Prise dans tous les sens (PARTIE 1)

475 2 0
                                    




    Dix-sept heure cinquante, encore dix minutes et ma journée de travail est finie. Il faut que je m'active si je veux finir à l'heure, il me reste les encaissements et la feuille d'heure à faire. Je ne me fais pas d'illusion, je vais finir en retard comme chaque samedi, en même temps cette fois ci c'est spécial, je suis seul à travailler. D'habitude nous sommes un binôme mais ce week-end mon collègue Tristan ne se sentait pas bien alors j'ai du assurer la journée seul. Le plus dur à gérer ça a été le passage, un nombre incalculable de clients sont venu demander des conseils pour leurs automobile, faire la pression de leurs pneus, le niveau d'huile, etc. Je suis complètement fatigué, dès que je rentre je mange et je vais me coucher, je n'en peux plus de cette journée interminable.

    Je commence par la feuille d'heure, c'est le plus rapide à faire, je me note huit heures de travail et une journée de congé maladie pour Tristan. J'envoie la feuille d'heure à la comptable et commence maintenant les encaissements. J'ai fais six voitures aujourd'hui, ça devrait être plutôt rapide. Je commence à encaisser le troisième ticket lorsqu'une femme rentre dans le bureau. Elle s'approche du comptoir avec hâte.

«-Excusez-moi monsieur, je viens de me prendre un trottoir et ma roue à explosée, pouvez vous me la changer s'il vous plait monsieur?»

Je la regarde, c'est une femme blonde de la quarantaine, très bien conservée, elle porte un tee-shirt blanc avec un as de pique au milieu et une jupe en cuir noir.

-Bah je ferme dans moins de cinq minutes normalement.. L'idéal serait que vous mettiez votre roue de secours.

Elle serra ses mains l'une contre l'autre comme pour supplier.

-Je vous en prie monsieur, aidez moi. J'ai perdue mon mari il y a maintenant un an et c'est lui qui s'occupait de la voiture. Je ne saurais jamais comment mettre une roue de secours.

Je la regarde et comme je suis de nature serviable je vais bien entendu l'aider. Je me lève de ma chaise et me dirige vers la porte.

-Allons-y, je vais vous faire ça vite fait.»

    Nous arrivons à la voiture et elle se dirige vers le pneu explosé, elle se penche en avant, mes yeux se pose automatiquement sur sa jupe bien tendue par sa croupe, je ne peux m'empêcher d'apprécier la belle vue qu'elle m'offre.

«-Vous voyez il est ouvert ici.

-Ah oui c'est un bon coup de trottoir ça.»

    En vérité je n'ai même pas regardé le pneumatique, je me suis uniquement arrêté sur ses magnifiques fesses, bien charnues. Elle tourne la tête et exquise un sourire en me voyant loucher sur son arrière-train. Je me retourne vite vers le coffre de la voiture.

«Je me racle la gorge.

-Bon cette roue de secours alors, est ce que vous pouvez déverrouillez la voiture afin que je puisse y avoir accès, s'il vous plait?

-Oui bien sûr. Elle actionna la télécommande de la voiture. Voilà c'est ouvert monsieur.»

    Je la remercie et ouvre le coffre, ainsi je peux accéder a ce qui mets nécessaire pour lui porter mon aide. Je prends donc la roue ainsi que le cric et la croix de serrage. Je commence par débloquer les goujons de la roue crevée puis je met en place le cric. Je lève la voiture et dévisses maintenant les goujons de roues. La cliente me regarde avec satisfaction. Je retire la roue crevée et met celle de remplacement en place.

«-Et bah dis donc heureusement que je suis tombée sur vous, je n'aurais jamais réussie toute seule.

Elle se penche juste au dessus de mon épaule en posant une main sur celle-ci, son parfum perfore mes narines de part en part, une odeur de myrtilles et de femme se dégage d'elle, c'est vraiment agréable. Je tourne ma tête vers elle avec un sourire.

Histoires de la vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant