Le commencement

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Depuis l'enfance, on dit que je suis un raté, un moins que rien, un connard sans vie. J'étais la risée de l'école, le souffre-douleur, celui qu'on martyriser sans raison. Si seulement c'était qu'à l'école, même chez moi c'était l'enfer. Mes parents me tourne le dos, ils disent  que je suis un poids pour la famille, que je sers à rien. Alors j'ai  créé mon propre endroit, où je ne risque pas de me faire juger, taper, frapper, insulter. Mon endroit rien qu'à moi. Je m'installe sur mon lit, puis je ferme les yeux, et, quand je les réouvrent, je suis dans le plus beau des endroits : la forêt. Je mis sens bien, je revis. Il fait toujours très beau dans ma forêt, les arbres mettent leurs feuilles d'automne, les oiseaux chantent dans les feuillages, le soleil est à son zénith, puis, il y a moi. Je me balade, la tête en l'air, le sourire aux lèvres. De temps en temps, j'aperçois des écureuils ou des cerfs passés. Il m'arrive de les courser. Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est le calme et le chant des oiseaux. Cela m'apaise, je n'ai plus de vilaine pensées qui viennent me hanter. Je les détestent, elles sont toujours là, même dans mon monde merveilleux. Elles grignotent le moindre espace de lumière, et quand, elles sont finies de tout manger, elles viennent vers moi et, me murmure des mots. J'ai beau courir pour ne pas les entendre, elles me poursuivent où que j'aille. Alors, je me laisse faire comme un gentil toutou. Quand je retourne à la réalité, j'ai toujours du sang le long de mes poignets, et mon fidèle et meilleur ami : mon couteau suisse. Il m'aide à faire partir ces méchantes idées, mais en contre parti, il me lacère la peau avec sa lame. Avant, ça me faisait souffrir, mais maintenant, je voie ça comme une sorte de libérance. Grâce à lui, je n'ai plus de problèmes, et, je peux retourner à mon endroit favoris. Je ne sors jamais de ma chambre, je ne connais pas le monde extérieur. Il fut un temps, où j'y allé, mais c'est trop lointain, je ne m'en souviens plus. De toute façon je déteste aller dehors. C'est plein de méchants, de bruit et d'autres choses effrayantes. Alors je reste en sécurité dans ma chambre. Les seuls personnes que je côtoie sont : mes parents et mon petit frère. Mais comme je suis le méchant de cette famille, je n'ai pas le droit de sortir tant qu'ils sont présent. Je me rappelle plus du visage de mon petit frère. Tout ce que je sais, c'est que mes parents l'adore, c'est leur préférer. Au lieu d'être jaloux, je suis plus tôt heureux, car sa me fais moins de responsabilité, et, j'ai plus le temps pour être dans mon monde. De toute manière, je déteste voir des personnes, les entendre. Tout cela m'insupporte. On m'a toujours dit que j'étais un enfant bizarre, sans but dans la vie, souvent, je voyais les adultes parlés à mes parents, quand j'étais encore à l'école. Ils disaient que je n'arriveraient à rien dans la vie, que j'étais bon à être enfermer, et que je faisais peur à mes camarades car je parlais tout seul dans mon coin. C'est pour cela que j'ai finis part resté à la maison et ne plus sortir. J'étais content dans ma vie paisible, sans aucun soucis. Jamais je n'aurais pensé, qu'un jour un drame aller survenir, qui m'impliquais.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 23, 2021 ⏰

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