Kuroshou au ski

Day 5

Finalement, ils étaient tous rentrés fatigués et affamés. Ils n'avaient pas fait long feu avant de tous partir dormir. Ce soir là, Daishou n'avait pas adressé un mot ou un regard à Kuroo. Ce dernier était resté assis à table en réfléchissant à la situation. Il se sentait toujours aussi mal. Souhaitant arrêter de se torturer l'esprit, il s'installa devant un petit film pour penser à autre chose. Mais quelques longues minutes plus tard, Daishou descendit s'installer sur le canapé. De là, Kuroo ne le lâcha plus du regard. Peut être essayait-il de lui transmettre ses excuses. Puis il prit son courage à deux mains.

- Tu sais.. commença-t'il, mais il ne put finir, coupé par Daishou.

- Gaspille pas ta salive j'ai bien compris la première fois.

- C'est pas ce que-

- Oui oui j'ai compris, aller hein..

- Mais laisse moi pa-

- Je veux même pas sav-

Cette fois c'est un Kuroo excédé qui le coupa en se jetant sur lui et en lui aplatissant sa main sur la bouche.

- Des actes pas des paroles disaient-ils, chuchota Kuroo comme pour se donner du courage.

Puis il se pencha pour déposer ses lèvres sur celle de Daishou. Aussitôt, ce dernier cessa de faire de la résistance et se mit à participer au baiser. Leurs cœurs battaient à l'unisson. Leurs souffles s'entre choquaient. Le temps ne comptait plus, la seule chose qui avait de l'importance à ce moment-là c'était la présence de l'autre tout près. Ils avaient chaud, leur baisé passionné ne s'arrêtait plus, ils allaient toujours de plus en plus loin. Leurs mains se baladaient sur la peau de l'autre. Cherchant toujours plus de contact. C'est comme si toute cette semaine stressante prenait enfin fin. Kuroo voulait Daishou et réciproquement. Plus besoin de se cacher derrière de pseudo chamailleries. La glace avait été brisé. On ne pouvait plus les arrêter. Leur vêtements tombaient à terre les un après les autres. Ils ne se stoppèrent que lorsqu'ils ne leur restèrent qu'un simple caleçon. L'un contre l'autre allongés dans le canapé, ils s'étaient calmé et étaient prêts à en parler.

- Je suis désolée d'avoir dit ça tout à l'heure, s'excusa Kuroo.

- Ce que tu peux être bête parfois, souris Daishou.

Ils étaient heureux d'enfin pouvoir goûter à l'autre qu'ils n'échangèrent pas plus de mot. Ils finirent leur nuit l'un contre l'autre sous un plaide à s'enlacer sur le canapé.

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Le lendemain matin, alors que tout le monde commençaient à descendre pour le premier repas de la journée, Kuroo et Daishou dormaient toujours sur le canapé.

- Tiens il y a eu du grabuge, bailla Kenma.

Bokuto avait entreprit de prendre une bonne série de photo pour pouvoir alimenter son dossier "kuroshou". 

Oikawa scandait des "je vous l'avais dit!!" fiere de lui. 

Et dans un commun accord, ils essayèrent tous de ne pas faire trop de bruit pour les laisser dormir. 

- Profitez du calme avant la tempête, chuchota Akaashi en trempant sa tartine dans son café. Ce sera une autre histoire quand ils vont se réveiller et qu'ils devront assumer. 

Ils étaient tous d'accord avec lui. Sauf Bokuto qui ne l'avait pas écouté, il préférait regarder avec dégout la tartine d'Akaashi qui dégoulinait dans son bol. Quelle immondice ! Pensa-t-il.

Finalement, Kuroo et Daishou devaient être tellement fatigué qu'ils n'ouvrirent pas un œil de la matinée. Les autres étaient déjà parties s'amuser en leurs laissant un petit mot sur la table pour les prévenir.