❏ Ⅱ ❝ 𝘊𝘦𝘴 𝘮𝘰𝘵𝘴 ❞

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Pdv Yu :

Elle était là, face à moi. J'avais l'impression de rêver, que cette situation était irréelle.
Mais pourtant, je l'avais bien entendu prononcer ces mots. Cette phrase résonnait dans mon esprit.
Je sentais mes lèvres et mes mains trembler. Cela fait trois ans que je la connais et deux ans et demi que je pense la même chose tous les jours.
Cette simple pensée me perturbait l'esprit, mais j'avais si peur de la perdre...

Maintenant je le sais, il faut que ça sorte. Ces mots...
"Je t'aime."

― Je... (T/p), moi aussi je t'aime !

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Pdv (T/p) :

Après ça, nous avons commencé à sortir ensemble.
Même si j'avoue que ça parait quand même étrange de parler de relations amoureuses pour des enfants de sept ans.
J'avais l'impression que notre amitié qui, jusque-là me paraissait déjà très complète, l'est encore plus à présent.
Comme nous ne connaissions peu de choses sur ce sujet nous avons commencé par imiter les couples que nous voyions.

L'autre jour, nous sommes passés près du collège public de Miyagi. Ce jour-là nous avons croisés un couples d'adolescents se tenir la mains ,puis, se faire un câlin.
Alors, nous avons évidemment essayés.
Yu m'avait pris les mains et s'était approché de moi. Il me prit par la taille et mis sa tête dans mon cou. Notre étreinte n'a durée seulement quelques secondes qui me parurent une éternité. Il me prit par la main et nous sommes partis en souriant.

À l'école, nous continuions à jouer ensemble comme des meilleurs amis même si tous les élèves était déjà au courant de notre relation.
Il n'y avait plus aucune gêne entre nous et nous nous tenions la main et nous faisions des calins dans la cour, derrière un arbre loin du regard des autres.
Nous continuions à faire des balades à velo ensemble et à se donner rendez-vous à la cabane.

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Le vendredi 12 janvier 2014, 17h34
(1 ans après le début de leur relation)

Nous étions à la cabane, assis sur le rebord du plancher en bois recyclé mais pourtant très solide après ses trois ans de fidèles services. Nos pieds étaient dans le vide à environ cinq mètres au-dessus du sol, nos mains enlacées entre nous deux.
Le ciel créait un magnifique dégradé de bleu, de rouge et de jaune orné de nuages  et le crépuscule approchait au fur et à mesure que le soleil disparaissait, lentement à l'horizon.

― (T/p) ?
― Oui ?
― Plus tard, quand on seras grands toi et moi, on se mariera ! Ses yeux espiègles noisettes pétillaient.
― C'est vrai ? Tu me le promet ?
― Oui ! Promis  !

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Tout se passait si bien, je n'aurais pas pu rêver mieux, seulement voilà...

C'est à partir de ce jour que je me suis rendu compte que les meilleures choses sont toujours éphémères et prennent toujours fin quand on s'y attend le moins.

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Je suis rentrée chez moi vers dix-huit heures. En arrivant au pas de la porte devant chez moi, je remarqua que ma mes parents étaient déjà rentrés de courses, du fait que la lumière de la cuisine était allumée.
J'ouvris la porte et vit mes parents discuter avec des voix proche de la panique, coupant leur conversation en remarquant mon entrée dans la maison. Ils se tournèrent vers moi. Je vis la frustration sur le visage de mon père tandis que ma mère baissa la tête, tentant sans trop de succès, de cacher les larmes aux coins de ses yeux. Je ne me souvenait jamais les avoir vu comme ça auparavant.

Mon père fini par prendre la parole :

― Ma puce, nous devons te parler ta mère et moi.

Je ne me souvenait pourtant pas d'avoir fait une bêtise qui puisse les mettre dans cet état. Maman terminait de préparer le dîner de ce soir tandis que moi et mon père étions assis autour de la table. Les doigts entre croisés sur la table en bois brute, mon père releva la tête, son regard intense encré dans le mien.
Son regard frustrant me figeait et je n'osais plus faire dériver mes yeux autre part que de lui.
Ma mère déposa le plat en inox dans lequel trônait un gros poulet rôti entouré de pommes de terre cuites à la vapeur.
Elle avait les mains qui tremblaient et, dans un geste un peu gauche, avait renversée quelques gouttes de sauces grasse sur la nappe blanche qui recouvrait la table en bois. Papa découpa une patte du poulet et la mise dans mon assiette avec une dizaine de pommes de terre assez grosses, et déversa de la sauce sur le tout.

Maman prit place sur une chaise, en face de papa. Mon père finissait de servir ma mère, puis, lui-même. L'atmosphère tendus dans la pièce me stressant de plus en plus m'empêchait d'avaler le morceau de poulet accroché à ma fourchette.
Mes parents avait certainement dû se disputer avant que je ne sois arrivée à la maison. J'ai bien remarquée que tout ça arrivait de plus en plus fréquemment.

Je pris la parole dans cette atmosphère glaciale :

― Alors... Qu'est-ce que vous vouliez me dire ?

Il y eut un silence pesant qui me fit frissonner.

Ma mère ouvra la bouche un instant, hésitante. Mon père détourna le regard de son assiette qu'il n'avait pas encore entamé.

 ― Heum... Nous- Nous allons... Commença ma mère la voix saccadée et tremblante.

― ... Nous allons devoir déménager... Tous les trois. Avait déclaré mon père.

𝐀 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞...

・────・˚ପ꒰✦꒱ଓ˚・────・

--「 980 mots 」--

𝙋𝙧𝙤𝙢𝙞𝙨𝙚𝙙 // 𝐘.𝐍𝐢𝐬𝐡𝐢𝐧𝐨𝐲𝐚 𝕏 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant