Chapitre 3 : Emma

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Emma, 27 Aout 2026 

J'ouvre les yeux avec une grande difficulté. Je vois la pièce où je suis tourné me provoquant de forte nausée. Je ferme les yeux et respire pour essayer de faire partir cette envie de vomir. C'est au bout de plusieurs minutes que cette sensation désagréable disparaît. Je me redresse et observe avec attention l'endroit où je suis. Je remarque que je me trouve toujours dans cette pièce là où j'ai revu Lucas. Ce n'était donc pas un rêve...Je suis de nouveaux entre les mains de ce monstre. Une douleur provenant de ma gorge me fait lâcher un gémissement. Ah oui, c'est vrai Lucas m'a étranglé. 

Le bruit caractérisant l'ouverture d'une porte en fer résonne dans la "chambre". Le stress grimpe en moi à une vitesse folle quand je vois Lucas débarquer dans la pièce. Quand il voit que je suis assise, il s'arrête. Je peux voir son regard divagué vers mon cou là où y doit avoir des traces rougeâtres causées par ses doigts. Je peux voir une once de regret traverser ses iris gris, mais très vite ce sentiment disparais pour n'y laissé qu'un regard vide. Il s'avance vers moi puis il s'assoit sur le lit. J'ai peur. Affreusement peur. Que va-t-il bien pouvoir me faire ?

Sa main s'approche de moi avant de venir effleurer mon cou. Je lâche un petit gémissement de douleur quand son doigt rentre en contact avec mon cou. 

- Tu as mal, je hoche la tête, bien fais pour toi. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Si tu n'avais pas été méchante avec moi je n'aurais pas étais obligé de t'étrangler jusqu'à que tu t'évanouisses. Franchement, Emma dit moi pourquoi tu m'as repoussé. Avant ça ne te dérangé pas que je t'embrasse ou que je te câline. Alors pourquoi maintenant tu refuses, il fronce les sourcils semblant se rendre compte de quelque chose, c'est de sa faute, j'en suis sûr ! C'est à cause de l'autre connard, n'est ce pas ? Dit-il en commençant à s'énerver.

- J-Je ne vois pas de qui tu parles. Signale-je d'une voix tremblante.

- Fait pas l'innocente, tu sais très bien de qui je veux parler. De celui qui a osé prendre ma place de cet Ethan. Crache-t-il avec dégoût

Ethan ? Comment peut-il connaître son nom ? Je l'ai rencontré il y a de ça 6 ans pendant que lui était en hôpital psychiatrique, alors comment ce fait t-il qu'il connaisse le nom de mon petit ami. Mais j'y pense, il savait aussi où j'habitais ! Cela veut donc dire que même en étant en hôpital, il avait toujours un œil sur moi...

- Regarde-toi Emma, me désigne-t-il d'un air dégoûté, il t'a complétement transformé et pas en bien. Comment ça se fait que tu portes une robe aussi courte ! Je ne sais pas si tu te rends compte, mais tu es sorti dehors avec une robe t'arrivant aux genoux avec en plus de ça des talons. Jamais avant tu te serais permis de sortir dans cette tenue. Et n'en parlons pas de ton maquillage t'essaye de ressembler à une pute ou quoi ? Elle est où ma petite Emma toujours discrète, naturelle qui ne cherchait pas à baiser tout ce qui bouge ?! S'énerve de plus en plus Lucas. 

- A-Arrête...

- Non, je n'arrêterais pas ! Ce mec a complètement détruit ma petite amie.

- Arrête Ethan n'y est pour rien !

- Ah ouais ? Alors dis moi qui t'a donné goût à participer à des fêtes, a allé en boîte de nuit ? Ça, ça ne vient certainement pas de moi ! Jamais tu ne serais parti en boite avant. Attends une seconde... Je crois que je viens de comprendre, il lâche un rire nerveux, t'es vraiment qu'une salope en fait... M'avoir ça ne t'a pas suffit alors tu t'es tapé un autre, mais... Ça aussi ça t'a pas suffit du coup, tu vas en boîte pour baiser !

- Tu es complètement fou Lucas... 

Soudain, je sens sa main venir frapper violemment ma joue. J'apporte ma main à ma joue et la masse pour essayer de dissiper la sensation de brûlure. J'apporte mon regard jusqu'au siens. Un frisson de terreur me prend de toute part quand je vois son regard. Quand j'avais dit qu'il semblai plus fou qu'avant ce n'était pas une blague, je ne l'ai jamais vu dans cet état. Son corps tremblé énormément puis il explose de rire. Ce n'est pas rire comme les autres où on peut l'utiliser quand on est content non. Là il rire tel un psychopathe que l'on peut trouver dans les films d'horreur. Instantanément, il s'arrête de rire se contente seulement de me regarder. Sa main gantée vient attraper mes cheveux pour m'emmener à la hauteur de son visage. Son souffle vient frapper mon visage.

-Tome 1/ Tome 2-  Moi ? Fou ? Oui de toi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant