Tels Achille Et Patrocle 《 Iwaoi 》

Chapitre 1

       C'était fini le brun avait un genou au sol l'avenir était devenu sombre, flou et lointain. L'odeur du sang, de ses soldats tombés au combat empestait sur toute la pleine. S'échapper jusqu'à chez lui serait du suicide. L'homme se tenait au dessus de lui brandissant son épée il se devait de se battre jusqu'au bout. Non il ne combattait plus pour sa vie mais pour son honneur, le temps était lourd toute les décisions qu'il avait fait ici l'a mené jusqu'à cette défaite. Il ne pouvait plus rentrer auprès de sa mère. Il devait en finir là sur cette colline puisant dans ces dernière forces face à cette éminence seul les dieux pourrait l'aider. Iwaizumi avait accepté se qu'il allait se passer. Dans sa folie il jetait des coups d'épée aléatoires face à son ennemi, les flèches transperçaient ses flancs écrasant son souffle. Alors que sa vue se brouilla il asséna un dernier coup d'épée assez puissant pour trancher le corps de cet homme, surprit ce dernier baissa sa garde laissant le blessé lancer une nouvelle attaque. Iwaizumi retrouva une énergie presque divine prendre part de son corps, serait-ce un appel, une preuve ou encore une raison de se battre jusqu'à ce que mort s'en suive ? Alors que le soleil disparaissait derrière la montagne les deux hommes épuisés jetaient encore leurs corps lourds l'un sur l'autre. Quand est ce que ça va finir ? Quand est ce que tout a commencé ? Le guerrier voulait juste se reposer. Il se demandait même si toute cette violence était réellement justifiée, il n'a jamais voulu de ça il aurait voulu tomber amoureux, regarder les fleurs dans un champs, apprendre à lire et a jouer de la lyre. Non il n'a jamais voulu devenir cet homme sans finesse, stupide sans une once d'émotion. Il a juste choisi la solution la plus simple pour lui. Mais c'est trop tard, il ne pourra plus changer, quand le soleil se couchera, il emportera avec lui la vie monotone de Iwaizumi. Un guerrier, stratège et loyal dont l'unique force qui lui importait était la force physique. La lune commençait à s'élever, il ne lui restait plus qu'à lâcher l'arme qu'il tenait fermement dans sa main gauche. Iwaizumi était vaincu. 

La lumière du jour éclaira la pièce dans laquelle se trouvait un jeune homme fragile enfoncé dans son lit. Il était là bloqué dans sa chambre depuis plusieurs jours ne pouvant se risquer de sortir sans être protégé. Il en était habitué, depuis la mort de son dernier garde le Oikawa était reclus dans sa chambre. Plusieurs tas de livres s'entassait au fur et à mesure que les jours passaient. Il ne comptait plus les jours ou ça a commencé, quand son père est devenu quelqu'un d'aussi important. Mais il voulait que ça se finisse, il voulait sortir, courir dans les rues ou même tomber amoureux. Plus que tout au monde une histoire tels que Alphée et Aréthuse, une histoire à en rendre jaloux les dieux, les déesses et même les nymphes. Une histoire qui émeut Hadès. Celle que raconte les plus sages dans des textes des plus lyrique. Oikawa se demandait si toute cette protection était valable, il voulait juste laisser le destin le mener loin de cette barathre luxurieuse. Serait-il, un jour, capable d'être cet homme qui ne se soucie pas de l'acuité de son esprit. Il finit par marcher le long de son patio pour rejoindre la vieille servante Aula.

"Un prisonnier de guerre vous attends en bas pour vous protéger, votre père m'a supplier de vous convaincre de changer de nom."

"Comment se nomme-t-il ?"

"Iwaizumi, monsieur"

"Il y conviendra, je ne vais pas m'amuser à trouver un nom pour ce stupide illettré"

"Monsieur... Votre père..."

"Mon père n'est jamais là, Où est ce fameux Iwaizumi ?"

Aula désigna une salle près d'une salle d'eau où se tenait un homme grand d'environ un mètre et frôlant les quatre-vingt centimètre. Son visage imprégné par des années de bataille laissait apparaître une expression dure et froide, ses sourcils étaient légèrement plus épais que la normale couronnaient deux billes de jade. Ses cheveux bruns et ébouriffés retombait sur sa nuque. Oui Iwaizumi était un bel homme et Oikawa l'avait constaté à son plus grand malheur