Massacre à la scie circulaire

Introduction

  Tôt ce matin-là, la police était déjà arrivée sur les lieux du crime. Dans une voiture noire, l'inspecteur Dany envoyé par le FBI venait de se garer devant la maison. Après être descendu de son véhicule, un agent vint à sa rencontre :

" Inspecteur, vous voilà enfin ! On n'attendait plus que vous !
- J'ai fait au plus vite, mais il y avait des embouteillages.
- Le plus important c'est que vous ayez fini par arriver.
- Oui, mais passons... Je veux voir le corps, agent Smith.
- Bien sûr, suivez-moi..."

  Le jeune policier fit traverser le rez-de-chaussée de la maison familiale à l'inspecteur, pour finalement les faire ressortir par la porte arrière qui donnait sur un jardin de petite taille, ce qui était assez étonnant pour une famille avec autant d'influence. En plus de cela, il paraissait complètement abandonné : des feuilles mortes recouvraient le sol, ce qui laissait penser que cela faisait plusieurs hivers que personne n'avait ratissé les feuilles. La fontaine au centre était plein de toiles d'araignées et était également bien fissurée. Les chaises de la terrasse étaient renversées à cause du vent et au fond du jardin, à côté d'une cabane à outils, un vieil arbre mort trônait, sur lequel deux corbeaux donnaient un air encore plus inquiétant à l'endroit. Le plus effrayant était sans aucun doute la sombre et épaisse forêt qui entourait la maison. Pas étonnant, vu que l'habitation avait été construite à la sortie de la ville !

ATTENTION : PASSAGE TRÈS GORE JUSQU'À LA FIN DU TEXTE !
ÂMES SENSIBLES, PASSEZ AU PROCHAIN CHAPITRE

  En observant tout ceci, la première chose qui saute aux yeux de Dany fut la mystérieuse cabane à outils, cachée dans l'ombre et qui dégageait une aura malfaisante. Rien qu'en se rapprochant, on pouvait déjà distinguer une forte odeur, une odeur de pourriture, une odeur de sang, l'odeur d'un cadavre. En entre-ouvrant la porte, l'inspecteur colla sa main à sa bouche, de peur de recracher son repas de la veille et l'agent Smith recula immédiatement de quelques mètres avec une expression de dégoût. Avant d'arriver, l'inspecteur avait lu le dossier au sujet de la victime : tout y avait été détaillé, mais il n'avait pas pris le temps d'observer la photographie jointe avec le reste. Une fois la porte grande ouverte, le spectacle qui se dessinait devant lui était pire qu'un cauchemar : du sang séché recouvrait entièrement le sol, et les murs avait également une nouvelle couleur. Les deux petites fenêtres carrées étaient aussi tachées d'éclaboussures. Au centre, un corps, séparé de ses membres gisait au milieu des outils aux lames émoussées. La personne qui avait fait ça n'avait pas cherché à cacher davantage le cadavre. Peut-être cet individu était-il pressé ? Le buste était allongé sur le sol, la tête avait roulé un peu plus loin et les bras et les jambes étaient éparpillées un peu partout. Le visage de la victime était méconnaissable tant les vers avez déjà grignoter la moitié du corps. Ses orbites, maintenant dévorés par les insectes, était remplis de jeunes larves et tous ses organes ressortaient à la vue de tous et pourrissaient sur le sol. À certains endroits, on pouvait même apercevoir quelques os. C'était le crime le plus atroce que l'inspecteur ai vu de toute sa carrière !