Chapitre 2

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Pendant qu'Hillary part chercher des secours j'essaie de calmer cette jeune femme et je lui demande à nouveau son prénom. Entre deux sanglots j'arrive à comprendre qu'elle s'appelle Steph, je pose ma main sur ses cheveux et lui dis : 

"Tu n'es plus toute seule ne t'inquiète pas c'est fini. Il va falloir par contre que tu expliques tout à la police. "

A ces mots elle se lève d'un bond et court vers les douches, je l'attrape par le bras mais elle panique.

"Je dois prendre une douche ! "

J'essaie de la calmer il faut absolument que je l'empêche de potentiellement détruire des preuves car je ne sais pas si elle a été violée. 

« Steph écoute je reste avec toi rien ne t'arrivera. Si tu ne veux je peux t'accompagner si les policiers veulent t'interroger. Je sais qu'on nece connaît pas mais tu peux me faire confiance. »

A ce moment Hillary revient avec deux policiers et le gardien du campus. Les policiers se dirigent vers nous et Steph attrape mon bras de ses deux mains avec une force impressionnante, je pose ma main sur la sienne et salue les policiers. Ils me demandent alors si je connais cette jeune femme je leur explique donc juste comment j'ai été témoin dece qui s'est passé. Puis l'un des policiers se présente en se penchant vers Steph : 

« Bonjour Steph, moi c'est Grégoire je suis de la police nous sommes venus pour te protéger tu veux bien nous expliquer un peu ce qui t'est arrivé ? » 

Steph serre un peu plus mon bras et se remet à sangloter « Il m'a attrapé.... et... ma chemise.... et sa main dans mon jeans.... » 

Elle s'effondre sur mon épaule et Grégoire s'approche d'elle.

« Je peux prendre ta main ? » Dit-il en essayant de capter le regard de Steph. 

Steph me lâche d'un main et la tend vers Grégoire sans le regarder. Son collègue lui tend un coton-tige et Grégoire le frotte sous les ongles de Steph tout en continuant de lui parler:

« Je sais que c'est pas facile et que tu n'as pas encore assez de recul pour savoir ce qui s'est vraiment passé mais est-ce que tusais qui c'est ? Tu connais son prénom ? Ou tu serais peut être capable de faire un portrait ? » 

Steph arrive juste à articuler équipe de foot et elle retire sa main de celle deGrégoire pour me prendre dans ses bras. Je lui caresse doucement le dos et Grégoire jette un regard à son collègue qui se retourne vers le gardien du campus et lui demande de lui ramener des photos detous les joueurs de l'équipe. Grégoire reprend :

« Commentes-tu sûre que c'était un joueur ? » 

Steph lui explique qu'il portait le maillot de l'équipe et qu'il avait encore ses crampons aux pieds. Intérieurement je fulmine, comment peuvent-ilsoser faire une chose pareil. Grégoire se tourne alors vers moi et nous décidons de l'emmener à l'infirmerie pour soigner sa coupureau visage. 

Je les accompagne donc là-bas, Steph se détend un peusur le chemin. Une fois à l'infirmerie et la plaie de Steph désinfectée et pansée, les experts terminent d'effectuer les prélèvements pour analyses, puis le gardien revient avec la photode l'équipe de cette année. Grégoire tend alors la photo à Steph et lui demande si elle est capable d'identifier son agresseur sur cette photo, mais Steph est encore trop sous le choc et n'arrive pas à garder son sang froid. Grégoire récupère la photo et décide deprendre congé en laissant son numéro à Steph pour qu'elle le rappelle quand elle se sentira prête à reparler de son agression.Hillary vient nous rejoindre à l'infirmerie, je n'ai pas décroché un mot et je n'ai pas desserré les mâchoires depuis que je sais que c'est un joueur qui a osé faire ça. Peu importe en fait qu'il soit footballer ou pas il n'avait pas à agresser cette jeune femme maisce qui m'énerve c'est que je l'ai certainement côtoyé et là tout de suite je n'ai qu'une envie : aller lui éclater les dents.Hillary me dévisage et elle sait très bien ce que je pense là tout de suite. Je me penche vers Steph :

« Tu veux qu'on te raccompagne à ta chambre ? Ou alors on te ramène un matelas dans notre chambre si tu préfères ? » 

Elle lève les yeux vers moi et ajoute « Je veux bien dormir avec vous s'il vous plaît » 

Nous installons donc un matelas entre nos deuxlit et à peine Steph s'est-elle allongée qu'elle s'endort. Cette soirée a dû la vider de toute énergie, mais moi je suis trop tracassée. Je me passe tout les visages que j'ai pu voir cette après-midi et me demande qui a bien pu faire une chose pareille.Hillary n'a pas besoin de me demander elle sait ce que je pense « Etoui désolée mais c'est plus ça la réalité des footballeurs que le petit copain attentionné des romans. Je sais que tu es en colère mais ne fais pas un truc débile pour te mettre en danger. » Jefixe Steph qui sanglote encore dans son sommeil.

« Demain jevais trouver le coupable moi même et je vais lui régler son compte. » 

« Eh tu écoutes des fois quand je te parletoi ? Je viens juste de te dire ne fais pas quelque chose de stupide. » 

« Je sais mais ne t'inquiète pas je ne vaispas me mettre en danger je vais régler ça sur le terrain. Tous les coups sont permis ! »

Sur ces dernières paroles il est déjà presque 2h du matin et Hillary s'endort. Moi j'ai du mal àtrouver le sommeil et une question me trotte dans la tête « Et si l'agresseur était Matt ? » Je crois que je serais dégoûté à vie des hommes, pas que je préfère Matt aux autres joueurs mais c'est celui avec qui j'ai le plus rigolé et le seuldont je connais le prénom en fin de compte. De plus c'était lui quim'a proposé de jouer avec lui et je pensais que c'était un signe amical mais qui sait dans le vestiaire justement il voulait peut être déjà plus qu'une relation amical à se déshabiller comme çadevant moi. Hillary a raison des fois je suis trop naïve qui sait le comportement de Matt était un indice sur son côté pervers du violeur qu'il est. Je finis par trouver le sommeil mais il est agité par des cauchemars d'agression, pas de celui de Steph mais du mien dans les douches du terrain par tout les joueurs de l'équipe.  

Pas si stéréotypéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant