Je me réveille et je me lève quelques secondes après avoir ouvert les yeux. Ce matin je reçois mes grands-parents alors je scrute mon appartement pour vérifier qu'il n'y a aucun défaut dans le ménage que j'ai fait minutieusement hier, et je me prépare, je mets du temps à choisir ma tenue et je choisis un pantalon de tailleur noir et un haut blanc ample simple avec une paire de talons. Je me regarde dans le miroir et le résultat que je voulais est là, je ressemble un peu à une femme d'affaires, ma tenue est un peu stricte juste pour un déjeuner avec mes grands-parents mais c'est parfais. Je me fais une tasse de thé que je bois à moitié et que je pose faussement négligemment sur ma table. Je me regarde à nouveau, le contraste est si choquant que jamais personne, ni des inconnus, ni mes grand-parents pourraient imaginer qu'il y a deux jours, j'étais dans ce même appartement qui à l'époque était un bazar monstre, que je portais un haut taché et informe, et que j'étais ivre grâce à un peu d'alcool et des médicaments.
Je repense à ce soir, j'ai pleuré et pourtant je n'avait plus aucune pensais intrusive, ni sentiment grâce au mélange, mais pourtant les larmes dévalées sur mes joues, je me suis regardé dans le miroir, mes yeux étais gonflé par le pleur et mes cernes foncés et creuser. J'étais fatigué, je n'en pouvais plus.
Je me détourne du miroir, ouvre un tiroir et prends un comprimé, mes anxiolytiques. La fameuse molécule de benzodiazépines qui est sensée calmé tout ce qui se passe dans ma tête, mais qui échoue a de trop nombreuse reprise. Parfois, j'ai l'impression qu'elle n'est qu'une vaste blague, car quand elle fonctionne enfin c'est dans les moments où j'ai besoin de réfléchir sans avoir l'esprit embrumé.
*sonne
- bonjours ca va ?
- le trajet a était un peu long mais tout va bien, et toi ?
- je suis un peu fatiguer a cause des cours mais sinon tout va bien
