Réadaptation, p1

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⚠️ DISCLAIMER :

Ces différentes histoires sont toutes tout droit sorties de mon esprit farfelu, et ne sont en rien fidèles à la réalité puisque j'invente des choses/personnages/liens entre ces derniers ect...
Disons pour faire simple que ce ne sont pas vraiment Álvaro et Itziar qu'on retrouve dans ces fictions mais de nouveaux personnages inventés par moi-même et basés sur les deux acteurs.
Ils sont tous les deux mariés et vivent chacun de leur côté donc merci de les laisser tranquilles,
Ceci étant dit je vous souhaites une bonne lecture !

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2 mois...
Cela faisait deux mois qu'elle avait réussi.
Réussi à s'échapper de ses griffes.

Aujourd'hui, cela faisait deux mois que ce que les autres qualifiaient de "nouvelle vie" venait de commencer.
Mais quelle nouvelle vie ?
Et pourquoi faire ?
Ils ne comprenaient donc rien.
C'est vraiment ce qu'ils pensent ?
Que toute la douleur s'échappe aussi facilement que de la fumée lorsque la source principale de cette dernière est mise hors d'état de nuire ?

C'est tellement idiot.
Ce n'est pas parce qu'il était loin d'elle désormais que ses plaies s'étaient refermées.

Il n'y a pas de sérum pour effacer toutes les traces qu'il lui a laissé.
Qu'elles soient physiques ou mentales, elle n'oubliera rien.
La honte, la culpabilité, la colère, la tristesse, la peur...
Elle n'oubliera aucune de ces émotions.

Assise sur le bord du lit, Itziar réfléchissait.
Partir ?
Elle y pensait.
Mais dans quel sens du terme ?
Ça pour être honnête, c'était encore flou dans sa tête.

Tant de choses la retenait ici : ses amis, sa carrière, ses fans, son honneur...
Elle se l'était promis lorsqu'elle l'avait vu dans la fourgonnette de police.

"Je résisterai. Jusqu'au bout."

Mais où était cette faible lueur qui avait réussi à la ranimer l'espace de quelques instants ?
Celle qui lui avait donné le courage d'incruster un point noir au marqueur dans le creux de sa main ?
Cette lueur qui lui avait donné la hargne nécessaire pour apprendre tous les signes nécessaires qui lui permettrait de lancer un appel à l'aide silencieux ?

S'était-elle déjà éteinte ?
Ou alors était-elle sur le point d'attiser un énorme incendie qui permettrait à la jeune femme de distribuer à nouveau au monde entier l'allégresse et les sourires qui réussissaient à procurer de la joie à tant d'autres ?

Elle mordillait sa lèvre.
Itziar ressentait de la culpabilité, aussi.
Non pas par rapport à Roberto, ça elle n'en avait plus.
Mais par rapport à toutes les autres, dans la même situation qu'elle.

Celles qui se sentent exclues.
Celles qui pensent qu'il n'est plus utile de lutter, qu'il a déjà gagné.
Celles qui perdront leur combat un jour où l'autre, quand ce sera la fois de trop.

Tout ça parce qu'elles étaient anonymes.
Parce qu'elles n'ont pas de "gueule".
Parce qu'on ne les connaît pas.
Parce que jamais la presse ne diffusera l'image de l'arrestation de leur compagnon dans les journaux, c'est trop peu intéressant.

Pas comme elle.
Itziar n'était pas comme "toutes les autres".
Elle avait un nom.
Un nom qui faisait vendre du papier.

Les médias locaux et même nationaux s'étaient délectés de l'arrestation de Roberto pendant une semaine.
Diffusion de vidéos de caméra de surveillance, interrogatoires, photos de son arrestation, interviews des proches du couple :
Tout y était passé, sans même se soucier de l'avis des principaux concernés.

Ça, ça l'était, son coup de trop.

Résignée, la jeune femme ferma les yeux quelques secondes avant de s'allonger et de se recroqueviller sur elle-même.

Ses grands yeux cernés ne mirent pas longtemps à s'éteindre.

Alors qu'Itziar tombait lentement mais sûrement dans les bras de Morphée, elle sentit soudain une main se poser sur son épaule.

"-Itzi ? Tout va bien ?"

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Heeeeeeeey !

J'espère que tout le monde va bien !
Petit morceau de One Shot en sûrement 2/3 parties,
Extrêmement perché :
Je rassure et rappelle à tout le monde le fait que Itziar est en pleine forme dans la réalité et vit sa Best life à voyager partout, et que Roberto n'est en aucun cas un homme violent dans la vraie vie !
Voilààà !

Pour celles et ceux qui ne savent peut-être pas, le principe du "point noir" existe vraiment :
Les femmes victimes de violences conjugales peuvent dessiner un simple point noir au creux de leur main avant de sortir en société, cela peut servir de tentative d'appel à l'aide, malheureusement il n'est pas encore assez connu pour le moment à mon sens...

On remerciera également soizicbj et solenexserquel puisque c'est pour elle que je poste ce chapitre !
(Qui est dans mes brouillons depuis le 14 octobre oui rooh)
(Un chapitre très joyeux pour Noël me direz-vous)

À bientôt pour la suite !
Lou-Ann ;)

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 24, 2021 ⏰

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