Aurel se découvre

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Le jour se lève et l'on peut voir là, depuis cette pièce fermée, ces trous sur cette fenêtre qui laisse pénétrer légèrement la lumière du soleil éclatant de 8 h. Une lumière si faible, mais déjà assez pour chasser les démons de la nuit. Il y a quelqu'un là, allongé sur le lit, qui tourne à l'intérieur de son drap pour essayer de rester longtemps dans son lit. Mais le dehors est déjà trop brouillant pour espérer dormir encore. Finalement, il se décide. Assis sur le lit, les pieds traînant déjà sur le sol, il bâille d'un grand coup en s'étirant. Il se lève et va vers sa fenêtre en marchant lentement. Les rayons de soleil finement balancés par la fenêtre par-ci par-là lui frappent directement aux yeux. L'on peut voir ce visage qui fait des grimaces et rétrécit des yeux pour pouvoir mieux voir et avancer. Arrivé au bout de la pièce, il opère le mécanisme habituel pour pouvoir ouvrir sa fenêtre déjà un peu rouillée avec le temps. Il pousse la fenêtre si fort que le contact du bois et le mur de la maison fait un bruit à la limite insupportable. C'était sa manière à lui d'alerter son réveil.

            Et regardez, qui se tient là debout cette fenêtre. Un jeune homme en pleine croissance. Il avait des yeux marron qui pouvaient se voir clairement au contact du soleil. Son nez suait souvent beaucoup, au point qu'on disait de lui qu'il était jaloux. Sa bouche était belle, petite et innocente, car jusqu'à présent il n'avait jamais rien fait d'autres avec sa bouche que de boire, manger et de temps à autre vomir ce que son estomac rejetait. Il avait d'épaules larges, car il faisait plus grand que la moyenne. Son torse et son ventre étaient développés naturellement. Jeune homme intelligent, soigneux quand il le veut bien. Idiot sur les bords et très rigolos. Il était malin, ouvert d'esprit et éveillé. Il avait reçu une éducation ferme venant de ses parents. Il partait encore sur le chemin de l'école. Ce jeune homme était âgé de 16 ans et répondait au doux prénom d'Aurel qui signifie « mâtiner ».

                 On se trouve dans une petite ville du Gabon. Et en ces temps, nous sommes en pleine crise de confinement dû au COVID-19. Une pandémie d'une maladie infectieuse émergente, et qui a déjà tuée nombreuses personnes sur son passage. Aurel et ses parents vivaient dans une cité. Ce matin-là, était un jour de week-end. Aurel fit comme à sa coutume, il prit son bain, s'habilla et se parfuma avec son petit déodorant qu'il avait lui-même acheté grâce à de petites économies. Il salua ses parents respectueusement comme à son habitude. Prie son petit-déjeuner. Quand il s'apprêtait à sortir de la maison pour aller retrouver ses camarades, son père lui fit appel. Il avait réservé une surprise pour son fils. Son père venait de lui acheter un vélo. Très content, il remercia son père, puis Aurel se précipita chez ses camarades sur son vélo tout neuf. En effet, tous les amis d'Aurel avaient des vélos, sauf lui. Aurel était donc fier d'aller présenter son nouveau cadeau à ses camarades.

                 Aurel pédalait sur son vélo avec le sourire aux lèvres. Il frimait à chaque ruelle qu'il prenait. Quand il arriva auprès d'eux, il se venta de son mobile à deux-roues tout fraîchement acheté. Ses camarades étaient contents pour lui et admiraient son nouveau cadeau. Mais les camarades d'Aurel allaient bientôt retourner le regard. Ses jeunes apprentis du voyeurisme ont des passes temps plutôt caustiques, à savoir, attendre le passage de la plus belle femme de la ville. Et quand cela ce fait. Les enfants avec les pieds sales de poussière s'asseyent sur le long du trottoir, afin de contempler la beauté de la silhouette de cette dame. La belle femme s'appelle Nana, et quand Nana passe, tout le monde n'a d'yeux que pour elle. Cette femme au teint clair, démarche de mannequin avec ses belles jambes arquées. Elle possédait une silhouette de rêve, des cheveux d'une beauté éclatante, et un visage à croquer. Le mélange entre son héritage aristocratique et son enfance en Afrique ont fait d'elle une femme élégante et naturelle qui n'aime que les couleurs sobres, les tenues confortables et les maquillages discrets. Elle adorait le confort et je ne portais pas souvent de talons. Quand il fallait en mettre elle le faisait, mais en Afrique elle a été élevée pieds nus, elle est donc habituée à porter du plat. Trop de maquillage, cela ne lui allait pas très bien. C'est quand elle n'était pas maquillée qu'elle était la plus belle. Elle aimait porter un peu de mascara, un peu de blush, mais cela restait toujours très discret, juste assez pour appuyer les traits de son visage. Il y avait toujours un peu de mouvement dans ses cheveux, mais elle les aimaient au naturel. Elle les attachait en queue-de-cheval, ce qui faisait tout de suite chic, on pouvait sentir un bon après-shampoing. Dans ses yeux, tu pouvais voir la porte de son cœur, le lieu où réside son amour. Son visage donnait l'espoir. Cette femme était douce, modeste et bienveillante, mais en même temps timide. Elle était de petite taille tandis que sa corpulence était étirée. Ses lèvres étaient minces à commissures relevées tandis que ses oreilles étaient courtes, petites. Comme ceci, l'on pouvait voir que son visage était rond et particulièrement lisse, épanoui, de couleur noir claire avec les joues gonflés. Tous les hommes de la ville l'aimaient et chacun espérait se marier avec elle. Ce sont toutes ses caractéristiques qui fussent bandées instantanément la carotte d'Aurel. Ce qui n'arriva jamais sur Aurel auparavant. Et depuis cela, Aurel commence à aimer Nana.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 24, 2021 ⏰

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