Quatorze

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{ souadou Ly}

J'accroche une photo où mes parents, jamila et moi souriont, on était vraiment heureux ce jour là. On sonne à la porte ce qui me fait sortir de ma torpeur, sûrement c'est jamila.

Souadou - dites moi que je rêve ? Je le dis en fronçant les sourcils, vous avez été renvoyé de votre entreprise par hasard ?

Cherif - mademoiselle Ly, avez-vous oublié vos manières ? Et pour répondre à vos questions, vous ne rêvez pas vous avez devant vous l'homme le plus séduisant de Conakry et aussi je suis le PDG de ma société, je renvoie mademoiselle Ly on ne me renvoie pas et Laissez moi entrer j'ai trop parlé

Je m'écarte et il entre

Souadou - j'aurais aimé vous proposer de vous assoir mais je suis en train de vider les cartons.

Cherif - vous êtes seule ?

Souadou - oui mais je vous promets si c'est pour m'assassiner que vous êtes là, vous avez mal choisi le jour, jamila va arrivé d'une minute à l'autre.

Cherif - vous savez que vous êtes mignonne lorsque vous me menacez ?

Je roule des yeux et continue à accrocher mes cadres, j'essaie d'en mettre un mais c'est très haut, je m'arrête à la pointe des pieds mais un corps chaud se colle à moi, touche légèrement mon bras et accroche le cadre sans que je ne bouge, je le regard, sa mâchoire si grande recouverte d'une barbe de quelques jours fait de lui l'homme le plus beau à mes yeux, sentant que je le dévore du regard, il me fixe, sa respiration chaude sur mon visage me rend paniquée, il s'approche lentement de mes lèvres avec un sourire charmeur, j'ouvre légèrement mes lèvres et ferme les yeux.

Cherif - vous êtes si amoureuse de moi au point de mettre vos lèvres sur un plateau d'argent et me le donnez ?

Il se dégage de moi en riant, si la honte pouvait réellement tuer, et j'aimerais que ça soit le cas je serais déjà morte, je ravale mon courage, soupire et me tourne vers lui.

Souadou - crétin je voulais savoir à quel point vous aimez votre épouse, c'est tout, qui d'assez stupide aimerait vous embrasser ?

Je rigole nerveusement

Sérieusement souadou ? Tu n'as rien trouvé de mieux pour ta défense ?

Cherif - je crois que c'est vous mademoiselle Ly

Souadou - vous me traitez de stupide chez moi ? Donc selon vous c'était quoi

Cherif - à mon avis, le crétin n'a pas voulu embrasser la crétine, parce que c'est une minette.

Je transpire de honte, je pars jusqu'à la porte et ouvre la porte.

Souadou - on se dit à, je fais une mine de quelqu'un qui réfléchit, JAMAIS.

Il marche avec sensualité jusqu'à mon niveau, me donne un bisou rapidement à la joue, sa barbe me chatouille ce qui me fait perdre tout contrôle de mon être.
Il fixe mon cou étrangement, je touche le collier qu'y si trouve et me souviens que je dois l'enlever, monsieur haïdara me sourit avant de dire.

Cherif - à bientôt crétine.

Puis il sort

Je ferme la porte avec nerfs puis soupire, on sonne, j'ouvre pour l'insulter.

Souadou - vous n'avez... moustapha ?

Moustapha - je te dérange ?

Souadou - non ! Je me ressaisis, tu as l'air pâle ça va ?

Moustapha - je peux entrer ?

Je regarde de gauche à droite, être avec mon ex fiancé, le mari de ma sœur qui est toujours fou de moi peut provoquer d'énormes conflits entre ma sœur et moi

Le Poids De Nos SecretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant