last listen

Baji, écoute moi une dernière fois.

[C'est un OS sur du bajifuyu.
Ce sera en un chapitre. Ça se passe après la mort de Baji.

Désolé pour les fautes d orthographe TvT
Je vais sans doute apporter des modifications après (je pense que j'ai voulu mettre trop de choses😅).

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
C'est ma première FF.

J ai voulu faire quelque chose d émouvant, dites moi si vous trouvez ça bien TvT

Voila  ;)  ]

  Une ombre noire se découpait sur le bitume, éclairait par la lueur blanchâtre des belvédères du quartier.

La silhouette qui bravait le vent en cette nuit de début novembre, était celle d'un jeune homme.
Les mains dans les poches , la tête basse, une capuche lui cachant le visage, les yeux dans le vide. Il marchait, un pas après l'autre, comme si une volonté extérieur le poussait à avancer.

Il se rendit jusqu'à un pont routier. Le trafic était calme ce soir. Il entendait ses pas claquer sur la route. Arrivé au milieu du pont, le jeune homme s'approcha du bort où était construit un petit muré de béton, à hauteur de taille.
Posant ses deux paumes à plat sur le sommet du muret , il étendit ses bras et se propulsa sur les quelques trentaines de centimètres qui figuraient de rebord.
Les deux pieds encrés sur la surface froide, il se redressa lentement.
Sa capuche tomba, révélant son visage impassible, dépourvu d'émotion.

Matsuno Chifuyu.

Il se tenait droit, surplombant la voie routière qui s'étendait sous la voûte du pont.  Le sol se trouvait bien à 10 mètres sous ses pieds mais il restait impassible. Le regard tournait vers le bas, il observait et semblait attendre quelque chose. Soudainement il serra ses poings.

Fermant les yeux, il inspira un grand coup. L'aire qui entra dans ses poumons lui sembla une bénédiction comme une torture.

Les yeux éteint, il leva la tête vers les cieux pour observer une dernière fois le ciel . En cette fin de nuit fraîche, les cieux semblaient menaçants, chargés de lourds nuages noirs et immenses .

Son corps semblait bien frêle. Ses jambes commencèrent à trembler, les grandes goulées d'aire qu'il inspirait, semblait secouer son corps entier.
Il n'avais qu'un pas à faire. Une étape à franchir.
Il imagina son corps qui se retrouverait sur cette route , désarticulé, abandonné de toute vie, toute joie et toute douleur.
Ces derniers temps l'idée l'avait effleurer.

Il ramena ses yeux vers l'horizon. Cette horizon auquel il semblait qu'aucune vie ne corresponde, mais qui pourtant était toujours présent.
Il ferma les yeux, le cœur plus lourd qu'une encre , le vide en celui ci plus profond que les océans et plus sombre que les abysses.

Le vent souleva brusquement ces vêtements, s'incrustant sur son corps, tel une caresse froide.

Sous les paupières clauses de Chifuyu surgit un torrent de souvenirs.

Semblable à un de ces anciens projecteurs de films monochromes, des images défilèrent dans sa tête. Surgissant, comme si une force invisible aurait activé la manivelle de cette instrument à mémoire , comme si une force invincible tournait sans arrêt cette manivelle et faisait resurgir le film de tous ses souvenirs .

Des souvenirs à peine teinté par l'oublie, figeaient indéléibilement dans son esprit.
Il revit  tous ces moments passés avec Baji. De leur première rencontre, à leur rendez vous quotidien à leur endroit préféré.
Sa respiration s'était coupé sous le choque de se cette abondance de souvenirs, sa silhouette avait vaciller . Une larme coula le long de sa joue droite.