Ilan: Peut on aimer un méchant ?

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Raya

Le maillot qu'il m'avait choisi était trop beau et très sexy.  Je me regarde dans le miroir, évidemment j'ai pris du poids mais ça va.
« Tu es prêtes ? »
Moi: oui tu peux entrer
Il entre, lui aussi dans son peignoir avec sa grande carrure. Il est trop beau mon mari, trop sexy..

Ilan: ferme le peignoir, je n'ai pas envie que d'autres hommes puissent te voir
Je souris et retire complètement le peignoir
Ilan: Raya
Moi: Ilan
Il s'approche de moi, me regarde droit dans les yeux. Son regard est lourd, il est lourd et intense. Je tiens difficilement son regard.
Il avance jusqu'à me coller, enfin plus mon ventre.

Ilan: la grossesse te va bien
Moi: toujours envie de moi ?
Ilan: tu doutes de ça ?
Moi: répond à ma question
Ilan: toujours..
Moi: ça Tombe bien pcq moi aussi, tout de suite maintenant

J'étais appuyée sur la coiffeuse. Il me porte et me dépose dessus
Ilan: maintenant ?
J'hoche la tête avec un petit sourire en coin, il ne se fait pas prier mais inutile de détailler quoi que ce soit..

Moi: incroyable
Il me regarde mais ne dit rien. Je me demande à quoi il pense. Il avait l'air loin.
Moi: tout va bien ?
Ilan: hum ?
Moi: je te demandais si tout allais bien ?
Ilan: je suis avec toi, tout ne peut qu'aller bien

Je souris, un beau parleur celui là mais c'est une manière d'esquiver la question

Moi: dit moi tu as l'air loin
Ilan: je pensais à mon père
Moi: mais encore ?
Ilan: je lui ai dit à plusieurs reprise durant ma vie qu'il n'aurais jamais dû laisser sa femme avoir le bébé et qu'elle aurait du avorter
Moi: eh bien
Ilan: je ne mesurais pas l'ampleur de mes mots
Moi: et maintenant ?
Ilan: maintenant que tu es enceinte. Si jamais il t'arrivais malheur et que l'enfant me sortais ça, il ne resterait pas en vie bien longtemps
Moi: tu as été très dur avec ton père mais il te fallait un coupable
Ilan: et c'était le coupable parfait.
Moi: qu'est ce que tu penses maintenant ?
Ilan: rien, enfin je ne sais pas juste que ça n'a pas du être facile pour lui de m'entendre dire ça

Ilan

Plus elle était dans ma vie et plus je me rendais comptes des atrocités que j'ai pu dire et commettre. Je n'ai pas été facile à supporter c'est vrai. Et même si j'en voulais au monde entier, il faut se rendre à l'évidence que personne n'était coupable de mon sort.

Elle était dans mes bras et la seule chose a ma qu'elle je pense c'est que mon père n'a pas eu le droit à ça pendant 30 ans et qu'au lieu de lui faciliter la vie je n'ai fait qu'empirer les choses.

Si Raya mourrait et que notre enfant agissait comme moi j'ai pu le faire, je n'aurais pas la patience de mon père.

Raya: il ne m'arrivera rien.. je sais que tu t'inquiètes mais il ne m'arrivera rien. Je ne suis pas prête à te laisser. J'ai encore trop de chose à vivre avec toi pour que je parte maintenant
Moi: j'espère que tu dis vrai
Raya: puis si je venais à partir il faut que tu saches que j'ai passé mes plus beaux moment avec toi. Je ne regrette rien et je suis complètement folle de toi
Moi: moi aussi je suis fou de toi. D'amour pour toi et de notre fils

Elle sourit, elle a un magnifique sourire

Elle: c'est une fille
Moi: j'espère comme ça je n'aurais à te partager avec aucun autre homme
Elle: regardez moi celui la. Je te parle d'enfant et tu fais le possessif
Moi: je ne supporte pas l'idée de te partager avec un autre
Elle: sache que mon fils gagnera haut la main face à toi. Tu n'es pas de taille. Je l'aime déjà plus que toi alors qu'il n'est pas là