Prologue:

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« -Chut, je t'en pris, arrête de pleurer ma chérie, tu me fends le cœur!

-Ouiiiiin...

-Je n'ai pas beaucoup de temps, mais je ne supporte pas de te voir comme ça !

Mais, comprenant qu'il se passait quelque chose de grave et d'important, Amasis continuait de pleurer à chaudes larmes, elle qui était pourtant d'un naturel si calme.

-Il faut que je me dépêche, je ne sais pas ni quand nous sommes, mais je suis sûre qu'ici tu seras plus en sécurité, ils ne pourront pas te trouver.

Mais la fillette continuait de gémir et de se débattre dans son petit panier d'osier.

-Chut, je crois que je les entends! Ils ne vont pas tarder à arriver! Ne t'inquiète pas mon cœur, quelqu'un de bien te trouvera, lira cette lettre, comprendra l'ampleur du problème, t'accueillera dans sa famille et te protègera! Mais je t'en pris, calme-toi, ils pourraient nous trouver! »

Amasis hoqueta, mais s'arrêta de braire. Sa mère sécha les larmes qui roulaient sur les joues de la petite fille. Une brise commença à se lever et la jeune femme, qui était vêtue d'habits légers, commença à frissonner de froid, mais aussi de peur. Les traits de son visage étaient crispés, et on pouvait y lire l'anxiété et la tristesse qui taraudaient l'esprit de la jeune femme. Amasis regarda autour d'elle: il y avait de grands arbres tout autour d'elle. Une rivière coulait non loin, sur le sol reposait une mousse humide et fraîche et les oiseaux chantaient. L'endroit était très beau et accueillant. Tout à coup, Amasis entendit des cris de plus en plus forts qui s'élevaient de l'étrange petite amphore en or qui était posé juste à côté d'elle. Sa mère, les entendant aussi, laissa échapper un cri de peur et pris la tête de sa fille entre ses mains. Elle déposa un tendre baiser sur son front, détacha le collier qu'elle a autour du cou et le mis autour de celui d'Amasis. Elle déposa la lettre en papyrus sur le panier où reposait le bébé. Un jais de lumière commença à provenir de l'étrange objet. Affolée, la jeune femme lança une dernière parole à sa fille:

« -Je t'aime, ma chérie, plus que tout au monde, ne l'oublie jamais! Que la déesse Anquet te protège ! »Des mains surgirent alors du rayon de lumière. Elles attrapèrent la femme en pleurs, qui posa un dernier regard remplis de terreur à sa fille. Elle essaya de se débattre, mais rien n'y fit. Des cris. Des pleurs. La lumière qui venait de l'objet s'éteignit, emportant avec elle les étranges personnages et la mère de la petite fille. Puis tout redevint calme. Seul le panier avec le bébé et la lettre posées dessus restaient dans la clairière, où le jour commençait à peine à se lever. 



Voilààà, c'est tout pour le prologue ! Si il y a des fautes, désolée 😭 Ah, oui, et la couverture, c'est de la merde, mais je vais la changer, promis !

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