Chapitre 5

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PDV de William

"Je n'en peux plus!", "Combien de temps cela va-t-il durer ?", "Pourquoi moi?", " Jamais je ne pourrais faire cela"

Plusieurs pensées comme celles-ci me traversèrent l'esprit à ce moment-là. Il se trouve que la SIV, la Société Internationale des Vampires qui se fait passé sous le nom de Société Internationale de Voyage , m'oblige à leur fournir cinq humains en bonne santé pour comblé nos besoin de sang. Quatre avait déjà été fourni et malheureusement, la dernière s'avère a être Kimy. N'importe qui d'autre aurait pu le faire. Dérik et Lukas l'aurait fait les doigts dans le nez. Malgré tout, la SIV m'a choisi moi car d'après eux, je dois me faire pardonner de la dernière mission qu'ils m'ont attribué. Je devais tué quelques humains à l'aide d'un fusil. Leur but était que la balle traverse la chaire et que du sang jaillissent de leurs corps à présent sans âmes. Je ne pouvais pas fait ce genre de chose, alors pour me racheter, il m'ont confié ceci. Si je ne le faisait pas, moi et mes frères serait privé de sang provenant de la SIV jusqua nouvel ordre. Je ne pouvais pas faire ça à mes petits frères.

Vers la fin de la journée, je la vis rentré en sueur. D'après moi elle venait de passer la journée à faire du sport. Je la regarda rentré dans sa chambre puis en ressortir pour aller dans la salle de bain. À ce moment, ma décision fut claire, je l'avais prise.

PDV de Kimy

Alors que je rentrait dans ma chambre après une grosse journée d'activité physique avec Dérik, je pris une serviette, mon savon ( et ma trousse à maquillage ) ainsi qu'une de mes jolies petites robe. C'était ma favorite, toute légère en soie vert pomme avec de discrets motifs de feuilles sur le buste et elle finissait plus haut que mes genoux. J'entrais dans la salle de bain et me fit une toilette qui dura deux bonnes heures ! Fin propre et maquillée, je sortis et tomba sur William qui attendait près de la porte le pied nonchalamment accoté sur le mur.

- Salut, me dit-il avec un sourire en coin, ça te dirais de passer la soirée avec moi ?

Rougissante, j'accepta et il me guida vers sa chambre. J'étais à la fois curieuse de cette demande et inquiète maintenant que je savais ce qu'ils étaient.

Sa chambre était spacieuse et comportait une grande fenêtre dont il tira les lourds rideaux. Je ferma doucement la porte derrière moi, comprenant que cette soirée s'annonçait plutôt intime.

Il se retourna et m'offrir l'un de ses grand et irrésistibles sourires en m'invitant à m'assoir sur le lit. Gênée, je m'exécuta tout de même.

- Alors, qu'as-tu fait de beaux ces derniers jours, me demanda-il.

- Oh, rien de spécial, dis-je en me détendant, j'ai fait du jogging ce matin, puis Dérik m'a invité à faire toutes sortes d'activités physiques pendant le reste de la journée.

La fraîcheur de la pièce m'arracha un frisson. Tranquillement, William se mît derrière moi et me colla à lui. Surprise sur le coup, je ne fit rien pour l'en empêcher. Il commença à passer ses bras autour des miens, puis autour de ma taille. Un désir puissant me saisit et me laissait aller dans ses bras, appréciant chaque caresses et chaque souffle sur mon épaule. Les minutes s'égrenaient comme des heures et nous n'en voulions que plus. Je me tourna vers lui et il passa sa main dans mon cou. Ma respiration s'accéléra. Il me fit passer sur le côté, de sorte à se retrouver sous lui. Doucement, il caressa mon visage de son pouce, puis il sortit du lit et se retourna vers moi, je suivit son exemple et sortit à mon tour.

Il s'approcha de moi en souriant galamment, je sentais mon cœur battre la chamade, mais je ne pouvais m'empêcher d'admirer le certain charme de William. Tandis qu'il plongeait son regard émeraude dans le mien, il enleva son chandail et s'approcha un peu plus de moi. Je sentais son souffle dans mon coup. Il passa doucement ses main contre mon dos et me murmura que tout irait bien. " Cela ne te servira à rien de résister " Malgré moi, je m'abandonna à son corps. Nous étions si proches...

Doucement, je sentit ses lèvres frôler mon cou, je savais ce qu'il allait ce passer et je me laissait faire, appréciant chaque moments passés auprès de cet être puissant, puis je le sentit me mordre dans le cou. Pas une morsure douloureuse, comme les deux autres fois, non, cette fois-ci était douce, attendue, désirée. Je relève la tête vers le haut et soupire d'extase avant de m'évanouir dans ses bras.

Amour illusoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant