Banal.

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Banal.

Il attendait son chéri rentrait d'une mission sauvetage en montagne. Cela faisait bien une semaine qu'il l'attendait, tout les soirs.
Il s'impatientait à force. D'un nature explosif et impatient, il était à deux doigts d'aller le chercher par ses propres moyens, rien à battre du sauvetage.
Il soupira. Bien qu'il ne voulait pas se l'admettre, il lui manquait et s'inquiétait de plus en plus. Il y était allé seul, sans coéquipier.

Pour tout dire, il se rongeait les sangs en songeant au pire. Il avait confiance en lui bien sûr, mais une erreur d'inattention pouvait être fatale. Il secoua la tête violement s'énervant contre lui-même.

Au même moment, la porte d'entrée s'ouvrit dans une lenteur inexpliquâble. Il tourna brusquement son regard vers le petit corps que la porte laissait voir. Il voulut se précipiter de le prendre dans ses bras, bien que sa fierté l'en empêcha. Il se dirigea alors simplement vers lui d'un pas nonchalent, insultant sa fierté qui lui faisait souvent défault.

- Je suis rentré...

Il se demanda pourquoi le petit vert parlait d'une voix si lente et douce. Il se rapprocha de lui. Il comprit la raison de son ton.
Ses yeux avaient l'air d'avoir pris deux cocards. Mais pour lui en avoir mis pendant toute son enfance, il reconnut plutôt des grosses cernes noirs.

Le buisson avait l'air extenué. Il le débarassa doucement de son gros manteau et de son sac. L'inquiet frotta les immenses traces noires sous ses iris vertes, et s'angoissa en remarquant, que même si la fatigue était bien présente, l'éclat de ses émeraudes avaient presque disparu.

- As-tu dormi ?

- Pas vraiment. Mais ça va ne t'inquiète pas

Son vert fit un petit sourire réconfortant et il se força à ne pas s'énerver. Son chéri avait toujours eu cette habitude de ne pas inquiéter son entourage avec ses problèmes. Il le prit dans ses bras amoureusement créant un léger sourire sur les lèvres du nouvel arrivant.

- Kacchan... Tu m'as manqué...

- Mmm.. moi aussi..

D'une voix renfrognée. Un petit rire emplit l'entrée sous le sourire du blondinet. Il était vraiment content de le retrouver. Il parla alors amoureusement au plus petit dans ses bras, resserant son étreinte avec ce dernier.

- He, Deku.

- Moui, Kacchan...

- Un jour, tu voudras bien te marier avec moi ?

Il redouta sa réponse mais le plus petit ne fut même pas surpris ou embarassé. Il se sentit étrangement bien en entendant sa réponse.

- Sans hésiter, Kacchan.

Il lui embrassa le haut du crâne et l'emmena dans la cuisine où ils mangèrent tranquilement. Bien que le petit faillit plusieurs fois de tomber, son chevalier blond le rattrapa à chaque fois.
Il l'aida à se laver sans aucune gêne et l'habilla de ses vêtements trop grand.

Il remarqua alors toutes ses cicatrices sur le corps de son bien-aimé. Il se mordilla sa joue intérieure et embrassa une à une ses cicatrices sous le regard amoureux et fatigué de son dulciné.
Il allèrent ensuite se coucher dans leur lit deux places.
Le blond s'endormit tel un bébé laissant son amoureux dans ses incertitudes.

Il se réveilla douloureusement entendant un bruit anormal. Après qu'il soit vraiment sorti de sa léthargie, il se rendit enfin compte du bruit qui l'avait réveillé. Il écarquilla les yeux et se retourna.

Il eut la vision la plus douloureuse qui soit

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Il eut la vision la plus douloureuse qui soit. Son petit-ami pleurait seul, à 3h du matin. Il sortit de sa paralysie et l'enlaça par derrière.

- Hey, Deku...

- Kac-Kacchan...

Sanglotant. Il le tourna vers lui et essuya ses larmes en se contenant pour ne pas laisser l'émotion l'engloutir.

- Hey, Deku, je suis là. Explique moi...

- Kac-Kacchan... Est-ce que...Est-ce que je suis un bon héros ?!

- Bien sûr que tu l'es.

Sans aucune hésitation.

- Alors-Alors pourquoi...pourquoi ils-ils disent le contraire ?

- Hey Deku, moi, tu es mon héros. Alors si les autres ne voient pas ta valeur, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux.

- Mais je dois-dois quand même les protéger ! Et puis c'est moi qui devrait dire que tu es mon héros !

Il lui souria délicatement, baisant ses dernières larmes.

- Alors toi... Protèges toutes les personnes que tu peux, je serais là pour te protéger.

Le plus petit l'embrassa. Leurs manques de confiances en soi leur pesait, et ils se soulageaient en la partageant à l'autre. Maintenant que la tempête était passée, il s'en voulut énormément.

- Pardonne moi... J'ai même pas vu que tu n'allais pas bien...

- Hey Kacchan.. C'est rien..

- Mais-

- Kacchan, je t'aime, alors ne t'en veux pas..

Il l'embrassa de tout son soûl et il s'endormit dans les bras de l'autre.

-T'es vraiment pas banal, Deku.

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En ce jour gris d'un dimanche après-midi.
Où personne ne se souciait de ma présence ni de mes envies.
A ce couple que j'adore et qui me fait beaucoup de bien.
A ces personnes à qui on n'a jamais remarqué leur mal-être.
En qui on croyait au sourire.
Et qu'on a laissé tomber dans un gouffre sans fin.
Sans intervenir.
A toutes ces personnes incroyablement fortes et magiques.
Je vous souhaites mes plus belles excuses.
Ne doûtez jamais de votre force et de votre coeur.


865 mots
19/09/2021

Banal.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant