«Hoor - Mon mariage avec le prince»

25.

Elle lui était interdite, il est devenu son monde.
@Azarawati.

Lili: J'ai quelque chose à vous dire...

- Vas-y racontes.

Elle était toute gênée, mais fini quand même par se lancer.

Lili: Je crois que bientôt, enfin bientôt ce sera mon tour.

- Ton tour de quoi?

Lili: ....

Elle baisse la tête comme si...

Fatma: Ne dit pas que....

Nous: NON!

Lili: Si!

Nous: YOUYOU!

Un autre mariage au palais. J'étais tellement heureuse. Je la voyais déjà dans sa robe, maquillé et tatouer au henné. Ma joie était immense.

Tous les regards se sont posés sur nous on était tellement excité qu'on n'y a pas prêté attention.

Harrys et Salem se sont approchés vers nous pour connaître la bonne nouvelle. On leur dit et les deux se jettent sur Lili.

Salem essuit ses yeux, il jouait la comédie, il faisait ''genre'' il pleurait.

Salem: Ça fait longtemps que je rêvais de cet instant, que tu quittes. C'est pas trop tôt...

Harrys: Celle qui doit quitter c'est elle... dit-il en pointant Fatma du doigt.

On a tous éclaté de rire et il ajoute:

Harrys: Personne ne veut d'elle!

Salem: Ça devient grave Fatma, tu n'as même pas un pointeur.

Harrys: Elle a un sang sombre, ténébreux.

Je vous explique, dans notre langage nous avons cette notion de ''sang clair'' et ''sang noir'' qui signifient respectivement avoir de la chance, une facilité auprès des hommes/femmes ou pas.

Fatma: Même pas vrai! J'ai quelqu'un.

Salem: C'est qui?

Harrys: Il vient de quelle famille?

Salem: Il est célèbre?

Harrys: Mais dit nous...

Salem: C'est le fils de quelqu'un d'influent d'ici? Ou d'ailleurs?

Harrys: J'espère qu'il vient d'un famille de noble.

Elle se fâche et s'en va presque en courant.

- Vous êtes déplorable. Elle peut tous simplement l'aimer. Pas besoin qu'il fasse parti de votre rang social.. dis-je avant de la suivre en courant aussi.

Elle regagnait sa chambre en pleurant à chaude larmes.

- Qu'est-ce qui t'arrive ma belle?

Elle:...

- C'est concernant ton amoureux ?

Elle hoche la tête.

- C'est qui ?

Elle: C'est personne, voila!

Elle pleurait de plus belle. Je lui prend la main et attend qu'elle se calme.

Fatma: C'est personne mais pour moi il représente tout.

- Pourquoi tu dis qu'il n'est rien?

Elle: Nous sommes tous égaux chez Allah. Mais ici, dans ce pays, il y a cette différence de classe social qui passe au dessus de tous sentiments. Tu comprends Hoor? Tout ça parce que les choses n'arrive pas à évoluer.