Je veux ton sang {Ereri/Riren} [Tome 1]

Chapitre 21: Balade nocturne

Il rougit encore plus avant de lécher mes doigts lui aussi.

★★★★

Pdv de Livaï.

Eren me lâche enfin et je pars me changer, je déteste être aussi sale. Je reviens et pars à la fenêtre pour fumer un peu. J'observe la ville qui commence à s'éclairer. Je meurs d'envie de sortir, de m'envoler pour faire un tour comme je le faisais avant, mais je veux aussi rester avec Eren. Il est devenu ma priorité et encore plus maintenant qu'il est vampire.
En parlant de lui, ou plutôt en pensant, il me rejoint et à l'air inquiet.

-Eren : Un problème ?

-Livaï : C'est à toi qu'il faut demander, t'as vu ta tête ?

-Eren : Je suis inquiet pour toi.

-Livaï : Pourquoi ? Je vais très bien.

-Eren : Ch'ai pas, t'as pas l'air bien. C'est peut être à cause de ta tête d'enterrement constante.

-Livaï : Qu'est ce que t'as dit sur ma tête ?!

-Eren : Rien... Tête d'enterrement...

-Livaï : Cours.

-Eren : Aaah !

Eren part en courant et en rigolant. Je lui cours après moi aussi en rigolant. Je finis par le rattraper et l'attrape en sac à patate. Je le pose sur le canapé et commence à le chatouiller. Il rigole et essaye de se débattre. Après quelques minutes, il arrive à attraper mon bras et à me tirer sur lui. Je tombe comme un sac et il en profite pour me retourner et me chatouiller à mon tour. J'arrive à le stopper plus rapidement. Je passe une main sur sa joue et la caresse en souriant, c'est possible que je sois doux et souriant même si c'est étonnant.
Je remarque qu'il n'a pas ouvert sa main depuis tout à l'heure, il doit sûrement tenir -cacher- quelque chose. J'essaye de l'ouvrir, en vain.

-Eren : Pas touche. Si tu veux que je te montre, tu dois fermer les yeux.

Je m'exécute, mourant d'envie de savoir ce qu'il cache. Je le sens s'assoir sur moi puis se pencher. C'est ensuite son souffle chaud que je sens sur moi, je dois avouer que ça me donne envie de lui sauter dessus. Les hormones, c'est chiant.
Bref, il continue de s'approcher de plus en plus près et extrêmement lentement. Pour me faire languir j'imagine.
Après une attente qui me parut interminable, Eren dépose délicatement ses lèvres sur les miennes. Il les mouve ensemble doucement, me faisant languir encore plus de la suite.
Ne sentant aucun geste de sa part, je prends les devants en essayant d'ouvrir ses lèvres avec ma langue. Il m'accorde le passage mais quand sa langue touche la mienne, je sens quelque chose d'inhabituel.
J'ouvre les yeux par reflex et je le vois me regarder. Je le sens sourire puis fermer les yeux. J'essaye de sentir ce qui cloche, j'arrive pas à savoir ce que c'est. C'est froid, c'est dur, c'est rond.. Me dis pas qu'il...

-Eren : Alors, tu aimes ?

Il me tire la langue, il a mit un piercing ! C'est bien ce qu'il me semblait.
Je repars à la conquête de ses lèvres pour sentir à nouveau cette sensation. Il s'amuse à frotter son piercing contre ma langue, c'est bizarre comme sensation, j'arrive pas à la décrire (c'est l'auteur qui y arrive pas mais bon...).
Après quelques minutes il me lâche et retire son piercing.
Je repars à la fenêtre pour admirer à nouveau la ville, encore plus éclairée qu'avant. J'ai tellement envie d'y aller... Mais j'ai aussi envie de rester avec lui... Ça m'énerve.

-Eren : T'as envie d'y aller ?

-Livaï : Ouais... Mais je veux pas te laisser tout seul comme un con.

-Eren : T'inquiète pas pour moi, vas-y.

-Livaï : Merci.

Je lui fais un bisou sur la joue pour le remercier et m'envole. La transformation d'Eren n'est pas assez avancé pour qu'il se transforme, mais une fois qu'il sera chauve-souris je l'emmènerai avec moi.
Je vole au dessus des voitures, à toute vitesse entre les immeubles, profitant de chaque courant d'air qui pourrait me propulser. Je passe devant le lycée, devant le casino où je passais mes soirées, devant la maison d'Hanji, devant celle d'Erwin, devant la grande entreprise de mon père, devant la villa des Jäger, tous les endroits que je connais.
Ça me fait un bien fou de voler partout, ça me libère. Ça me fait tout oublier, juste la vitesse. C'est exceptionnelle comme sensation.
Après une vingtaine de minutes, je retourne au manoir. Je repasse par la fenêtre qui est toujours ouverte et heureusement pour moi sinon j'aurais dû toquer à la porte de ma maison.
Dès que je rentre, Chanoyu me saute dessus en aboyant.