Chapitre 10

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Ce fut les rayons de soleil traversant la barrière formée par les rideaux à peine opaques de la grande chambre, qui vinrent tirer le brun de son sommeil. Ce dernier n'ouvra pourtant pas les yeux directement, préférant savourer la chaleur de son lit combinée  à celle apportée par l'extérieur. Tout était silencieux autour de lui, tout avait l'air paisible et calme, c'était comme si l'agitation de la veille n'avait jamais existée dans son esprit. Il exprima doucement à cette simple pensée et se décida à  sortir du lit, enfin il en avait l'intention jusqu'à ce que son corps ne refuse de se redresser. Prit d'une légère inquiétude, il confronta finalement la luminosité bien trop forte de la grande pièce afin de comprendre pourquoi il n'arrivait pas à bouger d'un pouce.

Lorsqu'il baissa le regard vers son torse, il remarqua alors une touffe rougeâtre s'élever au rythme de sa respiration et le brun expira tout l'air qu'il avait contenu en constatant que son problème était en réalité minime. Il se cala un peu plus contre son oreiller, prenant attention à ne pas réveiller son camarade bien endormi. Les amas de chaleur venaient également taquiner le visage du jeune homme qui n'en semblait en rien déranger, et Seungmin ne put s'empêcher de sourire. S'il commençait à se demander si c'était normal d'autant apprécié le visage endormi de son cadet, il ne pouvait s'empêcher de le faire. Peut-être car c'était le seul moment où le jeune homme avait l'air enfin reposé, le seul moment où ses traits n'étaient pas tiraillés ou qu'il n'y avait aucune trace d'inquiétude. En tout cas, c'était reposant à contempler.

Presque naturellement, le brun commença à jouer avec les mèches de son cadet, ne détachant pas le regard de ce dernier. Si un de leurs camarades était apparu à cet instant précis, il les aurait très certainement pris pour plus que deux simples amis - enfin s'ils pouvaient eux-mêmes se qualifier d'amis. Surtout que le plus jeune entourait de ses bras la taille du brun comme si ce dernier menacer de s'enfuir à tout instant.

Ce ne fut qu'une vingtaine de minutes plus tard que le rougeâtre commença à remuer légèrement, signe qu'il sortait de son sommeil. Ce dernier ouvra doucement les yeux en analysant l'espace autour de lui et de rapidement remarquer qu'il ne se trouvait nullement dans son lit et que ce qu'il serait contre lui n'était pas non plus son oreiller ou bien sa couette. Presque trop lentement, il releva le regard en croisant celui de son aîné et les deux garçons se fixèrent une longue minutes sans qu'aucun d'entre eux ne bougent où ne parle. Le jeune homme ne se souvenait que brièvement de la fameuse scène dans laquelle l'héroïne du film maniait avec difficultés un avion de chase avant de s'enfoncer dans la grande bâtisse en mouvement, mais il ne se souvenait en rien de s'être calé contre son aîné et de l'avoir tenu contre lui.

— Tu fous quoi là ?

— Je pourrais te poser la même question.

𝐿𝐼𝑀𝐵𝑂 : ˁᴱᵁᴺᴳᴵᴺOù les histoires vivent. Découvrez maintenant