de... soudain je me rappelais nettement son visage. - Oui ! - son visage sombre au regard noir et menaçant, il avait sourit avec une entière satisfaction quand il avait tué Rayane par l'intermédiaire de sa propre arme, cet homme horrible et mauvais qui n'est qu'autre que...
- Hey, Mbappé remets-nous des glaçons ! S'écria un homme assit dans un divan, entouré de deux brunes depuis le coin vip à l'autre bout de la pièce.
Détournant mon attention de mes pensées, je le vis de mes propres yeux, souriant et levant son verre, Neymar Da Silva Santos Juníor !
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MAFIOSA
FanficIl voulait la fortune, elle voulait simplement vivre sa vie d'adolescente comme toutes les autres jeunes filles de son âge et voilà qu'Andréa se fait kidnapper par un malfrat mais pas n'importe lequel le "big boss" du cartel de Brasilia. Son erreur...