Chapitre 3
Je me trouve au centre d'une pièce sombre et froide. Comment suis-je arrivé là ? Alors que j'essaye d'avancer mes muscles ne veulent pas bouger, je veut marcher pour savoir où je suis mais je ne peux pas. Cette sensation est une de pire que j'ai put connaître. J'ai l'impression de me retrouver deux ans en arrière avec mes paralysie du sommeil. J'essaye de bouger mais en vain, j'arrive seulement à ouvrir ma bouche mais aucun son n'en sort. Je ne voit rien. Mais où est ce que je suis ?
D'un coup la salle s'éclaire. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de mur. Le sol est jonchés de feuilles colorées et se met à tourner autour de moi en même temps que les papier et j'arrive à distinguer ce qu'il y a dessus. Ce sont des dessins et des photos de moi. Je me souviens de quand j'ai fait chaque dessin et pourquoi. À chaque fois c'était Hiroshi qui me demandais de me les lui faire. Il rentrait dans ma chambre en furie et me criait de lui dessiner quelque chose. Il adorait me voir dessiner, il disait que j'étais beau quand j'étais concentré et je râlait ce qui le faisait sourire. Son sourire que j'aime tant.
Une photo passe devant moi, je l'attrape. C'est une photo de mon frère assis sur un banc en train de manger une glace. Mon cœur se pince. Ça fait si longtemps que je l'ai pas vu. Il est si beau. Le dessin se volatilise, j'essaye de le rattraper mais mon bras et trop lent et j'ai à peine le temps de le bouger que la feuille se remplace par un paysage. Celui de la photo.
Hiroshi rit. Il sourit. Il est beau. Mais il ne me regarde pas. Non, pas encore s'il vous plaît. Je manque d'air et des larmes pointent le bout de leurs nez. Regarde moi. S'il te plaît. Je lève ma main au niveau de son visage pour la poser sur sa joue mais elle le traverse. Les larmes coulent sur mes joues. J'ai envie de crier, de le frapper parce qu'il m'ignore. Je veut juste qu'il me regarde, qu'il me voit. Son regard dévie vers moi et son sourire disparaît laissant place à des larmes sur ses joues.
- Takehiko.
Il esquisse un léger sourire qui me fend le cœur. Il me voit. Enfin. Il lève sa main et la pose sur ma joue. Elle est douce. C'est si agréable. Ça faisait si longtemps que j'avais pas put le toucher. Je pousse ma joue sur sa main car je n'arrive toujours pas à bouger mon corps. Mes lèvres ont un goût salés. Je me plonge dans ses si beau yeux. Un sentiments de chaleur et d'amour que je n'avais pas ressentit depuis longtemps me transperce. Ban colle son front au mien. Je n'avais jamais put le toucher en rêve avant. C'est encore plus agréable que dans mes souvenirs.
- tu me manques. reviens.
Son souffle chaud atterrit sur mes joues. J'arrive à dire son nom avec difficulté dans un souffle...
- Hiroshi.
- Reviens...
ses mains se décolle de mes joues alors j'ouvre les yeux pour le voir, sa main frôle la mienne me procurant un frisson. Il pose quelque chose dans ma main. Je descend mes yeux le long de son cou de ses épaules et de son bras musclé retenant chaque moindre détails de son corps que je voit de moins en moins souvent. Je veux me souvenir de chaque détail de son visage, de son corps. Je veux me souvenir de lui. Je voit que dans ma main il y a le crayon à papier qu'il m'avait offert à mes 15 ans. Je relève mes yeux gonflés par les larmes vers lui. Je le vois tout sourire, ce sourire qui ma fascine. Et ça me rend fou de ne plus pouvoir en profiter autant qu'avant. Il commence à partir, son corps s'évapore.- Hiroshi. Hiro !
Mon corps se débloque d'un coup et je tends le bras vers lui mais mon bras le traverse et je tombe par terre en me retenant par les mains.
- Part pas. Je t'en supplieMes larmes rencontre le sol, qui est maintenant noir. Je regarde ma main, le crayon est toujours là. Je me retourne et à la place de l'endroit ou était mon frère je voit une table en verre avec un feuille blanche dessus. Pourquoi il m'a donné ça ? Et pourquoi cette table et là ? Il veut que je dessine ?
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Et si je recommençais à vivre ?!
Nonfiksi-YAOI- "Il y a 3 ans le jeune Takehiko Saito qui venait à peine d'atteindre la majorité a quitté son village natal pour s'installer dans la capitale." - Je suis sur que tu lui manque beaucoup. Lui aussi te manque. Pas vrai ? - si, mais j'avais pas p...