𝐂𝐄𝐎 𝐊𝐢𝐦 | ˢᵉᵘⁿᵍᶜʰᵃⁿ

#1

𝔻𝕖𝕦𝕩 𝕒𝕞𝕚𝕤 𝕕'𝕖𝕟𝕗𝕒𝕟𝕔𝕖

Ils étaient deux amis, deux petits garçons qui aimaient jouer ensemble dans le bac à sable dans le square pour enfant. L'un riait à gorge déployée alors que l'autre le regardait d'un air admiratif. Ils étaient pas bien vieux, entre 5 ou 6 ans. L'un avait des grosses joues rebondis et l'autre un visage chétif et doux. Ils s'étaient rencontrés comme ça. Minho avait chuté la tête la première dans le grand bac à sable et avait hurlé ses poumons le visage barbouillé, à côté un petit garçon qui dessinait avec une craie sur le sol avait limite prit peur à ses cris. Il l'avait regardé comme ça de longues secondes alors qu'une petite fille se rapprocherait du plus vieux et tentait de lui retirer ce qu'il avait sur le visage les mains recouverte de peinture. Minho avait crié encore plus fort, il perçait les oreilles de tous les enfants.

Le petit garçon aux craies avait donc repoussé la fauteuse de trouble et avait approché le jeune brun. Il avait sortis un petit mouchoir de sa poche et le lui avait présenté. Minho l'avait fixé longuement et silencieusement, comme si le temps s'était suspendu. Puis il avait pris le bout de tissu entre ses doigts potelés et avait maladroitement essuyé son visage. Son vis à vis souriait en silence il n'avait jamais fais attention à cet enfant avant. Pourtant ici le petit Lee était une véritable tornade et se faisait remarquer de tout et de tout le monde. Mais à l'évidence il n'avait jamais fais attention à ce petit garçons aux cheveux corbeau et aux joues de hamster. Il se mit aussi à sourire, ce garçon serait son ami quoi qu'il en coûtera il ferait de lui son compagnon d'arme. Il se l'était promis du haut de ses 6 ans.

Les deux garçons avaient finit par grandir et évoluer ensemble, Minho était un garçon toujours aussi turbulent et bruyant. Il criait toujours quand il pleurait, quand il était frustré ou mécontent. Il parlait peu mais faisait connaître son humeur par le bruit, il aimait avoir l'attention sur lui, comme s'il comblait quelque chose qui lui manquait. Tout l'inverse de son nouveau meilleur ami Jisung, ce dernier était un garçon effacé et très discret. Il était un garçon appliqué à l'école, il avait même sauté une classe pour se retrouver dans celle de son tout nouvel ami. Ils avaient grandis comme ça l'un près de l'autre comme deux frères que rien ne séparait. Les professeurs à l'école savaient que l'un n'avançait pas sans l'autre et que quand Han Jisung était là Lee Minho n'était jamais bien loin et inversement. C'était la force de leur amitié mais aussi leur plus grosse faiblesse parce que souvent à l'école il y avait des conflits avec les autres enfants qui pouvaient être durs et méchants. Ils avaient appris à s'y faire à leur tout jeune âge.

Et puis leur caractère s'était précisé en grandissant une fois arrivé au collège c'est comme si leur personnalité avait été inversé Jisung devenait l'élément bruyant et perturbateur du duo alors que Minho s'était assagi et se concentrait sur sa réussite scolaire. Il restait parfois hyperactif mais à croire que le fait de grandir lui avait appris à être calme. Son meilleur ami avançait toujours à ses côtés, ils étaient inséparables, indissociables. Comme deux âmes sœurs que le destin avait réunis depuis presque 10 ans. Il était rare de les voir se disputer et se faire la tête, c'était comme si l'un équilibrait l'autres, comme si à deux ils ne franchiraient jamais les limites de l'interdit. Leurs parents et leurs entourages n'étaient pas capable d'expliquer cette relation entre eux, juste que les deux garçons c'était bien trouvé.

Ils avaient suivit le même parcours scolaire, Jisung avait de grandes facilités dans les matières scientifiques il pensait à tout, prenait de l'avance sur tout comme si sa tête surchauffait d'informations. Minho, lui, était toujours dans la moyenne. Parfois il se sentait effacé ou écrasé par les aptitudes de son meilleur ami, mais il ne disait jamais rien. Il aimait Jisung il était son seul vrai ami et il aurait fait tous les sacrifices possible pour lui, pour le garder à ses cotés. Alors il travaillait 10 fois, 100 fois, 1000 fois plus que son cadet pour arriver à s'en sortir mais avec des notes toujours plus faible.