Un amour forcé.

Chapitre 4. - Magnifique paysage -

"Je ne vois pas de quoi tu parles.." Répondis-je gênée en baissant le regard.

Il s'approcha lentement vers moi, mis ses mains sur chacune de mes joues, et me fit un bisous sur le front.

"Je suis aussi content de te revoir princesse" dit-il avec un sourire au coin.

Je ne vois pas ce qu'il y a de marrant, il arrive à me déstabiliser en une seule parole c'est gênant.

"Alors tu montes dans cette voiture ou tu comptes rester ici à contempler les murs du lycée?" Continue t-il en ouvrant la portière droite de sa voiture.

"Sûrement pas, j'arrive" dis-je en rentrant dans la voiture.

"Où est-ce qu'on va?" Lui questionnais-je.

"Tu ne le sauras pas, d'ailleurs ça ne sert strictement à rien d'essayer de me le demander à chaque minute, je resterais muet" me dit-il.

"C'est pas juste.." Boudais-je.

"N'essaye pas de faire semblant de bouder, ça ne marche pas avec moi" me dit-il.

"J'ai compris, je reste silencieuse jusqu'à la fin du trajet" dis-je ironiquement.

Durant le trajet personne ne parlait, j'admirais donc la vue qui s'offrait à ma droite, les vagues qui forment de grandes boucles, qui se jettent ensuite sur le sable. Des petits enfants qui je pense, n'ont pas plus de 7 ans, sont en train de construire des châteaux de sable, d'autres s'en lancent dessus, et puis un peu plus loin je vis un petit garçon et une petite fille qui jouaient ensemble.

Le petit garçon portait la fille sur son dos et la lançait ensuite dans l'eau, la petite fille semblait gênée, le garçon s'approcha d'elle et la pris par les joues, il lui caressaient ensuite ces cheveux ce qui me fit sourire, je ne les voyais presque plus, la voiture dans laquelle j'étais s'était déjà éloignée d'eux.

À cette âge-là nous sommes insouciants, nous faisons toutes les bêtises qui nous passent par la tête, nous rigolons, nous nous amusons sans limites, en sachant qu'on ne sera pas jugés pour ce que l'on fait, contrairement à la vie actuelle, si l'on devait comparer les agissements des personnes d'aujourd'hui à celles d'avant, l'on ressentirait du dégoût, de l'incompréhension total à ce pourquoi ils agissent comme ça.

"Sofia" dit Youssef en me secouant par le bras.

"Hein?" Répondis-je totalement secouée.

"J'étais en train de te dire que nous étions arrivés" me dit-il en ouvrant la portière.

J'étais tellement perdue dans mes pensées à me questionner à la génération actuelle que je n'ai même pas remarqué que la voiture s'était arrêté.

"Excuse moi, j'étais perdue dans mes pensées" lui dis-je tout simplement en sortant de la voiture.

Je m'étirais en ouvrant les yeux, quelle belle vue !

C'était un paysage assez magnifique et assez rare.. En face de moi, se trouvait la mer, cette couleur.. Qui est ma couleur préféré, ce bleu qui à la fois n'est ni trop clair ni trop foncé, le sable qui semble doux, donne envie de le prendre et de le faire glisser entre nos doigts, je me retourne, mes cheveux se laissent emporter par le vent, les arbres bougent d'un manière comme s'ils dansaient, l'herbe est encore fraîche, elle semble humide, il a sûrement du pleuvoir auparavant !

"Youssef?" L'appelais-je.

Je viens à peine de remarquer qu'il n'était pas là, où est-il?

"Youssef? L'appelais-je à nouveau.

Mais toujours aucune réponses.

Je reculais jusqu'à la voiture, et je vis des pas.. Sûrement ses pas, vu qu'il n'y a personne ici, ses pas mènent vers le bas de la montée de sable qui se trouve juste devant moi, je décide donc de la descendre, arrivée en bas il n'y a plus de traces, super comment je vais faire maintenant !

Alors que je m'asseyais sur le sable, deux mains recouvrèrent mes yeux.

"Magnifique paysage n'est-ce pas ?" Dit Youssef.

Je pousse un cris de surprise. "Tu m'as fais peur !". J'avais déjà imaginée toutes les scènes possible. "Imagine si c'était un criminel qui venait de s'échapper de prison, qui m'aurait enlever et qui.." Commençais-je.

Il enleva ses mains de mes yeux, j'eus à peine le temps d'ouvrir mes yeux, qu'il me prit en l'air et me porta sur son dos, sans doute parce que je parle trop..

Il me posa quelques minutes après, sur une couverture? Je m'assis donc correctement et je vis..

"Oh c'est trop mignon ! Merci.. Merci.." M'exclamais-je.

Il avait confectionné un repas qui se trouvait à l'intérieur d'un grand panier, sur lequel il l'avait posé sur une couverture étalait sur le sable, personne ne m'avais jamais faite une chose aussi attentionnée pour moi.

"Oh c'est rien pour toi !" Me dit-il en me regardant dans les yeux.

"Personne n'avait jamais fait ça pour moi" un sourire se colla sur mes lèvres, je baissai le regard je n'arrivais pas à le décoller, étais-je heureuse?

"Personne, à part moi" Commence t-il en prenant ma main. "Ce sourire, ça fait si longtemps que je ne l'avais pas vue, toujours aussi magnifique, il m'avait manquée !" Dit-il en remontant mon visage. "Tu ne devrais pas le cacher, il te valorise encore plus, tu sais !" Finit-il avec un sourire craquant.

Cette situation me mise mal à l'aise au plus haut point.

"Ça sent drôlement bon, on peut manger? J'ai tellement faim.." Changeais-je de sujet en baissant le regard sur le pique-nique.

Il fit un petit sourire et ouvrit le panier, il en sortit une petite assiette où se trouvait une salade marocaine, mmh j'aime trop en plus ! Je me rappelle quand on était petit et que j'allais chez lui, sa mère nous l'avait préparée, et depuis ce jour-là j'en raffole ! Il sortit encore pleins d'autres choses..

Nous mangions, parlons de tout et n'importe quoi, la journée s'était finalement bien passée, je rentrai donc chez moi. Alors que je franchissais le seuil de la porte, je fis face à mon père et il n'avait pas l'air content, ça sent pas bon tout ça..

***
Quatrième chapitre.

18 votes pour le prochain chapitre.

Dites moi ce que vous en pensez s'il vous plaît.

Je vous remercie déjà pour les 1K38 vues pour le peu de chapitres qu'il y a, je trouve que c'est beaucoup!

À bientôt.❤️❤️