Modèle vivant

Partie 2 (et fin)

Merci pour tout vos retours <3 voilà la suite ~

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Katsuki offre un franc sourire à Izuku et il lui semble que son cerveau se liquéfie, ou peut-être est-ce dû à la bière ? Il n'est plus en capacité de réfléchir à quoi que ce soit et leur bavardage s'éteint alors qu'Izuku s'efforce de ne pas penser au magnifique corps de Katsuki tout en échouant lamentablement.

Katsuki de son côté apprécie l'air frais du soir, il à l'air détendu et le silence ne le gêne pas. Ils arrivent devant le vieil immeuble dans lequel se trouve la coloc de Katsuki, puis ils grimpent à pied les quatre étages, démontrant à quel point Izuku devrait se remettre au sport. Le blond ralenti sa montée.

— Tu veux que je te porte jusqu'en haut ? ricane t-il.

— Ahah, je te signale que j'ai toutes mes affaires de peinture, rétorque Izuku un peu honteux. Il se promet d'aller prendre un abonnement à la salle de sport la plus proche demain à la première heure.

Katsuki lui prend son sac des mains, puis se met à courir dans les escaliers, Izuku qui ne résiste pas à un peu de compétition se motive et donne tout ce qu'il lui reste d'énergie pour atteindre le sommet de l'immeuble, il arrive à bout de souffle devant une porte ouverte et le sourire insolent de Katsuki.

— Tu es méchant ! se plaint Izuku.

— Tu es lent, se moque Katsuki. Mais adorable quand tu boudes, ajoute-t-il et le cœur d'Izuku fait une embardée.

Le salon est grand, mais une partie est sous les toits, si bien qu'il est impossible de s'y tenir debout. La cuisine est ouverte sur le salon et un petit couloir mène aux chambres et à la salle de bain.

— Je te prête un t-shirt pour la nuit ? propose Katsuki qui est déjà en train de chercher dans son placard quelque chose pour Izuku. Il lui lance le fameux t-shirt et Izuku, dont les réflexes ne sont pas terribles en temps normal et sont actuellement empirés par l'heure tardive et les deux pintes de bières qu'il a bu ce soir, le prend dans la figure.

Il finit tout de même par enfiler son vêtement pour la nuit, retirant son jean pour se sentir plus à l'aise. Izuku se sent bien dans le t-shirt, il est doux, il sent bon la lessive et il est trop grand, si bien qu'il camoufle son boxer.

Katsuki l'attend dans son lit, il semble spacieux et il y a un oreiller à côté de lui, mais Izuku est pris de remords.

— Je peux dormir sur le canapé, insiste Izuku.

— Fais comme tu veux, déclare Katsuki qui abandonne l'idée de se battre contre le nerd, après tout s'il voulait mal dormir, c'était son choix.

Katsuki s'allonge, rabat sa couette sur lui et regarde Izuku, figé debout, encore tiraillé par le choix qui lui revenait de faire. Il mourrait d'envie de se glisser dans les draps chauds du lit, de s'enivrer de la douce odeur qui se dégageait de Katsuki et de mourir de désir pour lui sans arriver à dormir une seule minute de la nuit. Mais la décence voulait qu'il dorme dans le canapé, cependant Katsuki lui avait proposé plusieurs fois de dormir dans son lit.

— Tu chuchotes, le prévins Katsuki, allé, éteint la lumière, viens te coucher et arrêtes de t'en faire.

Izuku appuie sur l'interrupteur et marche à tâtons jusqu'au lit en réussissant à ne pas se cogner sur quoi que ce soit. C'est tout ce qu'il avait imaginé et encore mieux. La couette est chaude, l'odeur indescriptible et Katsuki est tourné vers lui. Ses yeux s'adaptent à l'obscurité et le relief du visage de Katsuki lui apparaît peu à peu, dévoilant ses larges pommettes, ses épis, ses lèvres et enfin, le regard qui était planté droit dans le sien. Il ne s'était pas rendu compte qu'il le dévisageait tant que le noir les entourait. Il ferme les yeux. Le silence est perturbé par leurs souffles qui se répondent. Dans le calme de la pièce, Izuku est bien trop conscient de la rapidité avec laquelle son cœur tape contre ses côtes.