Chapitre 5 : June

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On est lundi et je viens d'ouvrir le bar. Il est près de 18 h et pour le moment il n'y a pas encore beaucoup de monde donc je ne cours pas encore partout. Les personnes présentes sont un groupes de jeunes qui est venu se détendre après les cours apparemment et les autres sont des habitués. 
Je sens que se sera pas la dernière fois que je verrai ces jeunes et que mon bar va devenir leur quartier général.

Ça doit faire 6 mois que notre bar que nous cogérons avec mon frère est ouvert. C'est un lieu dont je suis extrêmement fière tout comme mon frère et heureusement parce vu le nombre d'heure qu'on a passé à le rénover je serai dégouter de ne pas en être fière un minimum.

Le bar est composé d'une vingtaine de table, ce qui en fait une très grande pièce, avec un comptoir qui est en face de la porte et qui se possède une vitrine de bouteille d'alcool derrière.  Tous l'ensemble est en bois de chêne et notre logo, un mamba noir, est sculpté dans le comptoir. Les murs sont noirs ce qui rend l'ensemble assez rustique mais c'est ce qui fait le charme de notre bien.
Il y a un escalier sur la gauche qui mène à l'appartement que l'on loue à Henry. Je ne voulais pas y habiter car j'ai besoin de séparer travail et vie privé. Et puis il y a la réserve juste derrière le bar.

Les clients commencent a influé et je me retrouve vite à faire des boissons à toute vitesse tandis que mon frère fais le service. Je discute avec quelques clients quand j'en ai le temps jusqu'à ce qu'une énième bagarre éclate.
Bien évidement c'est le petit groupe de con que j'ai viré la semaine dernière qui en est la source, ils faisaient chiés tout le monde moi y compris alors je les ai viré à grands coups de pieds au cul.

Et là je les retrouve en train de se battre avec un autre client qui j'en suis sur n'est pas la source du problème. Je sors mon fusil et tire en l'air ce qui a le don de calmé tout le monde, ils me regardent tous avec stupéfaction à cause de ce que je viens de faire. Et oui mes cocos faut pas me chercher au risque de me trouver.

- Écoutez moi bandes d'abrutis, si vous êtes pas partis dans la minute qui viens je vous enterre au fond de mon jardin c'est clair ! Vu la tête qu'il font je dois avoir l'air super flippante puisqu'ils déguerpissent aussi vite que leurs ombres.

Daniel, celui qui était en train de se battre s'apprête à sortir lui aussi lorsque je l'interpelle.

- Tu peux rester Daniel, rassis toi,  je t'amène ton whisky.

- Merci ma belle c'est gentil j'en ai bien besoin dit -il dans un sourire fatigué.

Il fait parti des habitués, il vient presque tous les jours depuis que sa femme a été tuée il y a 3 trois mois. Elle a eu un accident de la route et elle est morte sur le coup.

Je m'attèle à préparer son verre et lui amène quand j'entends des bruits de moteurs typiques d'harley. Au bordel un MC. J'ai des motards qui viennent de temps en temps mais c'est toujours des nomades ou alors ils n'ont pas de club donc c'est pas bien grave mais là, j'ai pas envie d'avoir des problèmes compte tenu que l'on a travaillé avec certain MC et qu'ils pourraient nous reconnaître. J'ai pas forcément envie que toute ma clientèle sache que j'ai tué des gens.

Et ça rate pas quand je vois débarquer une dizaine de bikers . Toutes les discutions s'arrêtent et les têtes sont toutes tournés vers eux. Ils ne s'en formalisent pas et partent s'installer à une table au fond. Mon frère arrive et prend ma place derrière le bar pour que je puisse aller prendre leurs commandes.

Quand j'arrive vers eux je les voient me détailler de la tête au pieds.

Si ils pensent pouvoir me déstabiliser comme ça ils savent pas sur qui il sont tombés.

- Bonsoir messieurs, je vous sert quoi ?

- Salut poupée me répond l'un d'entre eux, un officiel vu son cut , tu pourrais déjà commencé par t'assoir sur mes genoux non ?

Non mais pour qui il se prend ce p'tit merdeux.

- Écoute moi bien connard, je suis pas une de vos brebis donc range ta queue c'est clair dis- je d'une voix pleine de hargne. Je répète donc, que voulez- vous boire ?

Celui a qui j'ai fermé la gueule me lance un regard noir et un autre me répond.

- C'est bon on se calme, on va prendre 6 bières s'il vous plaît.

- Très bien je vous apporte ça. Je m'apprêtais à partir quand je sentis une main se posée sur mon poignet. C'était un gars d'une cinquantaine d'année, brun aux yeux marrons et le VP vu son cuir qui me retenais.

- Comment tu connais le terme de "brebis" ?

- Lâchez moi tous de suite !

- Réponds, c'est rare qu'une femme connaisse notre monde .

- Je vous connais pas alors lâchez- moi c'est un conseil. Dis-je l'air bien plus menaçante qu'il y a quelques instants. Mon côté tueuse froide allait ressortir et ça c'était bon pour personne alors il valait mieux qu'il me lâche s'il ne voulait pas finir avec un bras en moins.

- Lâchez ma sœur tout de suite si vous voulez pas finir avec un bras en moins. Tiens mon frère à  la même idée que moi. Quand  je vous dis qu'on est connecté c'est pas des conneries.

Mon jumeau regardai l'homme avec les poings serrés et si ses yeux pouvaient tués il serai déjà mort. Le motard paru surpris tout comme le reste du groupe fasse à l'intervention d'Éden. On aurai dit qu'il venait de voir un fantôme et son attitude m'interpela, il cachait des choses ça s'était sur.

L'homme finit par se rassoir assez déboussolé et lorsque je repartis pour aller chercher leurs bières j'entendis quelques bribes de leur conversation.

- T'a vu comment il lui ressemble !

- Oui j'ai vu...

Je ne pus entendre plus car j'étais trop loin, ils parlaient de qui ? Mon frère ? Comment ça  il lui ressemble ?

Au bordel je sens que ça va me prendre la tête longtemps cette histoire.

Ils finirent par partir vers 2 heures du matin en laissant une bonne quarantaine de bières derrière eux.

En rentrant au petit matin je fis par de mes observations à Éden.

- Quand ils t'ont vu j'ai eu l'impression qu'ils te connaissaient dis-je de but en blanc à mon frère qui était installé sur le canapé. Et après j'ai entendu que tu ressemblais à quelqu'un qu'ils connaissaient...

- C'est impossible qu'on les connaisse,  je les aurai reconnu si ils avaient fait appellent à nous quand on étaient tueurs à gage remarqua mon frère.

- Je sais et c'est bien ça qui m'inquiète rétorquai- je pensive.

- Aller ne t'en fais pas c'est surement rien, je vais me coucher bonne nuit sœurette je t'aime me dit- il en se levant et partant vers sa chambre.

- Ouais t'as surement raison, bonne nuit frangin je t'aime aussi.

Je partis aussi me coucher après cette journée qui allait être décisive pour notre avenir à moi et à mon frère. Mais ça je le savais pas encore.

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