L'histoire après Lockhart.

Après l'amnésie.

Il y a quelques années, Gilderoy Lockhart, célèbre écrivain, a perdu la mémoire lorsque le sortilège Oubliette qu’il tentait de lancer s’est retourné contre lui-même. Si nous savons bien que le sortilège Oubliette efface la mémoire, nous ignorons encore quelle est son efficacité, et surtout quelle est sa puissance quand il est lancé à soi-même (d’autant plus avec une baguette endommagée). Même les plus grands Mages de Ste Mangouste sont ignorants des petits détails concernant ce sortilège.
Quelques temps après avoir reçu le sort, Gilderoy, qui n'avait aucun parent connu, fût gentiment envoyé chez les Moldus, après un magnifique travail du Ministère pour lui faire comprendre que la magie n’existait que dans sa tête malade.
Le Ministère n’est toutefois pas un monstre… Il lui a fourni de l'argent Moldu et un toit, et s’est chargé de le mettre en relation avec des thérapeutes Moldus de qualité (enfin, pour des Moldus, évidemment).
Le temps a passé et la mémoire collective a peu à peu fait oublier ce sorcier qui, de son côté, a trouvé une charmante épouse et un travail dans un centre où l'on réceptionne les objets trouvés des transports en communs. Quelques années plus tard, Mr Lockhart a fini par avoir un enfant. Une petite fille. Elle s'est épanouie dans son foyer, bercée par les histoires extraordinaires que lui inventait son papa avant de dormir.
En grandissant, la fille de Gilderoy a décidé de retranscrire ces merveilleuses histoires sorties tout droit de l’imagination de son père. Elle était persuadée que, si elle avait aimé les histoires de son père, les enfants du monde entier les aimeraient aussi.
Un soir, alors qu’elle rendait visite à ses parents pour un dîner de famille, elle parla de son projet à son père. Entre la volaille et les pomme de terre, elle lança le sujet.  Elle exposa le fait que le monde avait besoin de cette magie. Que cela ferait du bien à énormément d'enfants et d’adultes. Il lui répondit ceci :
-D'accord, mais écris en ton nom, pas sous celui d'un vieux loufoque comme ton père.
« Loufoque », voilà comment il se qualifiait gentiment.
Les semaines passèrent, les mois aussi, puis quelques années…  Lorsqu’elle eut fini d’écrire son histoire, elle chercha un nom d’auteur, un nom que les gens finiraient par connaître. C’est ainsi qu'un jour, le monde a vu débarquer les histoires de Gilderoy Lockhart, des histoires folles qu’il pensait sorties de l’imagination de son cerveau loufoque, sous le nom de J.K Rowling.