After - Version Larry Stylinson SUITE TOME 1

Chapitre 89

La main d'Harry se déplace vers ma nuque dans une tentative désespérée d'être plus près de moi pendant que nous nous embrassons. Je peux sentir toute sa colère et sa frustration se transformer en désir et en affection, sa bouche meurt de faim de baisers alors qu'il marche à reculons, nos lèvres toujours attachées. Il me guide avec une main sur ma hanche et derrière ma tête, je trébuche sur ses pieds et trébuche juste au moment où ses jambes atteignent le bout de son lit, nous faisant retomber tous les deux sur le lit. Dans une tentative de prendre le contrôle sur lui, je chevauche son torse et passe mon sweat-shirt par-dessus ma tête en même temps, laissant mon torse nu à sa portée. Ses yeux s'écarquillent et il essaie de me tirer vers le bas pour l'embrasser mais j'ai d'autres plans. Ses mains trace le contour de mes pré-abdominaux dans ses grands doigts, les malaxant rudement. J'ai chaud alors qu'il tend la main, saisit ses poignets, retire ses mains de ma peau et secoue ma tête. Sa tête penche de confusion avant que je descende le long de son corps et déboutonne son pantalon. Il m'aide à le déshabiller en retirant son boxer. Mes doigts agrippent immédiatement sa longueur, il halète et quand je le regarde,ses yeux sont fermés. Je pompe lentement avant de plonger et de le prendre courageusement dans ma bouche. J'essaie de me souvenir de ses instructions de la dernière fois et de répéter les choses que je sais qu'il aime.

"Putain...Lou. " Il haleta et enroula ses mains dans mes cheveux. C'est le moment le plus long qu'il est resté silencieux au cours de toute expérience sexuelle que nous ayons partagée et je me rends compte à mon grand amusement que j'ai raté ses mots sales.

Je bouge mon corps tout en continuant à lui plaire pour que je sois entre ses genoux alors qu'il s'assoit et me regarde.

"Tu es si sexy comme ça, avec ta belle bouche enroulée autour de moi." Il dit et saisit mes cheveux plus fort.

Je sens la chaleur s'accumuler entre mes jambes et je bouge la tête plus vite, voulant l'entendre à nouveau gémir mon nom. Il soulève légèrement ses hanches du lit et s'enfonce dans ma gorge. Mes yeux commencent à se remplir de larmes et n'arrive à peine à respirer, mais entendre mon nom tomber de ses lèvres à plusieurs reprises rend les choses encore plus agréables. Quelques secondes plus tard, il retire ses mains de mes cheveux et prend mon visage en coupe, m'empêchant d'avancer. L'odeur métallique de ses jointures ensanglantées atteint mon nez mais j'ignore le réflexe de m'éloigner. 

"Je reviens..." me dit-il. "Donc, s'il y a autre chose que tu... tu veux faire, tu devras arrêter de me sucer." Oh. 

Je ne veux pas parler, pour révéler à quel point je suis désespérée par l'idée qu'il me fasse l'amour, alors je me lève et glisse mon jean le long de mes jambes et en sors. Quand je commence à retirer mon boxer, la main d'Harry se tend et m'arrête. 

"Je veux que tu le laisses... pour l'instant." Il roucoule. J'hoche la tête et avale. L'anticipation me consume. 

"Viens ici." Il fait un geste et passe sa chemise par-dessus sa tête. Il se précipite au bord du lit et m'attire contre lui. 

Notre échange fiévreux au début s'est ralenti et la tension entre nous a considérablement diminué. Sa poitrine est rouge et ses yeux sont comme sauvages. La sensation d'être assis sur ses genoux alors qu'il est complètement nu et prêt... et que je ne suis vêtu que d'un boxer est exquise. Il tient le bas de mon dos d'une main et son autre tendue, me maintient fermement en place et ses lèvres rencontrent à nouveau les miennes. 

"Je t'aime." Il murmure dans ma bouche alors que ses doigts déplacent mon boxer sur le côté. 

" Je...t'aime... " Je sursaute devant le plaisir immédiat de l'intrusion. 

Il bouge ses doigts lentement, trop lentement et je me balance instinctivement d'avant en arrière pour créer un rythme plus rapide. 

"C'est ça bébé...putain... Tu es toujours prêt pour moi." Il gémit et je continue de me balancer contre sa main. Ma respiration et mes gémissements s'accélèrent, cela me surprend toujours à quelle vitesse mon corps réagit à Harry. Il sait comment faire et dire.