Killshot - Tartaglia x Zhongli

Français - One Shot

Je rentre tard dans la nuit, Liyue est encore animé, les commerces ne ferment jamais après tout. J'entre dans mon appartement, un lieu simple qui ne me sert qu'à dormir, j'évite d'y rester bien que je remercie les Fatui pour leur aide... J'espère juste qu'elle sera de courte durée, je ne suis pas habitué à faire affaire et en général je préfère me débrouiller.
Je me déshabille et vais me laver, laissant mes vêtements sur le dos d'une chaise, une fois cela fait je reste simplement en caleçon et pantalon, je n'attends la visite de personne.

N'ayant pas très faim je me dirige vers mon lit, mais les évènements du jour me laissent éveillé, je me tourne, retourne et ne trouve pas le sommeil. Je me dirige vers ma fenêtre, l'ouvre et me pose à son rebord, l'air frais me fait du bien. Mon regard se porte machinalement vers la fenêtre d'en face, l'ombre qui semble s'y affairée, fenêtre fermée. Je me demande ce que cette personne fait, rentre-t-elle du travail ? Si oui, que fait-elle ? Je ne sais pas pourquoi je m'y intéresse soudainement mais cela me détourne de mes pensées donc j'apprécie la sensation d'apaisement nouvelle.
Cette ombre semble se mettre à danser, ses cheveux virevoltent, sa tête remue probablement sur de la musique. L'effet avec le rideau pâle n'en est que plus charmant.

J'essaie d'imaginer le physique de cette incertitude qui semble bien plus s'amuser dans sa vie que moi. Un visage me vient en tête mais j'efface cette pensée bien vite, je ne veux surtout pas voir cela ce soir.
Les mouvements de hanche se font plus sensuels, on dirait presque que je me suis fait remarquer. Pourtant ma lumière est éteinte... Un sixième sens peut-être ? Ce serait incroyable mais je divague.
Je n'arrive pas à détourner mon regard, ça m'obnubile, ça m'ensorcelle, qui que vous soyez expliquez moi votre secret...

Soudain le rideau bouge légèrement, j'entre-aperçois de manière indistincte un bout de torse musclé, un pantalon que l'on retire, mais je ne peux en voir plus, le rideau reprend sa place. Cela me suffit, je sens que je vais bien dormir finalement moi, quoique... J'ai un peu chaud...Fermant ma fenêtre, je retourne dans mon lit et vais commencer ma nuit.

De l'autre côté de la ruelle, une tête passe derrière le rideau, deux orbes bleu semble regarder une fenêtre en face, l'inconnu passe sa main dans ses cheveux marron clair, il émet un léger rire avant de partir de son côté lui aussi.

Le lendemain, alors que j'étais posé sous un arbre à lire un livre et que la ville commençait tout juste à s'activer, mon cauchemar, si je puis le nommer ainsi, vêtu de son éternel costume gris perle, s'approcha de moi. Je ne daignait même pas relever le regard vers lui.

"Tartaglia.
- Comment as-tu su ? Tu ne m'as même pas regardé !
- Pas besoin.
- Hormis le soir... Murmura t-il, me donnant du fil à retordre pour comprendre.

- Mhm ?
- Non rien ! Je voulais juste te dire que j'avais besoin de toi pour aujourd'hui !
- Pourquoi faire ?
- Tu verras !"

Et c'est ainsi que je me retrouve embarqué dans l'une des énièmes folies de Childe, cela ne cessera donc jamais ? Non pas que passer du temps avec lui me déplaise, bien au contraire, mais son air enfantin cache souvent quelque chose.
Cette journée ne fait pas exception, il ne m'a pas lâché des yeux, que se passe t-il ? J'ai encore fait quelque chose ? Il est effrayant quand je ne le comprends pas, vraiment.

Je rentre chez moi, encore une fois très tard. Tartaglia a eu un sourire étrange en me disant au revoir, j'en ai encore un frisson. La situation ne me déplait pas mais il cache définitivement quelque chose.
Je ne suis pas même un peu fatigué, cette journée était juste ennuyante au final... J'ouvre ma fenêtre et vais me faire du thé, pendant que l'eau chauffe je vais me changer, j'enfile le pantalon qui me sert de pyjama, au besoin je me laverai demain matin.
Je récupère tasse et théière et m'assois au rebord où j'étais accoudé hier. Je me sens épié mais n'en tient pas compte.