Poèmes

Air d'automne

Dans la sombre forêt épineuse,
Au pied d'un grand arbre millénaire,
Compose une jeune rêveuse,
D'un violon merveilleux un bel air.

Les premières notes jouées,
Lèvent une brise d'automne.
Poursuivant d'un rythme enjoué,
Brisent le temps monotone.

Le son magique qui se fait entendre,
Changeait peu à peu la forêt.
Celle ci ne se fait pas attendre!
Le lendemain s'annonce moins gai.

Au changement soudain de couleur,
Des feuilles qui rayonnaient de splendeur,
Changèrent du vert à l'or,
Avec quelques nuances de brun.

Ils se demandent encore au matin,
Qui était celle qui jouait de l'archet.
Qui par un air vivace et enfantin,
Apaisait la grande et sombre forêt

C'est lors des premières lueurs de clartés,
Quand la jeune fille s'en est allé,
Qu'un violent vent sombre revient,
Rendre à la forêt désolée son parfum.